Grasset, Paris 1979, 14x23cm, broché.
Reference : 79883
Edition originale sur papier courant. Dos très légèrement insolé et comportant de petites auréoles claires. Envoi autographe daté et signé de Lucien Bodard à Jean-Louis Guillaud. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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État : Très bon état - Année : 1986 - Format : in 8° - Pages : 313pp - Editeur : Albin Michel - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/pierre-serval/3653-moi-la-duchesse-de-berry?lrb
Pendant que les écrivains romantiques imaginaient les plus folles aventures, une héroïne les vivait. Marie-Caroline, duchesse de Berry, faisait la conquête des Français par son charme et son espièglerie. Un jour elle devint sérieuse: elle souleva la Vendée pour tenter de redonner la couronne de France, usurpée par Louis-Philippe, à son fils le futur comte de Chambord. Souvent ridiculisée, son épopée méritait que la principale héroïne puisse prendre la parole et donner sa version des faits. C'est chose faite, et bien faite, grâce à Pierre Serval qui a prêté sa plume à la belle duchesse. D'outre tombe, par cette autobiographie de belle venue, cette séductrice part à la conquête de nouveaux admirateurs.
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État : Bon état - Année : sd (années 30) - Format : in 12° - Pages : 223pp - Editeur : Editions R. Simon - Lieu d'édition : Paris - Type : Reliure demi-basane - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/honore-de-balzac/9572-la-fille-aux-yeux-d-or-la-duchesse-de-langais?lrb
ˮLe dandy Henri de Marsay tombe amoureux fou. Subjugué, il rêve de posséder celle que l’on surnomme « la fille aux yeux d’or ». Mais la belle vit cachée dans un hôtel particulier, sous la surveillance constante d’une vieille duègne. Bientôt, l’amour d’Henri de Marsay se mue en obsession. N’ayant de cesse de vouloir percer le mystère qui l’entoure, il décide d’enlever la jeune femme.ˮ Roman des ˮscènes de la vie parisienne de la Comédie humaineˮ. Edition établie dans une agréable reluire en demi-basanne maron (plats de couv conservés), dos à huit nefs avec motifs décoratifs titre-auteur or, en bon état (légers frottements aux mors). Intérieur bien propre (pages légèrement jaunies).
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État : Très bon état - Année : 1977 - Format : in 8° - Pages : 320pp - Editeur : Rombaldi - Lieu d'édition : Paris - Type : Reliure percaline éditeur - Divers : . - Collection : Révolutions et Empires 1770 - 1870 - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/andre-castelot/8937-la-duchesse-de-berry?lrb
D'après des documents inédits. Qu'elle formidable histoire que celle de cette mère qui va tenter de soulever les provinces royaliste de l'Ouest pour chasser Louis-Philippe et placer sur le trône de France, Henri V, son fils. Une épopée où se mêlent le courage, le sacrifice, la fidélité, le septicisme et la trahison. Une femme d'exception au destin tragique. Les derniers soubresauts de la Vendée. Par fidélité, une poignée d'hommes courageux va se sacrifier sans espoir pour le tradition et la royauté légitime. Dans la serie Révolutions et Empires 1770-1870 de l'éditeur Rombaldi en 1977 imprimé sur papier bouffant et relié en skyvertex.
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État : Assez bon état - Année : 1937 - Format : in 8° - Pages : 87pp - Editeur : Librairie Plon - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché - Divers : Couv un peu usagée avec qqes taches. Pages un peu jaunies, rousseurs sur les gardes et sur deux ou trois pages. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/pierre-belperron/5942-la-princesse-marina-duchesse-de-kent?lrb
La vie de la petite princesse Marina, fille du prince Nicolas de Grèce, est une belle histoire d'amour malgré les vicissitudes du temps. Née en 1906, elle dut fuir la Russie et la Grèce suite aux troubles et connaîtra l'exil. Cependant, elle trouvera l'amour auprès du duc de Kent fils du roi d'Angleterre. Elle eut la réputation d'être une des plus belles femmes de son temps.
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« Ces annales sont un des documents historiques les plus précieux que l’on possède. » Montauban, chez Jerosme Legier, et se vend à Paris, chez Claide-Jean-Baptiste Herissant, s.d. [1752]. In-12 de (8) ff., 556 pp., (1) f. Veau brun, filet à froid autour des plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 162 x 91 mm.
Édition originale de ces annales retraçant le récit de la création à Québec du premier hôpital par les Hospitalières de Dieppe sous les auspices de la duchesse d’Aiguillon, nièce du cardinal de Richelieu. Barbier, II, 686. Chassés de la Nouvelle-France après la chute de Québec aux mains des frères Kirke en 1629, les Jésuites y retournent trois ans plus tard après que le Traité de Saint-Germain-en-Laye (1632) ait rendu à la France sa colonie et, pour un temps, « l’Église canadienne sera missionnaire », avec à sa tête le père Paul Le Jeune. C’est lui qui, en 1634, exprime le besoin d’un hôpital pour soigner les autochtones et les quelques colons qui s’y trouvent. C’est en pensant surtout aux autochtones que le père Le Jeune demandait la venue à Québec de religieuses hospitalières. « S’il y avait ici un Hopital il y aurait tous les malades du pays, & tous les vieillards, pour les hommes nous les secourerons, selon nos forces, mais pour les femmes il ne nous est pas bien seant de les recevoir en nos maisons», écrit-il. L’institution souhaitée était en effet moins destinée aux Français qu’aux autochtones, « sujets à de grandes maladies, et qui n’avaient aucun moyen d’adoucir la misère dont ils étaient accablez surtout dans leur extreme vieillesse». « L’élan mystique qui traverse la France dans les premières décennies du XVIIe siècle coïncide avec le mouvement colonisateur » et il n’est pas étonnant que plusieurs religieuses d’ordres et monastères manifestent un vif intérêt pour le projet du jésuite. Toutefois, les conditions matérielles pour l’établissement de religieuses et l’aménagement d’un monastère-hôpital à Québec sont à toutes fins utiles inexistantes. Le père Le Jeune lance alors nouvel appel mais cette fois il s’adresse aux personnes « capables de supporter financièrement l’entreprise ». La réponse est venue de la cour de France. La duchesse d'Aiguillon, mariée à 16 ans au marquis de Combalet, selon la volonté de son oncle, le cardinal de Richelieu, devient veuve à 18 ans ; elle ne se remarie pas et emploie presque toute sa fortune à soulager les pauvres et à fonder des établissements de charité. À 31 ans seulement, elle est déjà très engagée à ces fins. Elle est notamment la principale fondatrice du grand hôpital de Paris, rappelle l’historien Henri-Raymond Casgrain. Sous la conduite spirituelle de saint Vincent de Paul, promoteur et initiateur de nombreuses œuvres de charité et marquée par sa lecture des Relations des Jésuites, notamment celle de 1635 du Père Le Jeune, la duchesse prend conscience de l’importance des missions canadiennes dans l’histoire de l’Église. En 1636 en effet, la duchesse d’Aiguillon « se résolut de fonder à ses dépens un Hôtel-Dieu ». Et, pour réaliser cet ambitieux projet, elle choisit de faire appel aux Religieuses Hospitalières de l’Ordre de Saint-Augustin, dites alors Filles de la Miséricorde, installées au monastère de Dieppe. « Le Cardinal de Richelieu, son oncle, voulut entrer dans la bonne œuvre, & jusqu’à leur mort ils eurent l’un et l’autre une affection singulière pour cette maison, ils donnerent quinze cent livres de revenu au capital de 20000 liv. à prendre sur les coches et carosses de Soissons qui leur appartenoient, le contrat fut passé le 16 août 1637. ». Le Dr Yves Morin décrit la « jonction des quatre facteurs » qui ont amené la duchesse à exécuter son œuvre : « (…) l’esprit de charité de la duchesse, son influence à la cour par le biais de son oncle, le cardinal Richelieu, sa connaissance de la Nouvelle France grâce aux Jésuites et le rôle essentiel de l'Hôtel-Dieu de Dieppe, un des établissements prééminents en France ». En avril 1639, le roi Louis XIII accorde des lettres patentes pour l’établissement de l’hôpital et mentionne explicitement les motifs religieux de la duchesse. Il y aura aussi un second contrat en 1640 où ces mêmes motifs seront énoncés. Dans sa lettre à Marie Guenet de Saint-Ignace, première supérieure de l’Hôtel-Dieu de Québec, la veille du départ pour Québec des trois Augustines, la duchesse d’Aiguillon écrit clairement que l’Hôtel-Dieu devra être « dédié à la mort et au précieux Sang du fils de dieu répandu pour faire miséricorde à tous les hommes et pour lui demander qu'il l’applique sur l’âme de Monseigneur le Cardinal Duc de richelieu, et celle de Madame la Duchesse Daiguillon et pour tout ce pauvre peuple…». La duchesse obtient de la Compagnie des Cent-Associés une concession de sept arpents dans l’enclos où on avait commencé à bâtir Québec et un fief de soixante arpents dans la banlieue, entre Cap-Rouge et le coteau Sainte-Geneviève, ce terrain qu’on avait désigné sous le nom de Sainte-Marie. Les mères Anne Le Cointre de Saint-Bernard (28 ans), Marie Forestier de Saint-Bonaventure-de-Jésus (22 ans) et Marie Guenet de Saint-Ignace (29 ans), qui deviendra la première supérieure de l’Hôtel-Dieu de Québec, quittent familles et amis, et leur monastère de Dieppe, établi depuis 1285, le 4 mai 1639, à destination de Québec. « De 1739 à 1779, Latour publia une imposante somme de sermons, panégyriques, discours dogmatiques, mémoires liturgiques, canoniques et autres. En quittant le Canada, il avait emporté une copie manuscrite des ‘Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec’ rédigées par Jeanne-Françoise Juchereau de La Ferté, dite de Saint-Ignace. Il fit paraître ce texte en 1752 à Montauban, sous le titre d’’Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec’ ». « Dans ses notes bibliographiques touchant les sources de sa propre « Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec », Montréal, éd. C. O. Beauchemin & Fils, tome 4, p. 11, l’historien Henri-Raymond Casgrain écrit à propos de l’« Histoire de l'Hotel-Dieu de Québec », par la mère Juchereau de Saint-Ignace : « Cette Histoire a été écrite d'après les renseignements de la mère (Marie Guenet) de Saint-Ignace et rédigée par la mère de Sainte-Hélène. Une copie de ces annales ayant été fournie à M. de La Tour, doyen du chapitre de Québec, qui retourna en France en 1731, il prit sur lui de les faire imprimer à l'insu de la communauté de Québec. Cette impression se fit sans beaucoup de soin, et il s'est glissé dans l’ouvrage un grand nombre de fautes typographiques. Heureusement qu'on possède encore à l'Hôtel-Dieu la copie originale de la main même de la mère (Marie-André Duplessis) de Sainte-Hélène, et signée par la mère (Marie-André Duplessis) de Sainte-Hélène, et signée par la mère Jeanne-Françoise Juchereau de Saint-Ignace. CES ANNALES SONT UN DES DOCUMENTS HISTORIQUES LES PLUS PRECIEUX QUE L’ON POSSEDE. » Le texte de Jeanne-Françoise Jucheron a été réédité à Québec par Dom Albert Jamet en 1939 sous le titre de « Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec, 1636-1716 » ». Précieux exemplaire de ce rare canadiana conservé dans sa reliure de l’époque.