Le musée de poche, Paris 1960, 14x18,5cm, broché.
Reference : 77015
Edition originale illustrée de reproductions d'oeuvres de Corneille. Agréable exemplaire. Envoi autographe signé de Corneille à madame Stotoff. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Le Feu Follet
Edition-originale.com
31 rue Henri Barbusse
75005 Paris
France
01 56 08 08 85
Nos ouvrages sont complets et en bon état, sauf indications contraires. Nos prix sont nets. A partir de 30 €, les envois se font en recommandé avec A. R. Le port est à la charge du destinataire. Les réservations par téléphone ne pourront dépasser 72 h.
La plus rare des grandes éditions en partie originale du Théâtre de Pierre Corneille imprimée à Paris en 1660, «à ses yeux l’une des plus importantes »; elle manquait à la collection Dennery. Imprimé à Rouen, et se vend à Paris, chez Augustin Courbé Et chez Guillaume de Luyne, 1660. Avec privilège du roy. 3 volumes in-8. On joint à cette édition les deux volumes suivants imprimés dans le même format et avec les mêmes caractères: - Poëmes dramatiques de T. Corneille. I. [II.] partie. Imprimé à Rouen, et se vendent à Paris, chez Augustin Courbé Et Guillaume de Luyne, 1661. Avec privilège du Roy. 2 volumes in-8. Soit en tout 5 volumes petit in-8 de: I/ xc pp., (6) pp. dont 1 gravure à pleine page, 704 pp.; II/ cxvii pp., (10) pp., 720; III/ lxxxiiii pp., (5) pp., pp. 1 à 178, (2) ff. comportant un tirage à part des pp. 177-178, pp. 179 à 632; I/ (2) ff., 710 pp., (2) pp.; II/ (4) pp., 652, (4) pp., la dernière blanche. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, double filet or sur les coupes, large roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure. Cuzin. 163 x 105 mm.
La plus rare des grandes éditions en partie originale des Œuvres de Pierre Corneille ornée de 39compositions gravées sur cuivre d’après François Chauveau. I. Partie: Le frontispice représente un cartouche surmonté de deux Amours tenant une couronne; on lit dans le centre du cartouche le titre et la date de 1660. Le volume renferme 8 pièces (de Mélite à l’Illusion) accompagnées chacune d’une figure. Les figures de Mélite, de Clitandre, de la Veuve, de la Suivante, de la Place royale, de l’Illusion sont signées F. C(hauveau), delin.; H. D(avid), sculp.; celles de la Gallerie du Palais et de Médée sont signées L. S(pirinx). II. Partie: Le frontispice représente un cartouche soutenu par deux Amours sonnant de la trompette; il porte la date de 1660. Le volume contient 8 pièces placées dans cet ordre: le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte, Pompée, Théodore, le Menteur et la suite du Menteur. Les figures du Cid, de Cinna, de Polyeucte, du Menteur, de la Suite du Menteur et de Théodore sont signées de Chauveau et de David; celle d’Horace est signée de Spirinx, celle de Pompée ne porte pas de signature. III. Partie: Le frontispice, qui représente un cartouche surmonté d’une corbeille de fleurs, est daté de 1660 et signé: I. Math[eus]f. Le volume renferme 7 pièces accompagnées de 7 figures: Rodogune, Héraclius, Andromède, D. Sanche, Nicomède, Pertharite et Œdipe. Les figures de Rodogune et de Don Sanche sont signées de L. Spirinx; celles d’Héraclius, d’Andromède et de Pertharite sont signées de Chauveau et David; celles de Nicomède et d’Œdipe sont signées de Matheus. Le privilège est daté de janvier 1653, sans indication du quantième; il est donné pour neuf ans à Corneille lui-même, qui déclare le céder à Augustin Courbé et Guillaume de Luyne, suivant l’accord fait entre eux. On lit à la fin: Achevé d’imprimer pour la première fois, [en] vertu du présent privilège, le dernier d’octobre 1660, à Rouen, par Laurens Maurry. En 1664, Corneille soumit ses pièces à une première révision; il introduisit aussi quelques changements dans les pièces qui formèrent la Seconde partie publiée en 1648. Les éditions qui suivirent reproduisirent fidèlement le texte arrêté alors par le poëte; les quelques variantes qu’on y relève sont le plus souvent le fait des typographes ou le résultat du hasard. En 1660, Corneille fit une nouvelle révision de son théâtre. Il agrandit le format qu’il avait précédemment adopté, rendit ses volumes plus symétriques, mit en tête de chacun d’eux un Discours spécialement écrit pour l’édition, et des Examens dans lesquels il passa en revue chacune de ses pièces. Corneille lui-même nous entretient dans une lettre à l’abbé de Pure, datée du 25 aout 1660, de la peine que lui donna la publication de ce nouveau recueil, en particulier la confection des Discours: «Je suis, dit-il, à la fin d’un Travail fort pénible sur une matière fort délicate. J’ay traité en trois Préfaces les principales questions de l’art poétique sur mes trois volumes de Comédies. J’y ay fait quelques explications nouvelles d’Aristote, et avancé quelques propositions, et quelques maximes inconnues à nos Anciens. J’y réfute celles sur lesquelles l’Académie a fondé la condamnation du Cid, et ne suis pas d’accord avec Mr d’Aubignac de tout le bien mesme qu’il a dit de moy. Quand cela paroistra, je ne doute point qu’il ne donne matière aux Critiques, prenez un peu ma protection. Ma première Préface examine si l’utilisté ou le plaisir est le but de [la] Poésie Dramatique, de quelles utilités elle est capable et quelles en sont les parties, tant intégrales comme le Sujet et les mœurs, que de quantité comme le Prologue, l’Épisode et l’Exode. Dans la seconde je traite des conditions du Sujet de la belle tragédie, de quelle qualité doivent estre les incidents qui la composent et les personnages qu’on y introduit afin de sentir la pitié et la crainte, comment se fait la purgation des passions par cette pitié et la crainte, et des moyens de traiter les choses selon le vraysemblable ou le nécessaire. Je parle en la troisième des trois unitez, d’action, de jour et de lieu. Je croy qu’après cela, il n’y a plus guère de questions d’importance à remuer et que le reste n’est que la broderie qui (sic) peuvent ajouter la Rhétorique, la Morale et la Politique.» (Marty-Laveaux, t. xè, pp. 486 sq.; l’original est à la Bibliothèque nationale, msc. Franç., n° 12763, folio. 157 sq.) Magnifique exemplaire à grandes marges de cette édition en partie originale, l’une des plus rares et aux yeux de Corneille les plus importantes, comprenant en outre un tirage à part des pages 177 et 178 du volume III du Théâtre de Corneille. Provenance: Weber avec ex-libris.
Tchemerzine, II, pp. 550 et 552 ; Le Petit, pp. 161-164 ; Picot, Bibliographie cornélienne, 35 et 40 Imprimé à Rouen, et se vend à Paris, chez Antoine de Sommaville et Augustin Courbé, 1644. In-4 de (4) ff. pour le titre, l’Epistre et la liste des acteurs, 130 pp. et (1) f. de privilège. Maroquin rouge, encadrement de triple filet doré sur les plats, dos à nerfs richement orné, double filet doré sur les coupes, large roulette intérieure dorée, tranches dorées. Trautz-Bauzonnet. 217 x 160 mm.
Tres rare edition originale du « menteur » de pierre corneille. Tchemerzine, II, pp. 550 et 552 ; Le Petit, pp. 161-164 ; Picot, Bibliographie cornélienne, 35 et 40. Avec cette comédie Corneille ouvrait la voie à la vraie comédie de caractère. « Après avoir emprunté aux Espagnols le sujet du Cid, Corneille leur emprunta le sujet de sa première comédie sérieuse. La Verdad Sospechosa, qui lui servit de modèle, parut en 1630 sous le nom de Lope de Vega, mais elle fut revendiquée en 1630 par son véritable auteur, D. Juan de Alarcon. C’est de cette pièce […] que Corneille a tiré les traits principaux du Menteur ; il ne fait point difficulté de le reconnaître, et il ajoute dans l’Examen joint à la comédie en 1660, ‘qu’il voudrait avoir donné les deux plus belles pièces qu’il ait faites et que ce sujet fût de son invention’ ». (Picot). Le Menteur fut représenté dans le cours de l’année 1643, par la troupe du Marais. Cette pièce ne tarda donc guère à être imprimée. « Cette comédie joue essentiellement sur la confusion entre la vérité et les apparences, sur les prouesses verbales du héros et sur le contrepoint comique apporté par les commentaires ironiques du valet Cliton ». « Dans une de ses lettres à Corneille, Balzac, s’il ne témoigne pas encore du succès qu’obtint la nouvelle comédie, semble tout au moins indiquer qu’on en parlait déjà dans le public : ‘Vous serez Aristophane, quand il vous plaira, lui dit-il, comme vous estes déjà Sophocle’ (Lettre du 10 février 1643) ». Les éditions originales in-4 des pièces de Corneille sont rares. Exemplaire à belles marges de ce classique de la littérature française, finement relié par Trautz-Bauzonnet. Localisation des exemplaires en France : Bibliothèques de Chantilly et de Rouen. Nous n’avons pu en localiser à la B.n.F.
Les Chefs-d’œuvre de Pierre et Thomas Corneille reliés en maroquin olive de l’époque aux armes de Béatrix de Choiseul-Stainville, duchesse de Gramont, sœur du duc de Choiseul, ministre des affaires étrangères de Louis XV. Oxford, s.n., 1760.3 volumes in-12 de: I/ (4) ff. et 384 pp.; II/ (2) ff. et 382 pp., (1) f.; III/ (2) ff. et 557 pp. Pte. restauration et pte. mouillure dans l’angle inférieur du faux-titre du tome 1 sans atteinte au texte. Reliés en maroquin olive, triple filet doré encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos lisses richement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 160 x 96 mm.
Jolie édition des «chefs-d’œuvre» de Pierre et Thomas Corneille. Elle contient Le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte, La Mort de Pompée, Rodogune, Heraclius et Othon de Pierre Corneille et Ariane, Le Comte d’Essex, Le Menteur, Le Baron d’Albikrac, Le Festin de Pierre, La Comtesse d’orgueil et L’Inconnu de Thomas Corneille. Précieux exemplaire spécialement relié en maroquin olive de l’époque aux armes de Béatrix de Choiseul-Stainville (1730-1794), duchesse de Gramont, sœur du duc de Choiseul, ministre des affaires étrangères de Louis XV. «Elle exerça par son courage et son énergie viriles une très grande influence sur son frère le ministre duc de Choiseul. Elle épousa le 16 août 1759 Antoine-Antonin, duc de Gramont, pair de France, gouverneur de la Navarre et du Béarn, dont elle fut la seconde femme. Elle mourut sur l’échafaud le 17 avril 1794. La duchesse de Gramont avait rassemblé une bibliothèque considérable reliée en maroquin rouge ou vert.» (Olivier, pl. 2160). «Les livres de la duchesse de Gramont se recommandent surtout par la qualité exceptionnelle du maroquin dont la couleur a résisté à l’action incisive du temps. Le soin avec lequel a été exécuté le ‘corps de l’ouvrage’ justifie l’empressement dont ils sont l’objet de la part des bibliophiles et les prix quelquefois élevés qu’ils obtiennent dans les ventes publiques». (E. Quentin-Bauchart, Les Femmes Bibliophiles de France, II, pp. 108-110). Les éditions de nos grands classiques conservées dans des reliures armoriées d’une provenance si prestigieuse sont fort rares.
Précieux exemplaire de cette très rare relation de l’expédition Hollandaise aux Indes orientales dans les dernières années du XVIe siècle. Amsterdam, Corneille Nicolas, 1601. In-folio de(1) f., 21, (8) ff. pour l’Appendice, 27 figures gravées dans le texte dont 22 à mi-page. Petite restauration dans le coin supérieur du f. 7 et dans la marge blanche inférieure f. 16 sans atteinte au texte, qq. mouillures marginales sans gravité. Demi-veau fauve à coins, titre en long doré. Reliure vers 1900. 320 x 230 mm.
Très rare première édition française du récit de la seconde expédition hollandaise aux Indes orientales (1598-1600), qui permit aux Hollandais d’établir leur réseau commercial à l’île Maurice, Madura, Célèbes, Ambon, Ternate, Bantam... Brunet, Supp. I, 704; Tiele 786; Alden/ Landis 611/ 68; Adams L1397; Howgego N14; Landwehr, VOC 252, 6. «Précieuse réunion de ces pièces rarissimes, ornées de très curieuses figures sur cuivre [...] Les deux premiers livres sont attribués à Wilhelm Lodewijcksz ou à François de Houtman.» (Chadenat, 6097, à propos de son exemplaire qui réunissait 5 ouvrages dont celui-ci). L’Appendice relié à la suite contient l’un des premiers témoignages des langues parlées dans les contrées visitées, avec un lexique javanais et un de la «langue Malayte,usée par toutes les Indes Orientales et en usage aux Molucques». «Ce second Livre est imprimé en entier dans la cinquième partie des ‘Petits Voyages’ de de Bry. Le Vocabulaire des mots javans et malais, ainsi que le nombre des figures, sont plus considérables dans ce second Livre que dans la cinquième partie des ‘Petits Voyages’». «Outre le mérite de quelques cartes marines dont est enrichie cette relation, elle est très intéressante encore pour le caractère de véracité de son auteur, et par les notions qu’elle procure sur les habitants de plusieurs parties de l’Inde, peu de temps après la découverte de ce pays par les Portugais». (Boucher de la Richarderie, Bibliothèque universelle des voyages, V, p. 10) Jacques-Corneille Neck (1564-1638) prit les commandes de la flotte composée de huit vaisseaux qui quitta le Texel en mars 1598. L’Amiral Warwick était à ses côtés pour le seconder dans cette expédition. Au mois de septembre 1598, ils découvrent et nomment l’Ile Maurice. En novembre de la même année, les vaisseaux arrivent dans la rade de Bantam où ils commercent avec les autochtones. Une partie de la flotte gagne ensuite les îles Moluques, Madura, Java, Célèbes, Madagascar, les îles Banda, Ambon, l’île de Ternate... Ils établissent alors le premier Comptoir de la Compagnie aux Indes Orientales. Les vaisseaux sont de retour à Amsterdam à l’été 1600. Ce voyage mènera à la création, en 1602, de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, qui sera pendant près de deux siècles l’un des piliers de la puissance du capitalisme et de l’impérialisme néerlandais. Précieux exemplaire de cette très rare relation de l’expédition Hollandaise aux Indes orientales dans les dernières années du XVIe siècle.
Précieux exemplaire décrit par Picot et conservé dans sa reliure signée en maroquin rouge doublé de maroquin vert. S.l.n.d. [1652]. In-12 de 120 pp. Relié en maroquin rouge à grain long, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, doublures de maroquin vert richement décorées de fleurons centraux et d’angles dorés, filet doré sur les coupes, tranches dorées. Reliure signée Gruël. 134 x 80 mm.
Rare «Contrefaçon qui fait partie du recueil de 1652. Nous en avons trouvé un exemplaire chez M. Ambroise Firmin Didot.» (Picot, Bibliographie cornélienne, n°320, qui décrit le présent exemplaire). « Cette édition clandestine a dû être détruite, car les exemplaires en sont de la plus grande rareté. C’est là, il faut le reconnaître, le principal mérite du livre. [...] Les contrefaçons exécutées dans les provinces de France ne présentent pas le même genre d’intérêt; elles sont le plus souvent fort grossières. Il est néanmoins curieux encore d’en étudier le texte. Peut-être y découvrirait-on, à côté de fautes qu’on ne saurait imputer à Corneille, des variantes prises dans des éditions originales qui se sont perdues.» Picot, n°379. «Un exemplaire chez Ambroise Firmin Didot vendu 20 fr. mar. r. doublé de mar. v. (Gruel), Giraud, 1855 (n°1637)». (Picot). Avec cette comédie représentée en 1644, Corneille ouvrait la voie à la vraie comédie de caractère. Précieux exemplaire décrit par Picot et conservé dans sa reliure signée en maroquin rouge doublé de maroquin vert. Provenances: des bibliothèques A. Firmin-Didot et de la Germonière.