1966 Sous la marque de Martin Morin, 1966 (au titre, 1965 au n° de dépot); in-12° étroit, couverture crème rempliée de papier parcheminé, titre en noir et rouge au 1er plat et dos; 41pp. Frontispice (reproduction d'une gravure ancienne de Robinson Crusoé). Petites traces sur la couverture.
Reference : 11100
Discours prononcé par Louis Aguettant à l' occasion de la distribution des prix de 1929 de l'Institution des Chartreux de Lyon. Mis en page par Dominique Morin et tiré sur papier Gekril des papeteries de France, imprimé par Darantière à Dijon.(CO2)
Livres Anciens N. Rousseau
Nadine Rousseau
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Vitry-le-François, , 1859. Casier en bois blanc (36 x 26,5 cm) de 35 compartiments contenant chacun 5 planchettes mobiles en bois (4 x 2,8 cm) peintes en noir au pochoir recto verso (lettres et chiffres), couvercle.
Alphabet mobile inconnu des histoires de la pédagogie, composé par Jean-Eugène Chauré qui renouvela en 1859 le "Bureau typographique" inventé par Louis Dumas (XVIIIe siècle) - breveté seize ans avant la méthode Thollois établie avec le même matériel didactique qui connut un grand succès à la fin du XIXe siècle. Jean-Eugène Chauré, libraire à Vitry-le-François (Marne), sur lequel nous n'avons pas d'autres renseignements, est lui resté inconnu.« Usage du casier orthographique (feuillet imprimé contrecollé sous le couvercle, ndlr). On fera assembler les élèves devant le tableau noir au bas duquel on aura fait ajouter une tablette de quelques centimètres de largeur (…) Pour apprendre les lettres, l'instituteur en laisse une au fond de chaque case, et fait remettre en place toutes les autres qui se trouvent pêle-mêle sur une table, en ayant soin de les faire nommer par des enfants. Lorsque cet exercice a été répété assez longtemps, on vide le casier et on fait remettre en place toutes les lettres en ayant encore soin de les faire nommer au fur et à mesure qu'elles sont placées. Quand on commence à faire usage de la nouvelle ou de l'ancienne épellation, on a encore recours au casier, pour apprendre à l'enfant à former des syllabes. Et leçon lue, on lui en fait reproduire une partie et pour cela on lui fait former les syllabes avec les caractères mobiles, tantôt en lui laissant le livre sous les yeux, tantôt en lui dictant les mots qu'il a lus. Par ce moyen on obtient des succès remarquables, puisque l'enfant est forcé d'étudier et de se rendre compte, non seulement des mots mais encore des syllabes qui les composent et des lettres qui forment les syllabes. (…) Vitry-le-François, mars 1859. Chauré ».« Pédagogue de talent, Louis Dumas (1676-1744) imagina un apprentissage de la lecture sans douleur, les enfants jouant avec les lettres de l’alphabet, les assemblant pour former des mots, imitant ainsi l’imprimeur composant une page. Il appela son invention le "Bureau typographique" (…) son ouvrage majeur fut La Bibliothèque des Enfants qui parut en 1733. Bien après sa mort, le matériel didactique qu’il avait mis au point fut réédité en format individuel plus accessible. Jean-Gabriel Mérigot, éditeur parisien, sortit une nouvelle version du bureau typographique vers 1808. Il s’agit d’un coffret en bois aux dimensions fort réduites ayant les mêmes caractéristiques que le "Bureau" d’origine. (…) Dans les années 1880, Louis Thollois, ancien instituteur, créa une « méthode universelle de lecture, d’orthographe et de calcul au moyen de caractères mobiles ». Il s’agissait d’un matériel didactique utilisant un format collectif pour le maître et des casiers individuels pour les élèves. (…) Le fonctionnement de l’Alphabet mobile Thollois : le matériel est constitué d’un coffret en bois divisé en 40 compartiments contenant les lettres de A à Z et les chiffres de 0 à 9, imprimés sur des cartes de laiton recouvertes de papier. Le revers du couvercle porte des rainures pour que l’élève y dépose les cartes qui constitueront les sons, les syllabes, les mots ou les phrases demandées (…) » (Patrick Pluchot).Inconnu à Buisson, Dictionnaire de Pédagogie (article "Lecture", II, p. 1547) : « La méthode Thollois est une simple réédition du bureau typographique de Dumas et de la boîte typographique de l'abbé Gaultier » ; Patrick Pluchot Du bureau typographique à l’imprimerie scolaire [article in] Musée de la Maison d'école à Montceau-les-Mines.
Sans lieu (Genève, Jean Arnaud), 1607. 2 parties en 1 vol. in-12 de (12)-216 pp., 60 pp., vélin souple (reliure de l'époque).
Quatrième et dernière édition du pamphlet de Marc-Antoine Buttet avocat au Sénat et historiographe du duché de Savoie, publié une première fois en 1605 (Chambéry, Geoffroy Dufour) en réponse au Soldat françois de Pierre de L’Hostal afin de faire valoir les droits politiques du duc de Savoie sur Genève ; l'auteur y inséra des documents importants pour l'histoire de la cité, transcrit de nombreux extraits d'anciens titres qui prouvaient que les comtes et ducs de Savoie étaient souverains de Genève.Le succès fut tel qu'il fut réimprimé l'année suivante par l'imprimeur genevois Jean Arnaud (1553?-1608) à la fausse adresse de Bruxelles chez les héritiers de Jean Reguin, deuxième édition suivie la même année (1606) d'une troisième augmentée des extraits de la Première et Seconde Savoisienne - réimprimés dans la quatrième édition (1607) avec une pagination séparée sous le titre Discours digne de lecture servant d’apologie contre les faussetez, impertinences & calomnies du Cavalier Savoysien.« Les éditions subsistantes du Cavalier de Savoie contribuent davantage à éclairer les opérations illicites d’Arnaud ou d’autres Genevois. Des quatre éditions connues, trois semblent être d’origine genevoise ; il faudrait des recherches typographiques plus poussées pour mieux comprendre la parenté entre les différentes publications. La seconde édition publiée en 1606 avec la fausse adresse de "Bruxelles par les héritiers de Ian Reguin" correspond vraisemblablement à l’édition vendue par Arnaud à Paris. Contrairement aux éditions suivantes, la publication suit l’édition originale de Chambéry. En revanche les troisième et quatrième éditions de Chambéry ajoutent au Cavalier un Discours digne de lecture servant d’apologie contre les faussetez, une pièce apologétique originalement imprimée en 1600 et dirigée contre le duc Charles Emmanuel Ier. » [Jostock, Ingeborg, La censure négociée: le contrôle du livre à Genève 1560-1625, Genève Droz, 2007) p. 282].Pièce capitale pour l’histoire de Genève et de la Savoie au XVIIe siècle, au lendemain de l’Escalade - qui vit la victoire de la république protestante sur les troupes du duc de Savoie Charles-Emmanuel Ier le 12 décembre 1602 - dernier épisode de la lutte commencée en 1535 quand les Genevois chassèrent leur évêque, Pierre de La Baume, et érigèrent leur ville en république indépendante. Exemplaire partiellement dérelié, quelques rousseurs.Provenance : Famille des banquiers Tronchin établie au bord du Lac Léman avec l'étiquette "Bessinge" de leur bibliothèque - dont Jacob Tronchin (ex-libris manuscrit sur le titre) et Henry Tronchin, (ex-libris armorié sur le premier contreplat). Dufour, L'Imprimerie, les imprimeurs et les libraires en Savoie du XVe au XIXe siècle, p. 81 ; Laroche, Bibliotheca Aureliana, XXI, n° 9 (édition originale 1605) ; inconnu à Brunet qui cite du même les oeuvres poétiques ; Théophile Dufour, Notice bibliographique sur le cavalier de Savoie, le citadin de Genève et le fléau de l'aristocratie genevoise (Genève, Ramboz et Schuchardt, 1877) p. 7.
Le Livre contemporain et les Bibliophiles franco-suisses, 1969. In-folio, 82 pp., en feuilles, couverture originale illustrée d'une eau-forte
Édition illustrée des eaux-fortes originales de Pierre Lesieur. Un des 150 exemplaires tirés sur Grand vélin de Rives réservés aux sociétaires. On joint le menu du dîner du lancement de l'ouvrage, tenu le 21 octobre 1969, illustré de deux eaux-fortes de l'artiste. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, André Pralard, 1692. 4 vol. in-8 de (48)-638-(58) pp. ; (8)-470-(8) pp. ; p. 471-892-(19) ; (40)-676 ; (20)-664 (i.e. 660) pp., maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, tranches dorées (reliure de l'époque).
Première édition complète du Nouveau Testament de Port-Royal comprenant les "Réflexions morales" de Pasquier Quesnel. « Ces Réflexions morales du P. Quesnel, qui sont jointes à cette traduction, ont été condamnées par la cour de Rome, et ont donné lieu à une espèce de schisme dans l'Église gallicane, à cause de la persistance du parti janséniste à soutenir les propositions condamnées » (Brunet). Ces dernières avaient été publiées partiellement dès 1672, d'abord sur les Évangiles, sous le titre : "Abrégé de la morale de l'Évangile", puis en 1687, sur la fin du Nouveau Testament : "Abrégé de la morale sur les Actes des Apostres, des Epistres de S. Paul, des Epistres canoniques, et de l'Apocalypse". Belle impression sortie des presses d'André Pralard (1635-172.) avec sa marque typographique au titre : chaque tome a un titre propre, le tome II est divisé en 2 parties, la 2e ayant aussi un titre propre. Natif de Savigny, près de Lyon, Pralard fut en apprentissage à Lyon chez Jean-Antoine Huguetan de 1650 à 1657, travailla à Paris chez Charles Savreux quatre ans puis chez Claude et Pierre I de Bats. Pralard s'établit clandestinement à son compte avant 1668. Arrêté et embastillé du 15 mars au 1er août 1668 pour diffusion d'ouvrages jansénistes, il fut reçu libraire par lettre de cachet du 7 août 1669 malgré l'opposition de la communauté. Envoyé plusieurs fois en mission aux Pays-Bas pour négocier le retrait d'ouvrages licencieux et en province pour poursuivre des contrefacteurs, il était encore en activité en 1719. Bel exemplaire relié à l'époque en maroquin rouge janséniste.Brunet, V, 749 ; BnF, Bibles imprimées du XVe au XVIIIe conservées à Paris n°4175.
Genève, Paschoud, IX. In-8 de 219 pages, pleine basane brune totalement épidermée, dos orné de filets et fleurons dorés, demi pièce de titre rouge. Intérieur sans aucun défaut.
Edition originale de cette première biographie de l'illustre savant et alpiniste genevois, rédigée par un non moins célèbre naturaliste et météorologue genevois. Peu commun. A noter la façon dont le nom de Saussure est écrit, probablement l'influence de 1789, Genève étant alors encore française...