s.l. [ca 1952], 21x27cm, une feuille.
Reference : 84964
Lettre autographe signée de Jean Giono (9 lignes à l'encre noire) adressée à Roger Nimier. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. "Cher Nimier, merci de votre lettre ; et de me laisser espérer votre venue. Je pense à vous signaler tout de suite que je serai absent lundi 9 et mardi 10. A part ces deux jours vos collaborateurs peuvent venir quand ils voudront. Mon amitié. Jean Giono." Lettre très visuelle portant la belle signature de Jean Giono. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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s.l. [ca 1952], 21x27cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Jean Giono (8 lignes à l'encre noire) adressée à Roger Nimier. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Cher Nimier, votre lettre expresse me surprend. On vous a adressé un texte par paquet recommandé il y a quelques jours. La suite vous parviendra. C'est intitulé : Angelo à Milan. Dites moi si vous l'avez reçu et si ça vous va. L'amitié. Jean Giono." Lettre très visuelle portant la belle signature de Jean Giono. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris 23 Décembre 1954, 12,2x20,2cm, une page + une enveloppe.
Lettre autographe signée de Marie Laurencin adressée à Roger Nimier, 15 lignes rédigées à l'encre noire, enveloppe jointe. Pliures inhérentes à la mise sous pli. Marie Laurencin répond favorablement à une requête de Roger Nimier lui ayant proposé d'illustrer un de ses textes à paraître dans la revue Le Nouveau fémina : "Cher Roger - Je veux bien vous illustrer une nouvelle si j'en suis capable." et refuse d'être phographiée à son âge : "... je ne veux pas être photographiée à 71 ans ou alors morte..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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s.d. (circa 1955), 13,5x21cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Jean Giono adressée à Roger Nimier (11 lignes à l'encre noire) dans laquelle il justifie son retard à une demande d'article que lui a soumis l'auteur du Hussard Bleu. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. "Pour Mars, ça me paraît difficile. Au surplus, je n'ai pas le texte et j'ai oublié mes anciennes lectures.", mais Jean Giono ne renonce pas à toute production : "... je vais m'efforcer de faire quelque chose pour Arts." Il se réjouit également de la parution d'un nouvel ouvrage d'Antoine Blondin, grand ami de Roger Nimier (probablement la sortie en librairie de L'humeur vagabonde (en 1955) ou d'Un singe en hiver (en 1959) par un tonitruant : "Enfin Blondin ! " - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Laval 23 octobre 1956, 13,5x21cm, 2 feuillets + une enveloppe.
Longue et exceptionnelle lettre autographe signée d'Antoine Blondin adressée au hussard Roger Nimier à son domicile rue de Coëtlogon. Blondin prévoit un festin gargantuesque et détaille par le menu tous les vins qu'il prévoit de servir en fonction de chaque convive, tout en lançant d'amusantes remarques sur l'ontologie alcoolique de l'Homme : "Si tu avais simplement lu "Tiens, voilà du Bouddha !" d'Hubert Robert tu saurais : [...] que cet homme dualiste, sans unité intérieure, a besoin de Bourgogne et de Bordeaux". 56 lignes sur deux feuillets rempliés. Enveloppe jointe. Publiée dans À mes prochains:lettres, 1943-1984, éd. Alain Cresciucci, 2009, p. 84. Belle manifestation de l'esprit anarchiste qui dirigeait les pas souvent imbibés d'Antoine Blondin, et de la fraternelle et tonitruante amitié qui l'unissait à Roger Nimier. Dans cette superbe missive à son cher "Pomme à l'eau" Nimier, l'écrivain prépare une sauterie mémorable. Le buveur invétéré, qui effrayait ses convives par ses frasques avinées, avaitaffirmé :"Je ne suis pas un écrivain qui boit, je suis un buveur qui écrit".Il paire dans la lettre une quantité impressionnante de vins avec les mets du repas ; pensant à ses convives, il prend soin d"ajouter : "Question des vins, il faut compter avec les personnalités, ne pas travailler dans l'absolu, chercher des rimes. Je crains que Popaul n'ait le chanfrein un peu porté sur le bouquet cosmopolite, dans le genre cocktail extra-chlorydrique à se faire éclater l'ampoule de Vater". Très prévenant avec ses futurs hôtes, il adapte son marathon oenologique : "Considérons donc que le champagne de dessert [...] qui sent un peu la première communion, sauf s'il est administré en injections, risquerait d'indisposer le premier et d'achever le second. Proscrivons jusqu'aux cigares, puisqu'aussi bien nos lascars ne sont pas assez adultes pour se déglacer avec les bières." Il s'épanche sur les Sylvaner suisses, les Sauternes, et achève la lettre par un magistral bon mot sur les plus grands Médoc : "N'oublie pas, pourtant, qu'à côté de Margaux, il y a Lafite et que Latour n'est jamais loin. Tu as peut-être carencé rapidement sur les Côtes de Nuits ? Et pourquoi pas les deux ?" A propos de la profonde amitié que Blondin témoignait à Roger Nimier et du mythe des Hussards, l'auteurdéclara à Emmanuel Legeard qui l'interrogeait :«Ce sont les "hussards" qui sont une invention. Une invention "sartrienne". En réalité, l'histoire, c'est mon ami Frémanger, qui s'était lancé dans l'édition, qui avait un seul auteur, c'était Jacques Laurent, et un seul employé, c'était moi. Laurent écrivait, et moi je ficelais les paquets de livres. Donc on se connaissait, on était amis, et d'autre part... d'autre part, Roger Nimier était mon meilleur ami. Nimier, je le voyais tous les jours. Je l'ai vu tous les jours pendant treize ans. Mais Laurent et Nimier ne se fréquentaient pas du tout. Ils avaient des conceptions très différentes. On n'a été réunis qu'une seule fois. On s'est retrouvés rue Marbeuf, au Quirinal, pour déjeuner. On a discuté de vins italiens et de la cuisson des nouilles. Pendant deux heures." Superbe missive de Blondin, le prince de la picole qui s'improvise en sommelier loufoque. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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s.l. [ca 1952], 21x27cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Jean Giono (14 lignes à l'encre noire) adressée à Roland (Laudenbach) qui anime conjointement la revue Opéra avec son ami Roger Nimier. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Cher Roland, j'y pense : Voulez-vous quelque chose pour Opéra ? de qualité, d'assez sensationnel et qui fuisse faire sept à huit numéros, peut-être plus, à votre gré ? Le Journal. Le Journal de 1936 à 1949. Si cela vous plait, parlez en avec Nimier, pensez à un chiffre, proposez le moi (ça ira sûrement) et c'est d'accord. Il y en a déjà pas mal de tapé ! Tout le journal l'être dans un mois. On pense à votre venue et on vous embrasse tous. Jean Giono." Lettre très visuelle portant la belle signature de Jean Giono. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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