s.l. (Paris) 13 juin 1833, 17,3x22,3cm, une page sur un feuillet.
Reference : 77340
Ordonnance autographe signée de Dupuytren rédigée à l'encre noire au recto d'un feuillet de papier blanc. Pliures inhérentes à l'envoi. Ordonnance prescrivant "repos absolu au lit, de quinzaine en quinzaine un moxa autour du genou malade. Ces moxa devront avoir la largeur d'un écu de 3 francs. Ils ne devront pas être entretenus mais abandonnés à eux-mêmes et être remplacés par d'autres à mesure qu'ils sécheront. Un bain entier à l'eau chaude et salée, tous les 3 ou 4 jours et pendant une heure de durée. L'habitation de lieux aérés secs exposés au midi." La moxibustion, méthode ancienne de médecine chinoise et japonaise, consiste à réchauffer - à l'aide des moxas (du japonaismogusa, une variété d'armoises) - un point d'acupuncture et à faire pénétrer la chaleur à travers la peau. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1846.
Consultation suivi d'une ordonnance pour les soins à donner par un "honorable confrère" pour "la tumeur de Mme la Marquise de T." Signée Velpeau du 10 juin 1846 /// de 4 pp. //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Jules Comby (1853-1947), médecin, pédiatre. P.A.S., 27 mars 1930, 3p 1/2 in-8. Longue ordonnance. [360]
S.n., Paris 8 octobre 1942, 10x16,5cm, une page sur un feuillet.
| Petiot dealer, la Mort sur ordonnance |<br>* Ordonnance médicale autographe signée du célèbre Docteur Petiot rédigée sur son papier à en-tête du 66 rue Caumartin et datée du 8 octobre 1942. Cachet à l'encre rouge du pharmacien Chapon, Boulevard de la Chapelle à Paris. Le tristement célèbre docteur prescrit à son patient - un certain Henri Pain résidant 66 rue des Flandres - du chlorure de morphine et d'opocalcium gaïacolé. On connaît une autre ordonnance, rédigée pour ce même patient quelques mois plus tôt, lui prescrivant du chlorhydre d'héroïne. Ces deux prescriptions rapprochées de dérivés d'héroïne et de morphine nous laissent penser qu'il s'agit d'une ordonnance de complaisance, le docteur Petiot ayant en effet été condamné à plusieurs reprises pour être venu en aide aux toxicomanes : « On dit que dans certains bars de Montmartre et des Champs-Élysées, un certain médecin de la rue Caumartin fait sans difficultés, sous prétexte de cures de désintoxication, des ordonnances contre lesquelles les pharmaciens délivrent de la drogue. [...] Petiot prête le flanc à l'accusation à cause de sa méthode de désintoxication. D'abord il ne supprime pas la drogue d'un seul coup. Il continue à leur administrer des doses, de plus en plus légères, mélangées à des calmants. Mais les drogués sont des truqueurs. Ils sont nombreux ceux qui exposent leurs bonnes intentions à plusieurs médecins à la fois. Cette manière de faire leur permet de conserver par voie médicale, donc légale, leur paradis artificiel. » (Jean-Marc Varaut, L'Abominable Dr. Petiot, 1974) Rare ordonnance rédigée par le « docteur Satan » alors que ce dernier s'applique déjà à faire disparaître ses patients, tout en trempant dans nombre d'activités interlopes. - Photos sur www.Edition-originale.com -