Fayard, Paris 1994, 15,5x23,5cm, 2 volumes brochés.
Reference : 81742
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Agréable exemplaire. Envoi autographe signé d'Elisabeth Roudinesco àsonami le philosophe Dominique Lecourt : "Pour Dominique, cette soutenance. Amicalement Elisabeth." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Le Feu Follet
Edition-originale.com
31 rue Henri Barbusse
75005 Paris
France
01 56 08 08 85
Nos ouvrages sont complets et en bon état, sauf indications contraires. Nos prix sont nets. A partir de 30 €, les envois se font en recommandé avec A. R. Le port est à la charge du destinataire. Les réservations par téléphone ne pourront dépasser 72 h.
Précieux exemplaire relié aux armes et au chiffre de Henri-Jacques-Nompar de Caumont. Paris, Guillaume Le Noir, 1587. [A la suite :] Paris, Guillaume Le Noir, 1586. In-4 de : I/ (1) f.bl., (4) ff. pour le titre, l’épitre et la table, 128 ff. ; II/ (8) ff. pour le titre ; l’avant-propos et la table, 40 ff., (1) f.bl. Restauration à l’angle inférieur droit du premier feuillet. Relié en plein veau marbré de la fin du XVIIe siècle, armes dorées frappées au centre des plats, dos à nerfs orné d’un chiffre couronné répété dans les caissons, pièce de titre en maroquin rouge, coupes décorées, tranches mouchetées. 225 x 150 mm.
I/ Intéressante étude généalogique menée au XVIe siècle par l’historien grec Étienne de Chypre sur les origines de sa famille. Brunet, III, 1239. Etienne de Lusignan, qui ne cache pas son mépris pour les légendes relatives à l’origine de sa famille, propose d’en trouver la source bien avant Mélusine, qu’il ne situe qu’à la onzième génération. « Le mot « généalogiste » apparaît dans la langue française au milieu du XVIIe et pas moins de 130 généalogies, légendaires et historiques ont été publiées, selon Lenglet de Fresnoy, durant la première modernité en France… La noblesse apprécie ces généalogies qui entretiennent le culte de la lignée, au même titre que l’héraldique. Cet usage massif mais ambivalent de la recherche des ancêtres a conduit les historiens à en rechercher la signification. On a longtemps vu dans cet engouement généalogique une crise de la noblesse, matérielle et identitaire, aujourd’hui fort contestée. Concurrencée par la montée des officiers, discréditée lors des guerres de religion, incapable enfin d’apparaître comme détentrice de la vertu, la grande noblesse opérerait avec le concours de la monarchie un blocage social en se repliant sur son sang… Comme le souligne le dominicain Étienne de Chypre, la fonction de ces généalogies pour les familles est de ‘se montrer presque avoir été de toute éternité’. » (J.-M. Le Gall, Vieux saint et grande noblesse à l’époque moderne : Saint-Denis, les Montmorency et les Guise, Revue d’histoire moderne et contemporaine). Les Lusignan étaient une dynastie féodale du Poitou, peut-être apparentée à celle des Lusignan de l'Agenais, rendue célèbre par la légende de Mélusine. On en connaît mal l'origine, et la suite n'en est sûre qu'à dater du Xe siècle (vers 967). On cite : Hugues IV, dit le Brun (jusque vers 1030); Hugues V, tué traîtreusement en 1080; Hugues VI, dit le Diable, qui prend part à la première croisade Hugues VII, qui suit Louis VII en Orient; enfin Hugues VIII, duquel descendent, d'une part, les comtes de la Marche et d'Angoulême; d'autre part, les rois de Chypre et de Jérusalem et, par ces derniers, les Lusignan de la Petite-Arménie. L’épitre dédicatoire du présent ouvrage est adressée à François de Luxembourg, Duc de Piney. Le premier texte est illustré au verso de la table d’un beau bois gravé à pleine page représentant Mélusine portant les blasons des Lusignan rois de Jérusalem, Chypre et Arménie et des Luxembourg empereurs rois de Bohême et Hongrie. « Le chapitre XXVIII traite « Du nom de Lusignan ». Le père de Lusignan a rencontré le défunt Postel qui lui a proposé du nom de sa famille une étymologie qu’il considère d’un œil critique. ‘Le divisant en ces deux mots Lusi gnan : et que Lusi signifiait dessus, et gnan, amandier, comme si eusté à dire ‘dessus l’amandier’ ; et pour ce que l’amandier est communément haut de nature, et le premier des arbres qui porte fleur, et ce qui est par-dessus, a ceste occasion se peut dire avoir la domination sur les choses les plus hautes, ainsi il disait que ce mot Lusignan signifiait superintendant et quasi supérieur à toutes choses’. Aux objections du Père de Lusignan qu’il n’y eût jamais de Juifs autrefois en Poitou, Postel répond que les Juifs furent très tôt dispersés et que les Poictevin, Goths, Vandales, Huns, … sont sortis des Scythes septentrionaux, issus des dix tribus d’Israel. » (Gaignebet, A plus hault sens, p. 456).II/ Rare édition originale du second texte, dans lequel Lusignan énumère les divers prétendants au titre, à la couronne et à la possession du royaume de Jérusalem. « Etienne de Lusignan est un historien grec né en 1537 à Nicosie (île de Chypre), mort en 1590. Il entra dans l’ordre de Saint-Dominique, et changea alors son nom de baptême Jacques contre celui d’Etienne. En 1570 il vint à Rome, et l’île de Chypre ayant été envahie par les Turcs l’année suivante, il séjourna quelque temps à Naples, d’où il vint en 1577 à Paris. Il demeura dix ans dans cette ville. Le 27 avril 1578 le pape Sixte-Quint le fit évêque titulaire de Limisso. » (Biographie générale, 31, 278). Précieux exemplaire relié aux armes et au chiffre de Henri-Jacques-Nompar de Caumont, duc de la Force, pair de France, né le 5 mars 1675, mort le 22 juillet 1726. « Il fut enlevé à ses parents qui étaient protestants pour être élevé au collège des Jésuites ; il devint même un fougueux persécuteur des réformés en Saintonge et en Guyenne, lorsqu’il eut été nommé colonel d’un régiment ; à la mort de son père, survenue en 1699, le duc de Caumont hérita du titre de duc de la Force et de la dignité de pair de France ; reçu membre de l’Académie française le 18 janvier 1715, nommé vice-président du conseil des finances en 1716, puis membre du conseil des régences, il favorisa l’adoption du système de Law. Il mourut le 21 juillet 1726. Il avait épousé Anne-Marie de Beuzelin de Bosmelet le 18 juin 1698, dont il n’eut pas d’enfant ». (Olivier, planche 1726 ; Guigard, Armorial du Bibliophile, 120-121).
Paris, Librairie de Firmin-Didot et Cie, 1878-79-81, Tome IX, Deuxième partie en 2 volumes in-folio de 350x260 mm environ,(2) ff., xi-1088 pages (pagination continue sur les 2 volumes), demi chagrin chocolat, dos à 5 nerfs portant titres et tomaison dorés sur pièces bordeaux, tranches mouchetées. Des rousseurs, mouillures dans la marge (tome 1), trace d'humidité dans la marge interne du tome 1 (p. 485 à 495), des épidermures sur les mors-peaux, frottements sur le cartonnage, sinon bon état. L'ouvrage devait être publié en 30 livraisons, seuls ont paru les T. IV, le T.IX, parties 1 et 2.
Pol Potier, baron de Courcy (26 janvier 1815 à Landerneau - 29 avril 1891 à Saint-Pol-de-Léon) est l'auteur de l'ouvrage de référence sur les familles nobles de Bretagne pendant l'Ancien Régime. Son uvre, Nobiliaire et Armorial de Bretagne est paru en trois tomes à partir de 1862 et l'ouvrage reste une référence, même s'il contient un certain nombre d'erreurs dues à l'ampleur de la tâche accomplie.Il fit publier de nouvelles éditions de l'"Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France" du père Anselme en 1868 et en 1890. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Estienne Loyson, 1664-1668. In-4, rel. post. (fin XIXe), demi-basane blonde, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre de cuir vert ; [8]ff.-711pp.-[4]ff., (manque les pp. 317 à 322), 11 pl. de blasons gravés ; [2]ff. puis pages 284 à 576, (sans aucun manque, naturellement, ainsi que tous les exemplaires ; il y a d'ailleurs de nombreux sauts de chiffrage au premier texte également), manque la garde bl. inf.
Cet ouvrage traite du blason, des ordres militaires, des sacres, de qq. généalogies notamment celles des maisons de Lorraine et de Savoie. (Saffroy, I-2235). Page de titre remontée, (petit manque angulaire), discrètes restaurations à qq. planches, bonne condition. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
Paris, 1814. In-8, rel moderne plein-veau fauve, dos à nerfs, titre doré.
Ouvrage toujours estimé malgré des erreurs et des lacunes, les généalogies étant de valeur inégale. Tome II seul, (de 1814), qui outre les généalogies de plus de 125 familles, contient les noms des personnes des deux sexes qui ont été admises aux honneurs de la cour et présentées au roi depuis 1779 jusqu'en 1789. Bel ex. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
A Paris, A la Librairie Bachelin-Deflorenne, 1872-1875. 20 vol. in-8, tables, demi-veau blond, dos à nerfs (reliure de l'époque).
Réimpression de l'édition originale publiée à Paris, au Bureau du Nobiliaire Universel, entre 1814 et 1843.« C'est le plus vaste répertoire généalogique et nobiliaire concernant la France, que nous ayons » (Guigard). « Cette édition a été publiée à raison de deux fascicules par volume, sauf le t. XX qui en comporte trois (…) Quoique renfermant bien des erreurs, cet ouvrage est assez estimé. Les familles traitées sont fort diverses (…) Ont collaboré à ce livre Courcelles, l'abbé de Lespine, de Saint-Pons, Lainé, La Chabeaussière » (Saffroy). Le volume XX comprend un chapitre sur l'ordre de Malte : grandes dignités, Liste des commanderies, grands-croix héreditaires, chevaliers de Malte etc., suivi d'une Table Générale des Généalogies contenues dans les Vingt Volumes. Un XXIe volume qui manque souvent, fut publié en 1877.Très bon exemplaire grand de marges, imprimé sur papier vergé. Quelques défauts aux coiffes.Saffroy III, 34246 ; Guigard, 3318.