‎SANDEAU Jules.‎
‎Fernand.‎

‎ 1847 Paris, Paulin, 1847; in -16° de (4) - 215pp. - (1) f.; demi - percaline mauve à la bradel, nom, titre et date dorés au dos, couverture et dos conservés, non rogné sauf en tête. Petit manque au dos de la couverture conservée, sinon bon état, reliure postérieure (XXème).‎

Reference : 11360


‎Première édition in-16° ( Cf. Vicaire VII-339). L'Edition originale de ce roman, en partie épistolaire, parut 3 ans plus tôt ( 1844) chez Desessart. (CO1/ CH1) ‎

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Livres Anciens N. Rousseau
Nadine Rousseau

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‎Fernand Moineau sous le pseudonyme de Fernand Chezell - Abel Truchet.‎

Reference : 10457

(1903)

‎Chansons Aigres-Douces. Petites Chansons - Rimes sans Raison. ( Avec dédicace signée et datée de Fernand Chezell à Fernand Lacoste ).‎

‎ Paris, Editions Georges Ondet sans date ( 1903 ). In-12 relié de 262 pages au format 19 x 12,5 cm. Sobre reliure demi chagrin avec plats papier. Dos à 4 nerfs avec fleurons et titre dorés et petits frottis aux nerfs et en haut et en bas. Pages de garde en papier marbré. Couvertures illustrées par Abel Truchet conservées. Petit manque angulaire et fentes restaurées au coin inférieur droit du 1er plat. Bords et coins des plats avec petits frottements. Intérieur frais.Fernand Chézell est le pseudonyme de Fernand. Moineau, chansonnier, compositeur, goguettier, comédien et figure du Montmartre de la Belle Époque. Bel état général. Rare édition originale enrichi d'une dédicace autographe, signée et datée de Fernand Chezell à l'artiste Fernand Lacoste.‎


‎ Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues‎

Phone number : 06 80 26 72 20

EUR80.00 (€80.00 )

‎GREGH (Fernand).‎

Reference : 5135

‎Né à Paris. 1873-1960. Poète, écrivain et critique littéraire français. Une lettre autographe signée et deux billets autographes signés « Fernand Gregh » à « mon cher ami », à « Monsieur de Recteur ». [Paris], 6 février 1927. 1 page in-4 S.l., 6 mai 1949. 1 p. in-12 en-tête imprimée « Le Président de la Société des Gens de Lettres ». 29 rue de Boulainvilliers, [Paris], s.d. 1 page in-8.‎

‎ CORRESPONDANCE EN LIEN AVEC LA FONDATION VICTOR HUGO :Fernand Gregh envoie, dans cette lettre, sa cotisation pour devenir membre perpétuel de la Fondation Victor Hugo : …Excusez mon retard, et veuillez trouver dans ce mot un chèque barré de 200 francs pour ma souscription de membre perpétuel à la Fondation Victor Hugo. Jai essayé depuis un mois de vous avoir deux ou trois fois au téléphone, le n° nétait jamais libre. Vous avez du être très ému de la mort de M. Lapie. Je me suis inscrit mais nai pas pu aller aux obsèques, étant ce jour-là en Belgique pour une conférence… Comme en témoignent ces trois courriers, Fernand Gregh porte un intérêt tout particulier à Victor Hugo. Il sest en effet consacré, au cours de sa vie universitaire à lauteur, et a publié plusieurs études sur son œuvre. Dans le billet daté du 6 mai 1949, Fernand Gregh sadresse à un ami : …Non, mon cher ami, je ne pourrai pas venir le 22 au tombeau de Victor Hugo, et je vous prie de men excuser. La Présidence me prend beaucoup de mon temps et de mes forces et je pars tous les samedis matin passer deux jours à By...Fernand Gregh, qui a connu son premier succès à lâge de 22 ans grâce à un court poème, est Président de la Société de Gens de Lettres de 1949 à 1950. La Société des Gens de Lettres créée en 1838 par Louis Desnoyers sur une idée de Balzac permet à cette époque à lauteur dêtre reconnu et son œuvre protégée. Dans le second billet, Fernand Gregh adresse sa candidature au Recteur de lAcadémie de Paris : ...Jai lhonneur de poser ma candidature à la chaire Victor Hugo...Une photographie datée du 2 février 1926 et conservée dans les Archives de la Bibliothèque Nationale de France montre Fernand Gregh inaugurant la Chaire de Victor Hugo à la Sorbonne et permet de situer cette lettre non datée.‎


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Phone number : +33 1 43 59 36 58

EUR100.00 (€100.00 )

‎Catalogue d'exposition du Musée National Fernand Léger.‎

Reference : 25860

ISBN : 9782711874279

‎Fernand Léger et ses ami.e.s, vis-à-vis.‎

‎<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">La première édition de la trilogie d'expositions « Vis-à-vis. Fernand Léger et ses amis », a été présentée au musée national Fernand Léger de Biot en 2017, la seconde en 2018.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Le dernier volet, est accompagné de la publication de cet ouvrage, reprenant l'ensemble des artistes présentés lors des trois manifestations. Richement illustré, il est organisé selon un plan chronologique et thématique, et rythmé par des « focus » sur les amitiés majeures pour Fernand Léger, que ce soit dans le monde des arts plastiques ou du spectacle. Ainsi, pour chaque décennie, des années 1900 aux années 1950, des œuvres de Juan Gris, Albert Marquet, Constantin Brancusi, Pablo Picasso, Alexander Calder, Georges Braque, Henri Matisse, et de vingt autres artistes-amis dialogueront avec les œuvres de Fernand Léger.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Des photographies historiques et documentaires illustres les principaux événements et enjeux artistiques entre 1900 et 1950. À l'image de l'esprit ouvert et pluridisciplinaire de l'artiste, l'ouvrage est ludique, moderne, coloré et lumineux.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Destiné à un large public, il constitue tout autant un catalogue d'exposition reflétant l'atmosphère joyeuse et créative des trois expositions successives, qu'un ouvrage de référence mettant en valeur les collections du musée en les enrichissant de l'apport des autres artistes.</span><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Exposition au musée national Fernand Léger, Biot, du 1er juin au 23 septembre 2019</span><br data-mce-fragment="1"> Paris, 2019 RMN 192 p., nombreuses illustrations couleur, broché avec rabats. 21 x 23‎


‎Neuf‎

Antinoë - Brest

Phone number : 02 98 80 52 48

EUR35.00 (€35.00 )

‎Fernand Moineau sous le pseudonyme de Fernand Chezell - Abel Truchet.‎

Reference : 26152

(1931)

‎Chansons Aigres-Douces. Petites Chansons - Rimes sans Raison. ( Avec dédicace signée et datée de Fernand Chezell ).‎

‎ Paris, Editions Georges Ondet sans date ( 1903 ). In-12 broché de 262 pages au format 19 x 12,5 cm. Couvertures illustrées par Abel Truchet. Dos recollé, insolé, avec manque en haut. Bords des plats un peu brunis avec infimes manques. Intérieur assez frais.Fernand Chézell est le pseudonyme de Fernand. Moineau, chansonnier, compositeur, goguettier, comédien et figure du Montmartre de la Belle Époque. Assez bel état général. Rare édition originale enrichi d'une dédicace autographe, signée et datée de Fernand Chezell.‎


‎ Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues‎

Phone number : 06 80 26 72 20

EUR80.00 (€80.00 )

‎LEGER Fernand‎

Reference : 64417

(1915)

‎L'une des plus sublimes lettres de Fernand Léger‎

‎La Maison-Forestière (Argonne) 28 mai 1915, 13,4x21,3cm, 4 pp. sur un feuillet double.‎


‎Fabuleuse lettre autographe du peintre Fernand Léger rédigée en première ligne durant la bataille d'Argonne, adressée au marchand d'art parisien Adolphe Basler. 92 lignes à l'encre noire, quatre pages sur un feuillet double, daté par Léger du 28 mai 1915. La lettre autographe est présentée sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert à motif stylisé, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. La lettre a été choisie pour l'anthologie de Cécile Guilbert, Les plus belles lettres manuscrites de Voltaire à Édith Piaf, Robert Laffont, 2014. Véritable chef-d'uvre de la correspondance, cette exceptionnelle missive de Fernand Léger révèle l'importance fondamentale de l'expérience des tranchées sur son uvre à venir. Mobilisé dans les troupes du Génie en 1914, Léger reste deux ans en poste sur le front d'Argonne, dans le secteur de la Maison-Forestière, d'où il écrit cette lettre le 28 mai 1915, «?pendant que les obus [lui] passent au-dessus de la tête?». En toute liberté de ton et de forme, la lettre surprend par le charme célinien de son style et annonce la période «?mécanique?» de sa peinture d'après-guerre. On assiste entre les lignes à l'éveil de sa conscience politique au contact des hommes rencontrés sur le front, dont le mérite et la bravoure marquèrent durablement le peintre. Son analyse particulièrement lucide de l'inhumanité de la guerre place cette missive parmi les plus belles lettres de combattant de la première Guerre Mondiale. Fernand Léger répond à Adolphe Basler, critique d'art polonais, qui fut le secrétaire de Guillaume Apollinaire et négociant de tableaux. Basler fit probablement la rencontre de Léger autour de 1910, alors que celui-ci fréquentait la «?bande à Picasso?» et subissait fortement l'influence du cubisme aux côtés de Derain, Maurice de Vlaminck et Max Jacob. S'essayant au monochrome puis à l'abstraction, Léger applique les préceptes de décomposition des formes et de distorsions de perspectives. Son travail auprès des cubistes devient prémonitoire de l'apocalypse à venir. Quelques années plus tard, ce vocabulaire cubiste devient en effet pour Léger la parfaite illustration de la guerre, qu'il décrit ainsi à Basler?: «?C'est linéaire et sec comme un problème de géométrie. Tant d'obus en tant de temps sur une telle surface, tant d'hommes par mètre et à l'heure fixe en ordre.?» Plus que jamais, l'innovation cubiste permet de traduire le monde contemporain oscillant entre rationalisme et chaos. Le contact des tranchées opère chez le peintre un véritable bouleversement tant intellectuel qu'artistique. Comme le remarque Blaise Cendrars «?cest à la guerre que Fernand Léger a eu la révélation soudaine de la profondeur d'aujourd'hui...?». Léger confie à Basler sa vision d'une guerre industrielle, inhumaine et dépersonnalisée?: «?Le flottement c'est fini. C'est une guerre sans «?déchet?», une guerre moderne. Tout vaut. Tout s'organise pour un maximum de rendement. Cette guerre-là, c'est l'orchestration parfaite de tous les moyens de tuer, anciens et modernes. C'est intelligent jusqu'au bout des ongles. C'en est même emmerdant, il n'y a plus d'imprévu?». Cette pertinente analyse de Léger se traduisit dans ses toiles d'après-guerre par une véritable esthétique du calcul et de l'équilibre, un «?rendement pictural?», à l'image de la guerre moderne à laquelle il prit part. Chez Léger en effet, la leçon cubiste s'accompagne d'une profonde réflexion sur la modernité et «?les hommes modernes?» qu'il désire représenter dans sa peinture. La lettre révèle la gestation de son style pictural d'après-guerre, gardant la fragmentation cubiste tout en faisant vibrer ses toiles de couleurs et de motifs saisis au contact des tranchées. En effet, Léger donne à Adolphe Basler un aperçu de sa célèbre «?période mécanique?» des années 1920, dont on peut voir une préfiguration dans la prophétique sentence?: «?Tout cela se déclenche mécaniquement?». Les armes de destruction massive hantent le quotidien de l'artiste-soldat autant qu'elles l'inspirent?: «?C'est terrible une attaque, quand des bonhommes qui pendant des heures ont subi une préparation d'artillerie infernale aplatis dans des trous, réduits à l'état de pauvres petites choses, quand on donne l'ordre à ces hommes-là de sortir de leur abris, de franchir un parapet et d'aller sur des mitrailleuses avec leur baïonnette?». à la suite de cette expérience, les structures tubulaires et circulaires des obus, mitrailleuses et baïonnettes furent élevées au rang de langage pictural. Léger avait compris que la peinture devait entrer en compétition avec l'objet manufacturé, et prendre en marche le train de la modernité. Entre droites et courbes, il les emploie en tant que sujet propre (Eléments mécaniques, 1920, Metropolitan museum of Art, Les Hélices, 1918, Museum of Modern Art) ou matériau pour ses portraits (Le Mécanicien, 1919, Montreal Museum of Fine arts). Ses camarades soldats «?réduits à l'état de pauvres petites choses?» donnent naissance à une anatomie nouvelle, composée de formes géométriques restreintes?: cubes pour la tête et le tronc, tubes circulaires pour les bras, cercles pour les articulations. Léger dévoile une nouvelle fois ses talents de visionnaire par un passage d'une clairvoyance saisissante sur les enjeux véritables de la guerre, qu'il devine dans cette lettre dès le début de l'année 1915. Il anticipe la défaite allemande dans la course aux armes de pointe, effectivement battue sur le plan technique deux ans plus tard avec l'arrivée des chars d'assaut américains?: «?Les Boches ont cela d'épatant qu'ils font la guerre avec des moyens les plus modernes possibles. Ils ont parfaitement raison. Mais où ils ont eu tort c'est de ne pas avoir su les employer assez supérieurement dès le début et assez vite pour empêcher les autres de juger leurs trucs et de leur retourner la balle?». Après cette démonstration pleine d'ironie de la supériorité du camp français, Léger achève sa lettre à Basler, lui-même engagé volontaire, sur l'assurance de la victoire?: «?En septembre [1914] on faisait une guerre de primaire ridicule, mais maintenant c'est autre chose on les a pillé et supérieurement à notre tour, on a décidément plus de talent qu'eux et comme ils n'ont pas le génie, on les aura?». Par ailleurs, la guerre a éveillé en lui une conscience politique qui guidera toute son uvre à venir, jusqu'à son illustration du poème Liberté d'Eluard. Ses frères d'armes, qu'il prend pour modèle durant ses années de guerre, lui inspirent de célèbres toiles et l'orientent après-guerre vers un art résolument populaire, né de la camaraderie qu'il mentionne au début de la lettre?: «?Je suis tranquille les artilleurs m'ont appris que j'étais dans une «?position d'angle?» c'est-à-dire inviolable pour les obus boches. J'ai confiance en ces gens-là ils connaissent bien leur métier?». Ce fut pendant ces deux ans de combats qu'il découvre la fonction sociale de l'art, délaissant sa brève période d'abstraction pour un art figuratif servant la cause communiste. Bien qu'il n'adhère officiellement au Parti communiste français qu'en 1945, il déclare déjà dans sa lettre de 1915?: «?il n'y a que des hommes modernes pour pouvoir encore un pareil effort. Une armée de métier ne tiendrait pas, mais un peuple qui a vécu la vie tendue et dure de ces 50 dernières années, peut le fournir.?» Se considérant lui-même comme un peintre-ouvrier, parfois qualifié de «?paysan de l'avant-garde?», il manifeste dans la lettre et dans son uvre son profond respect pour le travailleur moderne. Sous couvert de célébrer l'invincibilité de l'homme contemporain, Léger dénonce ici son asservissement?: «?Une guerre comme celle-ci n'est possible que par les gens qui la font. C'est aussi vache que la lutte économique. Les temps de paix aussi à cette seule différence qu'on tue du monde. Ça ne suffit pas pour renverser les facteurs. C'est la même chose. Ces gens là qui la font, nous autres, nous sommes dressés à cette momerie-là.?». Son engagement politique et artistique commence dès 1917, avec sa célèbre toile «?La Partie de cartes?» (Kröller-Müller Museum, Otterlo), qui confond formes organiques et mécaniques des hommes meurtris par les combats. Privé de la peinture pendant les trois années de sa mobilisation, Léger entretient sur le front une riche correspondance avec ses proches restés à l'arrière. Notre lettre constitue un exemple exceptionnel de la beauté et de l'aisance du style épistolaire du peintre - sa réponse à Basler est ponctuée de passages dignes de la gouaille de Céline ou de son ami Cendrars, avec la même violence sinistre et perverse?: «?Il n'y a qu'à l'arrière où on est assez mou pour pleurnicher sur des histoires de cathédrale de Reims bombardée ou de femmes enfilées par les Boches. Ici ça ne mord pas du tout. Et monsieur Barrès n'a aucun succès. On n'a pas idée de demander à des gens qui s'octroient le droit de tuer de respecter des monuments plus ou moins historiques ou des femmes qui souvent n'ont sans doute pas demandé mieux.?». La guerre a produit chez Léger un langage singulier, celui des Poilus, populaire et argotique, dont le dénuement, l'aridité et le cynisme rejaillit sur le lecteur. Doté d'un véritable talent d'écriture, il sera par la suite l'auteur de conférences, d'articles de théorie picturale, de récits de voyages et de textes poétiques. C'est par sa correspondance avec Basler qu'il renoue avec les cénacles de la peinture parisienne, et s'échappe des combats pour quelques instants. Il pousse un véritable cri du cur à la fin de sa lettre («?Mon cher Monsieur Basler, parlez-moi de la peinture?») - lui qui ne retrouvera l'occasion de peindre qu'en 1917, après avoir frôlé la mort à Verdun. Ses dernières lignes évoquent probablement un projet d'exposition de son uvre aux Etats-Unis?: «?Je pense bien à l'Amérique aussi mais quand tout cela sera fini?». Sa première rétrospective américaine fut réalisée à New York dès 1925, et marque le début d'une longue série de voyages et de toiles célébrant la vie moderne américaine. Prodigieuse et terrifiante lettre de Fernand Léger, artiste combattant exilé de sa peinture, qui a su déceler la beauté du monde moderne dans le spectacle du chaos. Le peintre nous livre un saisissant témoignage de son éveil politique et pictural, façonné et imprégné par son expérience du feu. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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