Chez Ladvocat , Paris 1826, 11x17,1cm, relié.
Reference : 86927
Edition illustrée d'un frontispice et d'un titre gravé agrémenté d'une vignette, parue trois ans après l'originale. Reliure en plein veau glacé brun, dos à cinq nerfs orné de multiples filets dorés et de petits fers en rosace, triple filet en encadrement des plats suivi d'un encadrement de languettes à froid, roulette dorée sur les coupes, gardes et contreplats de papier oeil de chat, toutes tranches dorées. Infimes frottements sur les mors, rousseurs éparses, seulement sur les premiers feuillets. Agréable exemplaire à toutes marges dans une élégante reliure du temps du livre le plus célèbre de la duchesse de Duras. Roman à succès célébré par Goethe, Ourika conte la tragique histoire d'une jeune Sénégalaise élevée dans l'aristocratie après la Révolution, succombant aux préjugés raciaux. Cet oeuvre pionnière marque "la première apparition connue d'une héroïne noire dans la littérature européenne" (Robin Mitchell). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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« Un best seller sous Louis XVIII » (Lucien Scheler in « Bulletin du Bibliophile », Paris 1988.) Paris, chez Ladvocat, libraire de Son Altesse Sérénissime Monseigneur Le Duc de Chartres, 1824. In-12 de 172 pp. Pte. déch. dans le coin sup. de la page 3 sans atteinte au texte. - [Accompagné de] : Edouard, par l’auteur d’Ourika. Paris, chez Ladvocat, libraire de S. A. R. Le Duc de Chartres, 1825. 2 volumes in-12 de : I/ (2) ff., 238 pp. ; II/ (2) ff., 225 pp., (1) f. de catalogue de l’éditeur, quelques rousseurs. Soit 3 volumes reliés en demi-veau rouge à petits coins, plats de papier rouge gauffré, dos lisses ornés de filets dorés hachurés, tranches jonquille mouchetées de rouge. Reliure de l’époque. 172 x 99 mm.
Éditions parues la même année que les originales, publiées « au profit d’un établissement de charité ». Carteret, I, p. 250 ; Vicaire, III, 535 ; Clouzot, p. 114 ; Vicaire, 535 ; Barbier II, 31 ; Quérard, II, 723 ; Brunet, II, 908. Première édition dans le commerce de ces deux œuvres. L'édition originale d’Ourika fut publiée la même année sans page de titre, imprimée par l'Imprimerie royale en petit nombre (25-40 ex.) pour les amis de la famille. Au verso du faux-titre, on peut lire « Publié au profit d'un établissement de charité ». « La duchesse de Duras (1778-1828), fille d’un capitaine de vaisseau, le comte de Kersaint, mort sur l’échafaud, émigre avec sa mère à la Martinique, puis se fixe à Londres où elle épouse le duc de Duras, un autre émigré. Elle rentre en France après le 18 brumaire, mais, pendant tout l’Empire, vit retirée avec son mari dans son château de Touraine, où elle n’a de relations avec le monde des lettres que son amitié pour Chateaubriand, et surtout pour Mme de Staël. Avec la Restauration, le duc de Duras est nommé maréchal de France et la duchesse rentrée à Paris, tient un salon littéraire assez fermé, où c’est en quelque sorte une consécration mondaine d’être admis. Elle publie ce roman très bien accueilli du public. » (Dictionnaire des auteurs, II, 78). « Sous la Restauration, le salon de Mme de Duras était un des plus brillants. ‘Bientôt, dit Sainte-Beuve, il se forma dans les boudoirs aristocratiques une petite société d’élite, une espèce d’hôtel de Rambouillet adorant l’art à huis clos…’. ». L’esclavage étant interdit sur le territoire français, une mode étrange se répandit dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle : des négrillons arrachés d’Afrique, qu’on sauvait pour ainsi dire de l’esclavage des colonies, étaient offerts ça et là à de riches aristocrates et à des bourgeois qui en faisaient les délices exotiques de leurs demeures ou de leurs salons. C’est ainsi qu’une fillette emmenée du Sénégal recevra une éducation aristocratique et finira sa vie comme religieuse dans un couvent parisien au début du XIXe siècle. C’est de son couvent que la religieuse Ourika, malade, confie à son médecin le chagrin qui a ravagé sa vie et l’a conduite au bord de la tombe. N’est-il pas toujours vrai que pour nous guérir, les médecins ont besoin de connaître les peines qui détruisent notre santé ? Ourika raconte donc son arrivée en France à l’âge de deux ans, son éducation et sa formation intellectuelle auprès de Madame de B. qui « s’occupait elle-même de ses lectures, guidait son esprit, formait son jugement ». Mais, à quinze ans, elle prend brutalement conscience de sa couleur comme le signe par lequel elle sera toujours rejetée, le signe qui la séparait de tous les êtres de son espèce, « qui la condamnait à être seule, toujours seule ! jamais aimée ! » La voilà donc une étrangère parmi ses semblables. Dans sa douleur, la douce compagnie de sa maîtresse et de ses deux fils ne lui sont d’aucun secours. « Je fus rapportée du Sénégal, à l’âge de deux ans par M. Le Chevalier de B. qui en était gouverneur. Il eut pitié de moi, un jour qu’il voyait embarquer des esclaves sur un bâtiment négrier qui allait bientôt quitter le port : ma mère était morte, et on m’emportait dans le vaisseau malgré mes cris. M. de B. m’acheta, et, à son arrivée en France, il me donna à Mme la marechale de B. sa tante, la personne la plus aimable de son temps… » Le charme d’Ourika, c’est que pour la première fois dans la littérature européenne – comme l’a déjà remarqué un romancier anglais – un écrivain blanc pénètre dans une conscience noire avec élégance et sincérité au point de permettre à des lecteurs blancs de s’identifier au personnage. La parution d’Ourika en 1824 procura à la duchesse de Duras l’un des plus grands succès du roman féminin. Instantanément à la mode, cette nouvelle brossait avec finesse l’Histoire d’une jeune esclave noire éprise du fils de ses protecteurs. « Un best seller sous Louis XVIII ». [Lucien Scheler in Le Bulletin du bibliophile, Paris, 1988]. La Duchesse de Duras acquit sa notoriété par de courts romans sentimentaux consacrés à des personnages marginaux et défavorisés par leur condition sociale, comme Edouard, amoureux de la fille de son protecteur. « Mme de Duras a construit un petit roman psychologique très fin et très gracieux, qui peut prendre place entre ‘Adolphe’ et ‘Dominique’ dans la tradition du roman psychologique français. La seule autre œuvre publiée de Mme de Duras est également une longue nouvelle ‘Ourika’ (1823). Ces deux petits chefs-d’œuvre sont injustement oubliés ». (Dictionnaire des Œuvres, II, 514-515). Bel exemplaire de cette réunion des deux grands textes de la Duchesse de Duras conservé dans une jolie reliure uniforme de l’époque. Provenance : ex-libris de la comtesse Victoire de Rigaud de Vaudreuil (1775-1851), épouse du gouverneur du Louvre et contemporaine de Mme de Duras.
Paris Librairie des Bibliophiles 1878. In-16 2 feuillets non chiffrés II-XXIII 2-61pp 1 feuillet non chiffré. demi chagrin violet, dos lisse orné de filets perlés, reliure de l'époque. Titre imprimé en rouge et noir. Exemplaire bien relié, imprimé sur beau papier par D Jouaust pour la collection des "Petits Chefs d'Oeuvres".
Achetée sur un navire négrier, Ourika a la chance de recevoir une excellente éducation. Elle prendra plus tard conscience que sa couleur de peau reste un obstacle à son bonheur. Amoureuse d'un jeune homme qui en épouse une autre, Ourika se retire dans un couvent où elle meurt prématurément.
Paris, Ladvocat, 25 mars 1824 (Imprimerie de J. Pinard) ; in-12 ; demi-chagrin bleu-marine, dos à nerfs orné de roulettes décoratives de style romantique, fleurons à froid, filet doré sur les plats, plats de couverture marron illustrés conservés, non rogné (reliure fin XIXe-début XXe) ; 172 pp. y compris le faux-titre et le titre ; au verso du faux-titre on lit "Publié au profit d'un établissement de charité".
(Vicaire, III-535). L'édition originale, imprimée juste avant celle-ci au début de 1824, ne fut tirée qu'à 25 exemplaires hors-commerce. Celle-ci est la première édition publique, rare aussi, du tout premier roman d'amour d'une jeune Sénégalaise noire, sauvée de l'esclavage et emmenée en France, qui aime secrètement un homme blanc ; Ourika avait passé son enfance dans une bonne famille, aimée, entourée, éduquée dans tous les domaines, elle avait reçu l'éducation d'une jeune fille de bonne famile. Avec l'adolescence, la dure réalité sociale et la barrière raciale s'imposèrent. Qui voudrait épouser une Négresse ? Quel avenir humain pouvait-elle espérer ? Amoureuse en secret, mais également désespérée de son état, elle avait décidé de se laisser mourir; l'issue, ou plutôt le refuge, elle le trouva en prenant le voile. Ce roman court mais très intense est la première tentative littéraire de pénétrer l'âme africaine, d'essayer de comprendre la psychologie d'un être totalement aimé et respecté par son entourage et pourtant seul à porter le lourd fardeau de la différence, différence qui l'exclut de fait de la vie de toute une société, malgré les idées de la Révolution française, idées qu'elle juge vaines face à la réalité des hommes et de la vie. Souvent, Ourika se demande s'il n'aurait pas mieux valu qu'on la laisse en Afrique ou en esclavage ; le problème du métissage est aussi courageusement évoqué, mais bien vite écarté.Née à Brest (1777 - 1828), Claire de Kersaint voit son père, amiral, guillotiné le 5 décembre 1793. Emigrée aux Antilles avec sa mère, elles reviendront ensuite en Suisse et à Londres où Claire épouse Amédée Bretagne-Molo Durfort de Duras en 1797. Rentrée en France en 1801, elle fera la connaissance de Chateaubriand et ouvrira un salon aux Tuileries, fréquenté par Humbold, Cuvier, Talleyrand, Madame de Staël, Balzac, Lamartine, Delphine Gay, Juliette Récamier, etc. Petite auréole claire dans l'angle supérieur et petites rousseurs éparses, sinon exceptionnel exemplaire avec sa couverture d'origine, qui porte la date du "25 mars 1824", date non reprise au titre, qui est la marque d'authentification de cette première édition publique, non rognée, tel que parue, avec une reliure sur brochage.
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Paris, Ladvocat, 1824 in-16, 172 pp., broché sous couverture imprimée. Rousseurs.
Rare seconde édition, et la première mise dans le commerce.L'originale, sortie des presses de l'Imprimerie Royale la même année, fut tirée à très petit nombre. Elle ne compte que 84 pp. in-12.Ce premier roman de la duchesse de Duras (1777-1828), la grande amie de Mme de Staël et de Chateaubriand, relate l'amour malheureux d'une jeune esclave Sénégalaise pour le petit-fils d'une famille aristocratique qui l'avait recueillie et élevée. L'originalité du sujet et la délicatesse de ton firent de Ourika un des romans les plus célèbres de la Restauration. De fait, c'est le tout premier texte de notre littérature à s'intéresser aux relations interraciales, et il rentre dans la curieuse prédilection de l'auteur pour les situations de marginalisation sociale, très en avance sur les tendances du roman de son temps.Vicaire III, 535. Escoffier, 497. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Chez Ladvocat, 1825. 2 feuillets. 238 pages. 2 feuillets. 225 pages. 1 feuillet. 1 feuillet blanc. (17x10 Cm). Demi-veau noir. Dos lisse doré. Manque le deuxième plat. Charnière fendue. Manque de cuir au dos. Rousseurs. Pages legèrement brunies. Après le succès d'Ourika, la duchesse de Duras entreprit ce second roman sur le même thème de l'amour rendu impossible par des raisons sociales. Edouard est un enfant d'extraction modeste adopté par une famille de nobles. Il tombe amoureux de sa sœur adoptive, ce qui le conduit à quitter son milieu d'aption pour partir à la guerre…