Gallimard, Paris 2007, 23,5x29,5cm, reliure de l'éditeur.
Reference : 76965
Edition originale abondamment illustrée de reproductions d'oeuvres de Pierre Alechinsky. Reliure à la bradel de l'éditeur en plein cartonnage, dos lisse, plats illustrés, Bel exemplaire. Envoi autographe daté et signé, au crayon rose, de Pierre Alechinsky à ses amis François et Catherine Trèves : "A mes chers contemporains François et Catherine Trèves, leurs amis Pierre et Michel... et tous nos voeux ad hoc pour 2008." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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[Pierre Alechinsky] - Pierre Alechinsky / Pierre André Benoit
Reference : DMI-1133
(1990)
PAB à la B.N. / Petits livres majuscules, affiche réalisée par Pierre Alechinsky dans le cadre de l'exposition des livres de Pierre André Benoit à la Bibliothèque nationale, à Paris, du 23 janvier au 4 mars 1990. Dimensions : 60x40cm. Imprimerie Clot, Bramsen et Georges, Paris. Rare affiche originale imprimée sur très beau papier. * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc. * ** L'artiste peintre et lithographe belge Pierre Alechinsky naît le 19 octobre 1927 à Bruxelles. Pierre Alechinsky étudie de 1944 à 1948 l’illustration du livre et la typographie, à l’École Nationale Supérieure d’Architecture et des Arts Décoratifs La Cambre à Bruxelles. En 1945, il découvre les oeuvres de Michaux, de Jean Dubuffet et des surréalistes. C'est également le début de son amitié avec le critique d’art Jacques Putman. Pierre Alechinsky commence à peindre en 1947 et devient membre du groupe Jeune Peinture belge, avec notamment Louis Van Lint, Jan Cox et Marc Mendelson. La même année a lieu sa première exposition de peintures au sein de la galerie Lou Cosyn de Bruxelles. Dès 1949 Alechinsky s'implique dans le groupe CoBrA (pour COpenhague, BRuxelles et Amsterdam) avec notamment Karel Appel, Christian Dotremont et Asger Jorn. Il participe à la première grande exposition du mouvement au Stedjelijk Museum d’Amsterdam et participe activement à la réalisation de la revue. En 1951, année de la fin du mouvement CoBrA, Pierre Alechinsky s’installe à Paris. Il expérimente de nouvelles techniques de gravure à L’Atelier 17 dirigé par Stanley William Hayter en 1952. Il se lie d'amitié avec Giacometti, Bram van Velde, Victor Brauner et correspond avec le calligraphe Shiryu Morita de Kyoto. En 1954, Alechinsky fait la connaissance du peintre chinois Wallace Ting, qui jouera un grand rôle dans le développement de son oeuvre. La même année se déroule la première exposition personnelle de l'artiste à Paris, Galerie Nina Dausset. À Kyoto, en 1955, Alechinsky tourne un film documentaire intitulé Calligraphie Japonaise. Sa première grande exposition a lieu au Palais des Beaux-arts de Bruxelles. En 1958, il entre au Comité directeur du Salon de Mai et y reste jusqu'en 1970. Il expose au sein de la Galerie Espace d'Amsterdam. Il y exposera 9 fois jusqu’en 1998. En 1959, Alechinsky, invité par Asger Jorn et Paolo Marinotti, participe à Vitalità nell’art au Palazzo Grassi de Venise. En 1960 débute la série des dessins sur les pelures d’oranges. L'artiste commence à récolter des papiers anciens. En 1961, Alechinsky effectue son premier voyage aux États-Unis pour participer au Pittsburgh International Show. Il expose des encres et des peintures au Stedelijk Museum d’Amsterdam et au Kunstring de Rotterdam. En 1962, il commence à exposer régulièrement à la Lefebre Gallery à New York et à la Galerie de France à Paris. Il réalise des "dessins-mots" avec Christian Dotremont. En 1963, Pierre Alechinsky installe un nouvel atelier à Bougival. En 1964, il invite Alberto Gironella à travailler dans son atelier à Paris. C'est aussi l'époque des premiers travaux lithographiques avec Peter Bramsen. En 1965, il s’initie à la peinture acrylique avec Wallace Ting à New York. A Central Park, il réalise sa première peinture acrylique à "remarques marginales". Il apprend à maroufler lui-même les papiers. Pierre Alechinsky effectue son premier voyage au Mexique et expose des encres et des peintures à l’Arts Club de Chicago. Il rencontre Rufino Tamayo. En 1966, André Breton choisit "Central Park" pour la XIe et dernière exposition internationale du Surréalisme. En 1966, Pierre Alechinsky publie 85 dessins de 1960 à 1964 dans "Idéotraces", un de ses premiers textes importants sur la peinture, écrit en 1953. L'année suivante il installe un atelier de gravure à Bougival. Ses dessins et estampes sur le thème des "Gilles de Binche" sont exposés à la galerie La Balance à Bruxelles. En 1968, débute la série des dessins "Source d’information" ainsi que celle des "Astres et désastres". Il travaille aussi sur les "tapuscrits" de Michel Butor. En 1969 se déroule la rétrospective Alechinsky au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, reprise ensuite notamment au Kuntsverein de Düsseldorf et à la Kunsthalle de Brême en Allemagne. En 1970, Luc de Heusch filme "Alechinsky d’après nature." En 1970, il exécute la série des "Volcans". Il travaille également sur "Hoirie-Voirie" avec Michel Butor, qui sera publié chez Olivetti à Milan. En 1973 se déroule la première rétrospective des dessins aux Musées royaux des Beaux-arts de Bruxelles à l’occasion de la donation d’Alechinsky. En 1975 a lieu l'exposition itinérante "Alechinsky à l’imprimerie" organisée par le Centre Georges Pompidou. La même année Pierre Alechinsky visite les chutes du Niagara et réalise de nombreux dessins sur le thème de l’eau. En 1976, Pierre Alechinsky commence la série "suite des Bouches-du-Rhône" sur papier de Taïwan. C'est également l'époque de la première donation de dessins au Cabinet d’art graphique du Centre Pompidou. En 1977, Pierre Alechinsky reçoit le Prix Andrew W. Mellon pour l'ensemble de son oeuvre, assorti d’une rétrospective au Museum of Art, Carnegie Institute, Pittsburgh. Il commence la série des dessins sur la "Maison d’Arenberg" pour lesquels il effectue de véritables recherches. En 1978 se déroule la présentation au Cabinet d’art graphique du Musée national d’art moderne au Centre Pompidou de ses deux donations successives de dessins. L'artiste entre à la Galerie Maeght de Paris. En 1980 ont lieu des rétrospectives à la Kestner Gesellschaft de Hanovre, au Museo de Arte Moderno de Mexico et au MoMA de New York. L'artiste réalise ses premières encres sur des cartes de géographie. En 1983, il exécute ses premiers dessins avec estampages de "mobilier urbain". Il réalise aussi des encres sur les "Arrondissements de Paris". Pierre Alechinsky est professeur de peinture à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris de 1983 à 1987. En 1984, il est lauréat du Grand Prix National des Arts et Lettres de Paris. Une importante exposition est organisée par Renault Art et Industrie à l’Abbaye de Senanques. L'année suivante il décore le salon d'attente du Ministère de la Culture à Paris. En 1987 se déroule une rétrospective au Guggenheim Museum de New York. L’exposition itinère sous des formes différentes au Kunstverein de Hanovre et aux Musées royaux des Beaux-arts de Bruxelles. Il voyage en Chine en 1988. Il commence la série des dessins "Flora Danica". En 1993, la Présidence de l’Assemblée Nationale lui commande la décoration murale de la rotonde reliant l'Hôtel de Lassay au Palais-Bourbon. Alechinsky est fait Docteur Honoris Causa de l'Université libre de Bruxelles en 1994. L'année suivante, la poste belge met en vente un timbre qu'il réalise. En 1997, Robert Bober et Pierre Dumayet réalise le film "Alechinsky, l’oeil du peintre". Une rétrospective de ses travaux d’imprimerie est organisée aux Museo de Arte Contemporáneo et Instituto de Artes Gráficas, Oaxaca, Mexique. En 1998, une exposition intitulée "Alechinsky, Au pays de l’Encre" est organisée par le Centre Pompidou à la Maison des Arts Georges Pompidou Centre d’art contemporain à Cajarc. La même année se déroulent des rétrospectives au Cabinet des Estampes du musée d’Art et d’Histoire de Genève et à la Galerie nationale du Jeu de Paume de Paris. Cette dernière est reprise en 1999 au Museo de Arte Contemporáneo de Monterrey et Museo José Luis Cuevas de Mexico. En avril 2006, Pierre Alechinsky est fait chevalier de la Légion d'Honneur en France.
[Pierre Alechinsky] - Pierre Alechinsky / Pierre André Benoit [PAB]
Reference : DMI-1420
(1993)
Pierre Alechinsky & Pierre André Benoit, Un nouveau soleil s’est levé, Rivières-Alès, janvier 1993, placard poétique et dessiné, 22,5x32cm. Dessin insolé sur plaque offset, tiré en couleurs et signé par PAB et Alechinsky. 50 épreuves sur Rives, X épreuves d’artistes et 10 épreuves HC (sur la plaque, de la main de PA). 1 des 10 épreuves hors commerce justifiée 3/10 et signée par les deux. Épreuve rarissime, aucun exemplaire n’ayant réellement circulé suite à la mort de PAB survenue le même mois, après à une opération, à Montpellier. Très porté sur les questions de prédictions, de tarot et d’astrologie, PAB racontait souvent, et ce depuis plusieurs années, qu’il était persuadé que sa vie prendrait fin un 20 janvier. Comme le raconte Antoine Coron, quand « il passait cette échéance, [il] jugeait qu’il lui restait au moins un an à vivre ». Le 20 janvier 1993, l’obsession numérologique de PAB pour cette date fatidique trouva quelque part satisfaction dans la mort si souvent souhaitée. Ce placard poétique est l’ultime collaboration entre Alechinsky et lui, dans la foulée de la réalisation d’Un levant au couchant, verres peints isolés sur papier photo reprenant des détails du vitrail pour le Musée PAB … en guise de conclusion à son incroyable vie d’artiste et d’éditeur : « Cheval assis pensant à la chaise vide qui prend l’air attirant l’arbre est ici l’échelle symbolique et l’encrier fumant indiquent le moment où coïncident dans l’écrit montantes et descendantes les pulsions de la vie et celles de la mort quand s’endort le couchant » Pierre Alechinsky (1927-) est l’artiste incontournable des dix dernières années de la vie de PAB. Leur collaboration commence pourtant dès 1967 avec L’Espace d’un doute de Jean-Jacques Lévêque. Les deux hommes ne se rencontrent cependant qu’en 1974 pour la réalisation du livre Entre le pouce et l’index, suivi d’une dizaine d’années sans aucune publication commune. Le 20 juillet 1986, Alechinsky se rend pour la première fois chez PAB à Rivières. Il en découle un livret de photographies in situ Alechinsky ici accompagné d’un magnifique texte de PAB sur la présence de l’artiste belge en ses murs : Il faisait beau. La maison fraîche. Une apparition. Une démonstration du bout des doigts. Le pinceau chinois file dès qu’il est en route. Il suffit d’attraper le bout d’un écheveau lentement enroulé on ne sait quand pour qu’il se dévide machinalement vite et dessine ce qu’il veut. Son trait mince ou gros est fait pour les danses les plus extravagantes. Il nécessite aussi de la Chine l’encre la sagesse et un rien dans l’œil de bridé pour le débrider tout à fait. Ce fut très court il y a toujours ces trajets pour traverser la forêt des impératifs les moins impérieux qui rendent captifs et empêchent de faire plus de ce que l’on croit insignifiant et qui bizarrement survit le mieux. Ici quel lieu où si peu l’on vit où si peu on reste préservé par les ronces et le froid. Au final, la bibliographie commune compte vingt-deux productions dont plus de la moitié entre 1990 et 1992. De toutes les techniques employées par les deux acolytes, nous en présentons quatre dans notre catalogue : gravure sur celluloïd pour Sommeil, gravure sur lamelle d'or pour Hors du monde, photocomposition pour Tête de Clou et enfin dessin insolé sur plaque offset pour ce rarissime placard poétique. Tirage des plus rarissimes de ce placard poétique scellant l'ultime collaboration artistique entre Pierre André Benoit et Pierre Alechinsky, quelques jours avant la mort du poète et éditeur alésien. Envoi des plus soignés, assurance comprise, remise contre signature.
[Pierre Alechinsky] - Pierre André Benoit / Pierre Alechinsky
Reference : DMI-1315
(2004)
Ensemble de 2 livres de Pierre André Benoit avec gravures d'Alechinsky 1. Pierre André BENOIT, Muré, poème inédit, fragment d’une gravure d’essai d’Alechinsky, Rivières, avril 2004, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 4 double f., 14,8x8,6cm. IV exemplaires, tous uniques. Gravure justifiée III/IV au crayon. 2. Pierre André BENOIT, Prières, poème en prose inédit, fragment d’une gravure d’essai d’Alechinsky, Rivières, avril 2004, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 3 double f., 14,3x7,8cm. IV exemplaires, tous uniques. Pour ces deux textes inédits de Pierre André Benoit (1921-1993), son cousin et héritier Jean-Paul Martin (1948-2020) a utilisé 8 fragments d’une gravure d’essai d’Alechinsky, tirée en jaune, très certainement prévue pour les tirages de tête du livre Amitiés cachetées (Campredon, Maison René Char, L’Isle-sur-la-Sorgue, 2004) qui comportent la même gravure en noir, rouge et bleu, mais pas en jaune ! Découpée en 8 fragments, la gravure ainsi décomposée lui a permis d’illustrer les 4 exemplaires de Muré et les 4 exemplaires de Prières. Il s'agit du 27e et du 30e livres imprimés par les Éditions de Rivières de Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB, et le 2e et 3e avec des compositions d'Alechinsky en ce mois d'avril 2004, après Bienheureuse saison (épuisé).
1 En feuillets, sous chemise et étui d'édition. Toile du dos de la chemise lég. passée, sinon à l'état de neuf. Petit in-4°, 19 x 20,5 cm, n.p. [30] ff. Gent, Ziggurat, 1979. Edition originale
Texte bilingue juxtalinéaire néerlandais-français par Freddy de Vree et Hugo Claus de la préface à l'exposition Pierre Alechinsky au Musée van Abbe à Eindhoven en 1963. La lithographie de Hugo Claus a été exécutée en 1978 à l'occasion de l'anniversaire de Pierre Alechinsky et coloriée à la main par ce premier. L'eau-forte sur cuivre, gravée à Bougival par P.A. a été imprimée en sépia chez Veuve Moret à Paris en 1979 sur papier Taïwan contrecollé sur papier d'Arches. Le tirage a été limité à 75 exemplaires numérotés de 1 à 75, 10 exemplaires d'éditeur et de montre, justifiés A à J et 10 exemplaires H.C. notés I à X. Notre exemplaire, justifié et signé par les artistes, fait partie du tirage réservé pour l'éditeur (G/J). Très bon état
[Pierre Alechinsky] - Pierre André Benoit / Pierre Alechinsky [PAB]
Reference : DMI-1417
(1991)
P. A. Benoit, Hors du monde, gravure sur lamelle d’or tirée en noir et signée de Pierre Alechinsky, Rivières, PAB, août 1991, 15,5x9 cm, 5 double f. papier Auvergne + 1 f. pour la gravure supplémentaire tirée en vert, en feuilles, 22 pages, couverture blanche imprimée à rabats, papier cristal. Édition originale. Il a été tiré 20 exemplaires sur Auvergne justifiés et signés par l'éditeur, VIII exemplaires avec suite de la gravure en bleu. Celui-ci le n°12/20 justifié et signé au crayon par PAB au colophon. Comme dans les exemplaires de tête, une suite de la gravure a été ajoutée, celle-ci en vert. Au fil des ventes des exemplaires de Hors du monde, en salle de ventes aux enchères ou chez nos confrères, nous avons pu constater que PAB et Alechinsky ont également tiré des suites en rouge, jaune et orange, parfois à grandes marges. Un témoignage connu d’Alechinsky explique le contexte particulier de la création de la gravure de Hors du monde, voire même de Adoré sur tranche (1991) utilisant la même technique et publié la même année : « En Arles, dans un bistrot où nous avions pris rendez-vous, il sortit de sa poche une lamelle d’or, la posa sur la table de marbre comme n’importe quel morceau de carton ou de celluloïd découpé à coups de cisaille. C’était jaune, pas même brillant, cela faisait déchet. Il m’intima l’ordre de graver un petit quelque chose pour qu’il puisse, le soir, dans son village, imprimer le résultat de ce que je pourrais faire là-dessus avec ceci : il me tendit une pointe prête à l’emploi. Cette lamelle me sembla provenir d’une vieille couronne écrasée au marteau… Ma bonne main armée du crayon métallique éprouva grande difficulté, dans de l’aussi exigu, à inscrire une image à peu près convenable — profil de hutte en pain de sucre… je craignais quelque geste malheureux qui fît valdinguer l’or entre les lames du parquet. » Voilà transposé poétiquement par PAB, le « profil de hutte en pain de sucre » évoqué par Alechinsky, bien que nous ne sachions pas si PAB est parti de la gravure pour composer son poème ou si c’est Alechinsky qui est parti du texte de PAB pour composer cette forme conique arrondie en son sommet qui rappelle les pains de sucre, avec à sa base une cavité de laquelle se dégage le profil d’un personnage ou animal : « Là je suis dans cette hutte où je voulais être dont la fenêtre ne montre que du bleu où chaque minute est rencontre avec le merveilleux commencé dans ce qui est nuit se meut un silence berceur nulle science ne peut m’en arracher nulle erreur ne peut m’en détacher venez venez si vous n’avez pas peur » Très bel exemplaire truffé d'une suite de la gravure en vert. Envoi soigné. Remise contre signature.