Albin Michel, Paris 2012, 13x20cm, broché.
Reference : 85966
Edition originale sur papier courant. Agréable exemplaire complet de sa jaquette illustrée . Envoi autographe signé d'Amélie Nothomb à deux femmes prénommées Constance et Sophie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Plon 1984 1984. Michel Brice: Brigade mondaine-La folie de barbe-bleue/ Plon 1984
Bon état
Points 1999 1999. Thierry Gandillot - La chambre de Barbe-Bleue / Points 1999
Bon état
Plon 1984 1984. Michel Brice: La folle de barbe-bleue/ Plon 1984
Bon état
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847),- Julien, Bernard-Romain (Bayonne, 16–11–1802 - Bayonne, 03–12–1871), dessinateur-lithographe
Reference : 25914
(1833)
1833 La Caricature politique, morale, littéraire et scénique - 1833- Lithographie- Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm- Hauteur: 20.3cmx Largeur: 23.7cm- Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 11 avril 1833 (Planche n°263)- Titre en ht au centre : « Barbe bleue, blanche, rouge. » ; légende en bas au centre : « La presse, ma sœur, ne vois-tu rien venir ? – je ne vois que le soleil de Juillet qui poudroie et l’herbe des // tombeaux qui verdoie. – Presse, ma sœur, ne vois-tu rien encore ? – je vois deux cavaliers qui viennent // au galop, portant une bannière. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°127. », en ht à dte : « Pl. 263. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue furstemberg N°6. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « G. = et Jn » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Bernard-Romain Julien, lithographe ?]- Inscription - Sur la feuille volante posée à terre à côté de la Constitution : « LOI ,qques taches.
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847),Attribué à Julien, Bernard-Romain (Bayonne, 16–11–1802 - Bayonne, 03–12–1871), dessinateur-lithographe- Louis-Philippe, vu de dos mais reconnaissable à son toupet et à ses favoris, tient l’incarnation de la « constitution » (sous les traits d’une femme dont les jambes sont liées par une corde) par les cheveux. Il la traîne par terre et s’apprête à la poignarder de la main dte. La scène se déroule sur le balcon d’un palais aux allures de forteresse médiévale. A gche, une porte ouverte laisse entrevoir l’intérieur d’un cachot dans lequel on distingue deux personnes enchaînées. L’une est une femme portant le bonnet phrygien. Deux autres femmes sont allongées par terre, sans doute mortes. Au-dessus de la porte, un linteau décoré d’une tête de mort au centre, de poires, d’une lyre et d’une paire de ciseaux ouverte. A dte, sur le balcon d’une autre tour une sentinelle observe les environs. Elle sonne la trompette de la « TRIBUNE », journal républicain, et tient dans une main celle du « NATIONAL », journal contestataire du régime également. Cette sentinelle est l’incarnation de la presse, annonçant au roi l’arrivée prochaine de la république, représentée sous la forme de deux cavaliers s’approchant du château, représentés dans la partie dte de la composition. L’un d’eux porte une bannière mentionnant « REPUBLIQUE ». La pl. montre que le peuple est prêt à se battre pour défendre ses droits, notamment ceux contenus dans la Constitution et qui sont bafoués par le régime en place. La pl. se réfère à Barbe bleue, conte de Charles Perrault (1697). Barbe bleue envisage de tuer son épouse, laquelle prie pour éviter cette exécution. Sa sœur, Anne, l’assiste et, se trouvant en haut d’une tour, guette ses frères venus pour la sauver. La sœur d’Anne demande à cette dernière : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? », et Anne lui répond « Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie ». La pl. propose une parodie du conte : Barbe Bleue est incarné par Louis-Philippe, qui veut tuer la Constitution. Le rôle de la protectrice Anne est endossé par la presse, guettant les chevaliers de la liberté venus délivrer la Constitution en apportant la république. Les paroles contenues dans la légende sont également adaptées à la situation que la pl. veut dénoncer (« le soleil » devient « le soleil de Juillet » et « l’herbe » devient « l’herbe des tombeaux »). Barbe Bleue devient alors Barbe bleue, blanche et rouge, en référence au drapeau tricolore. A noter : sur cette pl. en n/b, seule la barbe de Louis-Philippe est colorée en rouge.
Les sept femmes de la barbe-bleue et autres contes merveilleux d'Anatole France de l'académie française à la Librairie des Amateurs A. Ferroud en 1921. Édition originale en vélin d'arche. Le livre est illustré en couleurs de G.-A. Mossa . Le livre mesure 19x25 cm et pèse 1,200 kg (c) pour 244 pages. Reliure cartonnée sous emboîtage. Le livre est en très bon état.
Qui ne connaît le conte où Charles Perrault relate comment la femme d'un seigneur surnommé Barbe-Bleue échappe au sort infligé par lui à ses six précédentes épouses? Barbe-Bleue a été voué à l'exécration générale sur la foi de ce texte, mais la raison commande de ne rien croire sans preuve et Anatole France feint d'avoir trouvé la vérité sur Les sept femmes de la Barbe-Bleue - alias Bernard de Montragoux, châtelain des Guillettes, homme calomnié s'il en fût. Jugez-en sur son récit tout pétri 'd'inventions enrobées dans une prose musicale et précise, inspirée des poètes grecs et latins.." Anatole France est passé maître dans l'art des biographies apocryphes, il le démontre aussi dans Le Miracle du grand saint Nicolas, évêque de Trinqueballe en Vervignole, mais ce serait limiter son talent que de le réduire à celui d'inventeur de variations si réussies soient-elles: on y sent toujours pointer 'l'ironie d'un esprit sceptique qui aiguise sa verve aux dépens des travers humains. ' C'est visible dans les tribulations de Nicolas et plus encore dans la quête satirique de la Chemise, où deux serviteurs d'un roi neurasthénique cherchent pour le guérir la chemise d'un homme heureux. Cet esprit sceptique n'hésite d'ailleurs pas à se moquer du scepticisme même, à preuve le quatrième des contes merveilleux contenus dans ce volume : la très malicieuse Histoire de la duchesse de Cicogne et de M. de Boulingrin, qui dormirent cent ans en compagnie de la Belle-au-Bois-dormant.