Mathot, Paris 1910, 19,5x29cm, reliure de l'éditeur.
Reference : 77935
Edition originale de ce conte chanté de Jacques Le Lorrain mis en musique par Gaston Dubreuilh. Reliure de l'éditeur en demi percaline bleu acier, dos lisse muet, plats de cartonnage gris, premier plat illustré, gardes et contreplats de papier bleu. Bel exemplaire. Ouvrage orné d'illustrations de Maurice de Lambert. Rare exemplaire de ce conte chanté créé par Gabriel de Montoya au théâtre d'ombres des Quat-z-Arts. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Le Feu Follet
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Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847),- Julien, Bernard-Romain (Bayonne, 16–11–1802 - Bayonne, 03–12–1871), dessinateur-lithographe
Reference : 25914
(1833)
1833 La Caricature politique, morale, littéraire et scénique - 1833- Lithographie- Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm- Hauteur: 20.3cmx Largeur: 23.7cm- Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 11 avril 1833 (Planche n°263)- Titre en ht au centre : « Barbe bleue, blanche, rouge. » ; légende en bas au centre : « La presse, ma sœur, ne vois-tu rien venir ? – je ne vois que le soleil de Juillet qui poudroie et l’herbe des // tombeaux qui verdoie. – Presse, ma sœur, ne vois-tu rien encore ? – je vois deux cavaliers qui viennent // au galop, portant une bannière. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°127. », en ht à dte : « Pl. 263. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue furstemberg N°6. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « G. = et Jn » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Bernard-Romain Julien, lithographe ?]- Inscription - Sur la feuille volante posée à terre à côté de la Constitution : « LOI ,qques taches.
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847),Attribué à Julien, Bernard-Romain (Bayonne, 16–11–1802 - Bayonne, 03–12–1871), dessinateur-lithographe- Louis-Philippe, vu de dos mais reconnaissable à son toupet et à ses favoris, tient l’incarnation de la « constitution » (sous les traits d’une femme dont les jambes sont liées par une corde) par les cheveux. Il la traîne par terre et s’apprête à la poignarder de la main dte. La scène se déroule sur le balcon d’un palais aux allures de forteresse médiévale. A gche, une porte ouverte laisse entrevoir l’intérieur d’un cachot dans lequel on distingue deux personnes enchaînées. L’une est une femme portant le bonnet phrygien. Deux autres femmes sont allongées par terre, sans doute mortes. Au-dessus de la porte, un linteau décoré d’une tête de mort au centre, de poires, d’une lyre et d’une paire de ciseaux ouverte. A dte, sur le balcon d’une autre tour une sentinelle observe les environs. Elle sonne la trompette de la « TRIBUNE », journal républicain, et tient dans une main celle du « NATIONAL », journal contestataire du régime également. Cette sentinelle est l’incarnation de la presse, annonçant au roi l’arrivée prochaine de la république, représentée sous la forme de deux cavaliers s’approchant du château, représentés dans la partie dte de la composition. L’un d’eux porte une bannière mentionnant « REPUBLIQUE ». La pl. montre que le peuple est prêt à se battre pour défendre ses droits, notamment ceux contenus dans la Constitution et qui sont bafoués par le régime en place. La pl. se réfère à Barbe bleue, conte de Charles Perrault (1697). Barbe bleue envisage de tuer son épouse, laquelle prie pour éviter cette exécution. Sa sœur, Anne, l’assiste et, se trouvant en haut d’une tour, guette ses frères venus pour la sauver. La sœur d’Anne demande à cette dernière : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? », et Anne lui répond « Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie ». La pl. propose une parodie du conte : Barbe Bleue est incarné par Louis-Philippe, qui veut tuer la Constitution. Le rôle de la protectrice Anne est endossé par la presse, guettant les chevaliers de la liberté venus délivrer la Constitution en apportant la république. Les paroles contenues dans la légende sont également adaptées à la situation que la pl. veut dénoncer (« le soleil » devient « le soleil de Juillet » et « l’herbe » devient « l’herbe des tombeaux »). Barbe Bleue devient alors Barbe bleue, blanche et rouge, en référence au drapeau tricolore. A noter : sur cette pl. en n/b, seule la barbe de Louis-Philippe est colorée en rouge.
Les sept femmes de la barbe-bleue et autres contes merveilleux d'Anatole France de l'académie française à la Librairie des Amateurs A. Ferroud en 1921. Édition originale en vélin d'arche. Le livre est illustré en couleurs de G.-A. Mossa . Le livre mesure 19x25 cm et pèse 1,200 kg (c) pour 244 pages. Reliure cartonnée sous emboîtage. Le livre est en très bon état.
Qui ne connaît le conte où Charles Perrault relate comment la femme d'un seigneur surnommé Barbe-Bleue échappe au sort infligé par lui à ses six précédentes épouses? Barbe-Bleue a été voué à l'exécration générale sur la foi de ce texte, mais la raison commande de ne rien croire sans preuve et Anatole France feint d'avoir trouvé la vérité sur Les sept femmes de la Barbe-Bleue - alias Bernard de Montragoux, châtelain des Guillettes, homme calomnié s'il en fût. Jugez-en sur son récit tout pétri 'd'inventions enrobées dans une prose musicale et précise, inspirée des poètes grecs et latins.." Anatole France est passé maître dans l'art des biographies apocryphes, il le démontre aussi dans Le Miracle du grand saint Nicolas, évêque de Trinqueballe en Vervignole, mais ce serait limiter son talent que de le réduire à celui d'inventeur de variations si réussies soient-elles: on y sent toujours pointer 'l'ironie d'un esprit sceptique qui aiguise sa verve aux dépens des travers humains. ' C'est visible dans les tribulations de Nicolas et plus encore dans la quête satirique de la Chemise, où deux serviteurs d'un roi neurasthénique cherchent pour le guérir la chemise d'un homme heureux. Cet esprit sceptique n'hésite d'ailleurs pas à se moquer du scepticisme même, à preuve le quatrième des contes merveilleux contenus dans ce volume : la très malicieuse Histoire de la duchesse de Cicogne et de M. de Boulingrin, qui dormirent cent ans en compagnie de la Belle-au-Bois-dormant.
Ch. LEMIRE LE BARBE-BLEUE et la légende de l'histoire Un maréchal et un connétable de France. 1886, Ernest Leroux, Paris. 1 vol. in-8, relié de IV, 88 pages et 5 planches hors texte dont un frontispice. Reliure cartonnée à la Bradel, pièce de titre en chagrin rouge. Exemplaire relié avec sa couverture d'origine. Dos et parties des plats insolés. Ex-libris manuscrit de Michel COLLÉE. Biographie peu commune de Gilles de Rais comportant une étude Introductive sur la transposition de son existence dans les écrits légendaires (contes de Perrault, légendes de Barbe-Bleue, etc.) Un chapitre est consacré aux pratiques de sorcellerie de Gilles de Rais, son laboratoire de Prélati. Les cultes diaboliques. Les évocations. Les serpents de Pharaon. Les enlèvements d'enfants. La quête de l'or. Le procès. Manque à Caillet et Dorbon. Moyen
26,5x30,5 cm, pleine reliure toile, 42 pages, bon état, jaquette défraîchie, belle toile noire de couverture, inscription du titre en creux, préface de Régine Deforges, mini biographie de Barbe par Soulas, illustrations N&B à l'encre de Chine (lavis), au pastel et fusain, ISBN: 2904950001
Voilà une des peurs délicieuses de l'enfance, le célèbre conte de Perrault où maître Gilles dit la Barbe Bleue vient terroriser et punir la vilaine curiosité féminine, revisité par le malicieux Barbe ! Le dessinateur Nîmois, spécialiste en coquineries de toutes sortes et de tous appâts, a conféré au conte une densité érotique très subtile à laquelle, au-delà de l'enfance, nous restons sensibles ! Destiné sans doute aux plus grands des petits, quoique... La morale est sauve, à tous points de vue !
une affiche Lithographiée en noir sur papier fin marron-clair entoilée : format : 50 cm de haut par 65 cm de large : imprimée en noir comme suit :"BARBE-BLEUE (GILLES DE RAIS) EXHORTE SES COMPLICES A MOURIR", sans date (fin 19ème) sans Editeur, sans nom d'illustrateur,
En octobre 1440, Gilles de Rais dit "BARBE-BLEUE" est condamné dans le duché de Bretagne par un tribunal ecclésiastique pour hérésie, sodomie et meurtres de cent quarante enfants, Le 26 octobre 1440, trois gibets, dont un plus haut que les autres, étaient dressés dans la prairie de Biesse (NANTES) et sous chacun deux sélevait un bûcher. La foule entourait de près le lieu du supplice........... Curiosité.........Trés Rare .........en bon état (good condition). bon état