1785 Amsterdam, 1785; in-8 de (4) - IV- 410pp. - (1)f.; plein veau marbré de l'époque, dos misse orné en long de larges palettes, titre doré sur étiquette de maroquin rouge, tranches rouges.Ces Essais anonymes sont du Marquis d'Argenson et ont été publiés par son fils, le marquis de Paulmy.
Reference : 11465
Dos frotté, perte des ors dans la partie inférieure, fente à la charnière du 1er plat sur 10 cm (reliure solide); petits travaux de vers dans la partie supérieure de 20 feuillets (pp. 255 - 303), perte de quelques lettres sans gêne la lecture. Exemplaire très correct. (S2)
Livres Anciens N. Rousseau
Nadine Rousseau
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A Amsterdam, 1787. 2 volumes in 1. 240 pp.; 240 pp. 8vo. Contemporary marbled calf, spine gilt with raised bands, label with gilt lettering, red edges. Originally published as Essais dans le goût de ceux de Montagne in 1785 but in an edition of 250 copies only for friends of the author. Published by his son, Voyer de Paulmy. d'Argenson played an important role in the history of France in the 18th century and was a 'homme des lettres' who entertained a large 'salon'. The above work is a portrait-gallery of contemporaries, it contains reflections of the author on what he read, and considerations on France and French society in the 18th century.
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Amsterdam, 1785. 2 volumes reliés en un in-8 plein veau, viij, 230 pp., 2ff., 231pp. Charnières faibles, petit manque de cuir au dos. Intérieur en bon état, pas de rousseurs. Edition originale rare. Ouvrage apprécié à l'époque et recherché aujourd'hui pour son contenu regroupant des pensées et anecdotes aussi bien philosophiques que morales et littéraires, composé par René-Louis de Voyer, marquis d'Argenson (1684-1757), ministre des Affaires étrangères sous Louis XV. Le livre « est composé de réflexions qu'il (d'Argenson) avait faites avant d'entrer dans le Ministère, tantôt d'après ses lectures, tantôt d'après ses conversations avec les gens de son temps, dont la Société lui était chère, & dont il croyait que la fréquentation pouvait lui être de quelque utilité. L'originale de ce texte parut en 1785, imprimée à Paris par Moutard sous la fausse adresse d'Amsterdam et publiée par M. de Paulmy, fils de l'auteur. Le garde des Sceaux, Hue de Miromesnil, avait demandé à ce dernier de n'en faire imprimer qu'un petit nombre d'exemplaires si bien qu'il n'en fut tiré que 250 destinés à la famille et aux amis. La deuxième édition destinée au commerce date de 1787. Une erreur d'impression a été commise lors de l'édition : le mot Montaigne a été orthographié Montagne !
Amsterdam, 1785, 2 vol. in-8°, viii-230 et 231 pp, les 2 tomes reliés ensemble en un volume demi-chagrin carmin à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titre doré, tête dorée (rel. postérieure), traces de mouillure ancienne sur les 35 premiers feuillets du tome 1, bon état. Edition originale rare
Ouvrage apprécié à l'époque et recherché aujourd'hui pour son contenu regroupant des pensées et anecdotes aussi bien philosophiques que morales et littéraires, composé par René-Louis de Voyer, marquis d'Argenson (1684-1757), ministre des Affaires étrangères sous Louis XV. Le livre « est composé de réflexions qu'il (d'Argenson) avoit faites avant d'entrer dans le Ministère, tantôt d'après ses lectures, tantôt d'après ses conversations avec les gens de son temps, dont la Société lui étoit chère, & dont il croyoit que la fréquentation pouvoit lui être de quelque utilité. Ces pensées, conçues dans le silence du cabinet, sont mêlées de traits & d'anecdotes » (pages v-vj). On y trouve également un intéressant passage sur la collection des livres précieux, l'auteur faisant référence à l'Abbé de Rothelin : « Sa bibliothèque commence à devenir très-considérable; il la montre volontiers & avec faste...» (tome 2, p. 151). L'auteur se montre très critique envers les bibliomanes : « Comme il (Rothelin) parle communément à des gens bien moins savans que lui, on ajoute foi à tout ce qu'il dit, & on le félicite de posséder de si belles choses, qui seront vendues bien cher après sa mort. Quelques gens sensés trouvent qu'il y a du charlatanisme dans cette démonstration, & je suis assez de leur avis... Il est plaisant d'imaginer qu'il pourra venir un temps, où des gens qui ne sauront pas un mot de Latin, mettront un prix exorbitant à des Livres écrits en cette Langue, qui ne seront nullement à leur usage; qu'ils donneront jusqu'à cent pistoles d'un Livre, parce que, sur un Catalogue connu, on l'aura honoré de l'épithete de Livre rare & singulier, & parce que, dans une vente précédente, il aura déjà été porté à un grand prix » (pages 152-154). L'originale de ce texte parut en 1785, imprimée à Paris par Moutard sous la fausse adresse d'Amsterdam et publiée par M. de Paulmy, fils de l'auteur. Le garde des Sceaux, Hue de Miromesnil, avait demandé à ce dernier de n'en faire imprimer qu'un petit nombre d'exemplaires si bien qu'il n'en fut tiré que 250 destinés à la famille et aux amis. La deuxième édition destinée au commerce date de 1787.— Une erreur d'impression a été commise lors de l'édition : le mot Montaigne a été orthographié Montagne !
A Amsterdam, 1787. 2 tomes en 1 volume. 240 pages. et 240 pages. (17x10 Cm). Plein veau marbré. Dos à nerfs orné. Filet doré sur les coupes. Tranches rouges. Initialement parues en 1785, ces réflexions furent rédigées au jour le jour par le célèbre homme d'Etat, d'après ses lectures et ses conversations. Bel exemplaire.