Pesme 1851, une feuille.
Reference : 87154
Portrait photographique de Victor Hugo réalisé par Paul Emile Pesme au format carte de visite sur papier albuminé, l'écrivain assis, la main droite sous le gilet. Cette posture de convenance, très usitée au XIXe, n'est pas particulière à la génération romantique, elle prend naissance au XVIIIe et sera conservée tout au long du XIXe ; c'était une posture commode et convenable pour la main, à une époque ou souvent les pantalons n'avaient pas de poche. "Il est assez ordinaire de poser le bras droit sur la poitrine ou sur l'estomac, en mettant la main dans l'ouverture de la veste, à cet endroit, et de laisser tomber la gauche en pliant le coude, pour faciliter la position de la main, sous la basque de la veste. En général, il faut tenir les bras dans une situation qui soit honnête et décente".Jean-Baptiste de La Salle,Les règles de la bienséance et de la civilité chrétienne, chapitre XI. Un exemplaire détenu par la maison de Victor Hugo, Hauteville House, Guernesey. Photographie contrecollée sur carton rigide. Timbre publicitaire au dos, Papèterie photographie Evimard, rue de Rivoli, 180. Un des premiers portraits de Hugo réalisé en studio. Ce tirage a été pris en 1851 ou 1852, juste avant l'exil de Victor Hugo à Jersey, le coup d'état de Napoléon III datant de décembre 1851. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Le Feu Follet
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1851, une feuille.
Portrait de Victor Hugo réalisé par Gilbert Louis Radoux sur papier albuminé. Par accord commercial, cette photographie sera exploitée et distribuée par Pierre Petit à Paris ; il semble que ce dernier ait pris une photographie de la photographie, l'exposition n'étant pas du tout la même et de moindre qualité. Un photographie libre. Petite trace de frottement sur quelques minimètres à droite du coude de Hugo. Beau tirage. La séance de pose Chez Radoux a certainement eu lieu le 5 mai 1861, à Bruxelles, quelques semaines avant d'achever Les Misérables, Hugo désirant visiter le site de Waterloo pour s'imprégner des lieux. Les tirages de cette séance montre pour la première fois un victor Hugo portant la barbe. C'est en janvier 1861, à la suite d'un violent mal de gorge, que l'écrivain décide de se laisser pousser la barbe?: «?Je laisse pousser ma barbe pour voir si cela me protégera contre les maux de gorge?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
Pierre Petit, Paris s.d. (1861), 6,2x10,2cm, une photographie contrecollée sur carton.
Photographie originale imprimée sur papier albuminé et contrecollée sur carton. Annotations manuscrites au dos. Toute première photographie de Victor Hugo barbu. C'est en janvier 1861, à la suite d'un violent mal de gorge, que l'écrivain décide de se laisser pousser la barbe?: «?Je laisse pousser ma barbe pour voir si cela me protégera contre les maux de gorge?». On trouve plusieurs occurrences à la célèbre barbe dans la correspondance de Victor Hugo?: Conclusion?: il faut qu'une tête d'homme soit bien belle, bien modelée par l'intelligence et bien illuminée par la pensée, pour être belle sans barbe ; il faut qu'une face humaine soit bien laide, bien irrémédiablement déformée et dégradée par les idées étroites de la vie vulgaire, pour être laide avec la barbe. Donc, laissez croître vos barbes, vous tous qui êtes laids, et qui voudriez être beaux?!?» (lettre à un destinataire inconnu, 1845) Outre l'aspect esthétique de cette métamorphose, il s'agit d'un véritable pied de nez aupouvoir impérial qui avait décrété l'interdiction de la barbe dans le corps enseignant. - Photos sur www.Edition-originale.com -