Charpentier, Paris 1880, 12x19cm, relié.
Reference : 81032
Édition définitive, en partie originale, un des 100 exemplaires numérotés sur hollande, seuls grands papiers après 10 chine. Ouvrage illustré, en frontispice, d'un portrait gravé sur chine de Gustave Flaubert. Il s'agit de la toute dernière version de Madame Bovary, entièrement revue et corrigée par Gustave Flaubert un an avant sa disparition pour laquelle il apporta 1200 corrections. A la suite du tete, des pages387 à 470, sont présentes les pièces du procès intenté à Gustave Flaubert en 1857 intitulées Réquisitoire, Plaidoirie et Jugement du procès intenté à l'auteur devant le Tribunal correctionnel de Paris, audiences des 31 janvier et 7 février 1857. Reliure en plein maroquin vert sapin, dos à cinq nerfs comportant quelques restaurations, sertis de pointillés dorés et orné de caissons richement décorés, dentelle dorée en queue, roulette dorée sur les coiffes (quelques petits accrocs sur celle de tête), plats estampés d'une large dentelle dorée, double filet doré sur les coupes (un petit accident sans manque sur celle du plat supérieur), gardes et contreplats de papier à la cuve, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, gardes suivantes de papier à la cuve, toutes tranches marbrées et dorées, élégante reliure signéePetit et Trimoullier successeur de Simier. Une tache claire au dos d'une garde de papier à la cuve avec claire décharge sur la page en regard. Très bel exemplaire de l'édition définitive de l'un des textes les plus importants de la seconde moitié du XIXème siècle établi dans une magnifique reliure de Petit. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Rouen Alinéa Point de Vues Brunet 2007 Rouen, Alinéa, Point de Vues, Elisabeth Brunet, 2007, 490 pour les deux premier volumes et 63 p. pour le troisième, fac-simile de l'édition-témoin (dans laquelle Flaubert, "désireux d'éterniser la bêtise du Censeur, reporte une par une les corrections exigées et commente la suppression imposée de quelques scènes-clés), brochés, environ 18x12cm, premiers plats insolés, bon état.
Volume 1 et 2 : Madame Bovary / Volume 3 : Madame Bovary, la censure et l'oeuvre. Madame Bovary : l'exemplaire-témoin par Yvan Leclerc. Lettres Notes inédites de Flaubert. Extraits des pièces du procès. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
[Madame Bovary] Pannetier, Odette ; Carco, Francis ; La Fouchardière, Georges de ; Lacretelle, Jacques de ; Sennep
Reference : 111656
(1933)
Paris, R. Dacosta-Hépatrol 1933 In-8 23,5 x 16 cm. En feuillets sous étui orné d’une vignette, couverture à rabats, titre en vert sur le dos et le premier plat orné d’une vignette identique à celle de l’étui, 80 ff., illustrations de J. Hémard, A. Galland, J. Sennep, Roubille et H. Hamon, table des matières. étui terni, ouvrage frais.
Contient : Madame Bovary ou le sexe-appeal en Province - Un drame de la vie provinciale - Miss Normandie - Une arrière-petite-cousine de Madame Bovary - Emmeline ou l’autre Bovary. Bon état d’occasion
Rouen, coédition Alinéa, E. Brunet, Point de Vues, 2007. Deux volumes de 240 et 264 pp. sur centaure 90 g. pour le texte, accompagnés d'une plaquette de 64 pp. sur le même papier:" Madame Bovary : la censure et l'oeuvre". Notice d'Yvan Leclerc, lettres de Flaubert, note inédite de Flaubert à maître Senard, reproductions de pages manuscrites, extraits du réquisitoire, de la plaidoirie et des arrêtés du jugement. Broché sous emboîtage, couvertures vertes à l'identique de l'édition originale.
Du 1er octobre au 15 décembre 1856, la Revue de Paris publie dans six numéros consécutifs un roman inédit, Madame Bovary. Cette Revue a exigé de son auteur des coupes et censuré certaines scènes. S'en sont suivis un procès pour outrage aux bonnes moeurs et à la morale publique et religieuse puis un acquittement. Dès qu'il reçoit l'un des volumes de l'édition originale en avril 1857, Flaubert, désireux d'éterniser la bêtise du Censeur, reporte une par une les corrections exigées et commente la suppression imposée de quelques scènes-clés : la noce, les comices, le fiacre, le pied-bot. Il procède très minutieusement. Au crayon d'abord, il met les passages concernés entre crochets ; il barre d'un trait horizontal les fragments courts, d'une croix de Saint-André les plus longs. Puis, à l'encre, il encadre presque toujours le morceau visé et, quelquefois, il repasse à la plume sur les rayures au crayon. Paradoxe de la rature, ce qui immédiatement saute aux yeux, c'est la violence de la mutilation : parce que le Censeur transforme le mot raturé en trait saillant, lui donnant une force qu'il n'avait pas initialement dans le corps du texte. Et c'est presque une autre Madame Bovary que l'on découvre, une Bovary décolorée, aseptisée, une Bovary de bon goût, enfin acceptable, privée de son immoralité supposée : immoralité de mot - tout ce qui touche à la chair, à la physiologie est épinglé par le Censeur - immoralité de situation, comique de caractère atténué. Premier écrivain sans doute dans l'histoire littéraire à inscrire rétrospectivement dans le corps même du livre l'un des moments douloureux de sa genèse, Flaubert montrait volontiers cet exemplaire-témoin à ses amis. Cent cinquante ans plus tard, grâce à ce fac-similé, son objectif est désormais atteint : faire sortir la censure du cadre privé du manuscrit afin que la postérité puisse juger.
Rouen, Alinéa, Elisabeth Brunet, Point de vues, libraires-éditeurs, 2007, 2 volumes in-12 (18,5 x 12 cm) brochés de 240 et 264 pages sur papier Centaure 90 g. et une plaquette de 64 pages sur le même papier : Notice dYvan Leclerc, lettres de Flaubert, note inédite de Flaubert à Maître Senard, reproductions de pages manuscrites, extraits du réquisitoire, de la plaidoirie et des arrêtés du jugement. L'ensemble des 3 volumes sous emboîtage cartonné.
Epuisé. Tirage à 2 000 exemplaires du fac-similé de lexemplaire de la Bibliothèque Historique de la ville de Paris annoté et corrigé par Gustave Flaubert, Madame Bovary, moeurs de province. Du 1er octobre au 15 décembre 1856, la Revue de Paris publie dans six numéros consécutifs un roman inédit, Madame Bovary. Elle a exigé de son auteur des coupes et censuré certaines scènes. Sen sont suivis un procès pour outrage aux bonnes moeurs et à la morale publique et religieuse puis un acquittement. Dès quil reçoit lun des volumes de lédition originale en avril 1857, Flaubert, désireux déterniser la bêtise du Censeur, reporte une par une les corrections exigées et commente la suppression imposée de quelques scènes-clés : la noce, les comices, le fiacre, le pied-bot. Il procède très minutieusement. Au crayon dabord, il met les passages concernés entre crochets ; il barre dun trait horizontal les fragments courts, dune croix de saint-André les plus longs. Puis, à lencre, il encadre presque toujours le morceau visé et, quelquefois, il repasse à la plume sur les rayures au crayon.Paradoxe de la rature, ce qui immédiatement saute aux yeux, cest la violence de la mutilation : parce que le Censeur transforme le mot raturé en trait saillant, lui donnant une force quil navait pas nécessairement dans le corps du texte. Et cest presque une autre Madame Bovary que lon découvre, une Bovary décolorée, aseptisée, une Bovary de bon goût, enfin acceptable, privée de son "immoralité" supposée : immoralité de mot - tout ce qui touche à la chair, à la physiologie est épinglé par le Censeur - immoralité de situation, comique de caractère atténué. Premier écrivain sans doute dans lhistoire littéraire à inscrire rétrospectivement dans le corps même du livre lun des moments douloureux de sa genèse, Flaubert montrait volontiers cet exemplaire-témoin à ses amis. Cent cinquante ans plus tard, grâce à ce fac-similé, son objectif est désormais atteint : faire sortir la censure du cadre privé du manuscrit afin que la postérité puisse juger.
Rouen, Alinéa, Elisabeth Brunet, Point de vues, libraires-éditeurs, 2007, 1 fort volume in-12 (18,5 x 12 cm) broché, imprimé sur papier vergé de Rives, et une plaquette de 64 pages sur le même papier : Notice dYvan Leclerc, lettres de Flaubert, note inédite de Flaubert à Maître Senard, reproductions de pages manuscrites, extraits du réquisitoire, de la plaidoirie et des arrêtés du jugement. L'ensemble des 2 volumes sous emboîtage cartonné.
Tirage de tête, l'un des 150 exemplaires du fac-similé de lexemplaire de la Bibliothèque Historique de la ville de Paris annoté et corrigé par Gustave Flaubert, Madame Bovary, moeurs de province. Du 1er octobre au 15 décembre 1856, la Revue de Paris publie dans six numéros consécutifs un roman inédit, Madame Bovary. Elle a exigé de son auteur des coupes et censuré certaines scènes. Sen sont suivis un procès pour outrage aux bonnes moeurs et à la morale publique et religieuse puis un acquittement. Dès quil reçoit lun des volumes de lédition originale en avril 1857, Flaubert, désireux déterniser la bêtise du Censeur, reporte une par une les corrections exigées et commente la suppression imposée de quelques scènes-clés : la noce, les comices, le fiacre, le pied-bot. Il procède très minutieusement. Au crayon dabord, il met les passages concernés entre crochets ; il barre dun trait horizontal les fragments courts, dune croix de saint-André les plus longs. Puis, à lencre, il encadre presque toujours le morceau visé et, quelquefois, il repasse à la plume sur les rayures au crayon.Paradoxe de la rature, ce qui immédiatement saute aux yeux, cest la violence de la mutilation : parce que le Censeur transforme le mot raturé en trait saillant, lui donnant une force quil navait pas nécessairement dans le corps du texte. Et cest presque une autre Madame Bovary que lon découvre, une Bovary décolorée, aseptisée, une Bovary de bon goût, enfin acceptable, privée de son "immoralité" supposée : immoralité de mot - tout ce qui touche à la chair, à la physiologie est épinglé par le Censeur - immoralité de situation, comique de caractère atténué. Premier écrivain sans doute dans lhistoire littéraire à inscrire rétrospectivement dans le corps même du livre lun des moments douloureux de sa genèse, Flaubert montrait volontiers cet exemplaire-témoin à ses amis. Cent cinquante ans plus tard, grâce à ce fac-similé, son objectif est désormais atteint : faire sortir la censure du cadre privé du manuscrit afin que la postérité puisse juger.