Mont-Dore-Les-Bains 29 août 1909, 13,6x21cm, 1 page sur un double feuillet.
Reference : 76082
Lettre autographe signée de Georges Clémenceau adressée à un ami. Une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête de l'International Palace de Mont-Dore-Les-Bains.Pliure centrale inhérente à l'envoi. Clemenceau, alors en cure thermale à Mont-Dore-les-Bains, écrit : "Tout est bien. C'est entendu pour le 9 octobre. Je suis vraiment confus d'avoir apporté ce dérangement dans vos projets." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1889 1 page in-8 à l'encre noire (21,7 x 14 cm) sur papier d'hôpital (Broussais), 15 juillet 1889. Papier très légèrement effrangé en marge gauche avec petits manques de papier aux angles, sans atteinte au texte. Aux lendemains de la parution de Parallèlement (juin 1889), Verlaine fulmine contre son éditeur qui a placé à son insu le poème inédit "Chasteté" pour annoncer la parution d'un recueil à venir."Mon cher Edmond, cette saloperie de Vanier t’a-t-il envoyé Parallèlement et la réédition de Sagesse ? Moi je n’ai plus de rapport avec lui et m’apprête à le faire danser. Si tu n’as pas reçu ces deux livres, réclame les lui vertement (il se pourrait d’ailleurs que je le priasse un jour d’insérer telle lettre mienne qui ne lui plairait que mal)." Sa jambe le "taquine affreusement" et il espère, à sa sortie de Broussais, faire un séjour à Aix-les-Bains. Dans le besoin, il compte sur son ami d'enfance pour lui dégotter un "passe de chemin ferrugineux" mais surtout le sollicite pour placer une nouvelle dans l'Echo de Paris. "Je t’envoie une toute petite nouvelle que je voudrais bien voir passer dans l'Echo le plus tôt possible, payée le plus tôt possible, si possible. Voilà bien des possibles, mais c’est hélas ! comme çà. (Tu sais que je te rembourserai les sommes que te dois dès que – ce dont je ne doute pas, c'est-à-dire bientôt – j’aurai surmonté la merde présente." Edmond Lepelletier ne répondra que tardivement au poète, intriguant pour faire publier le travail de Verlaine qui "n'était pas toujours d'un placement aisé dans un grand quotidien". [Paul Verlaine sa vie son oeuvre, Mercure de France, 1907]Et Verlaine de saluer son camarade de toujours d'un "vieux fanandel". On joint : - Edmond LEPELLETIER. Lettre autographe signée adressée à Jules Bois alors vice-président de la Société des Gens de Lettres. (1 p. in-8, Rueil, 13 décembre 1908). Lettre de remerciement pour le soutien apporté à son livre Paul Verlaine, sa vie son oeuvre dans la course au prix décerné par la Société des Gens de Lettres. "Tâchez, par égard pour "Paul Verlaine" qu’il soit, comme vous le souhaitez dans votre lettre, aussi important que possible. J’ai tenu à vous remercier, avant le résultat, qui, je crois, doit avoir lieu dans la séance du comité de demain lundi 14. Je n’ai pas fait de démarches auprès d’aucun de vos collègues (sauf auprès de Mme Daniel Lesueur, à qui j’ai envoyé mes livres) je vous prie de m’excuser auprès d’eux, si l’un s’étonnait de ne pas avoir reçu de mes volumes, je vous avouerai que je n’en ai plus, et qu’il m’est assez difficile d’en avoir."- divers documents de Léon VANIER provenant des archives du critique littéraire et historien Jean-Louis Debauve :1. Une note autographe (1 p. in-12, 5 août 1896) citant des propos de Jean Moréas sur Verlaine. "Il est mort de marasme. Cette Krantz éloignait ses amis, l’empêchait de boire, le rendait malheureux. C’est elle qui l’a tué ! Il fallait le laisser boire avec ses amis. Il était alcoolique. C’était la mort que de l’empêcher de boire. On m’a demandé communication des lettres de Verlaine. Je m’y suis formellement refusé parce que les lettres que je possède ne sont pas à sa louange." 2. Une note autographe (1 p. in-16 obl., 1896). "Trois jeunes gens à plusieurs reprises me désignant dans mon magasin disent : « Voilà l’assassin de Paul Verlaine ! » à 2 reprises."3. Une note autographe (1/4 de page in-8, s.d). Copie d’un envoi de Fernand Severin à Verlaine."Dédicace de Fernand Séverin, poète belge, en envoyant un volume de vers « Le Lys » à Verlaine : Janvier 1888. « à Paul Verlaine, au grand poète de Sagesse, le plus beau livre lyrique de ce temps, à notre maître à tous / hommage d’un admirateur Fernand Séverin. » ". 4. Copie manuscrite d'une lettre de Victor Hugo (24 décembre 1870) et d'une lettre de Leconte de Lisle (1er janvier 1871) , les deux adressées à Verlaine. 5. Un portrait de Leconte de Lisle par Verlaine paru dans Le Courrier d’Epidaure de janvier 1937)6. Un dessin original à la plume de Ferdinand Lunel (1857-1933) pour un projet de marque d’éditeur de Léon Vanier ; une enveloppe à l’adresse de Pierre-Paul Plan de la main de Paterne Berrichon, beau-frère de Rimbaud.
Paris 24 Mars 1914, 14,5x19cm, une feuille.
Lyrique lettre autographe signée de Georges Polti adressée à Jean Ott, rédigée à l'encre noire (35 lignes) dans laquelle il ne cache pas son enthousiasme pour la communauté d'esprit qu'ils partagent et la clairvoyance quasi médiumnique de son correspondant à propos de son travail : "... Et je suis de plus en plus effaré par cette parenté inexplicable de nos esprits, qui vous fait lire le mien jusqu'au fond. J'en serais presque révolté d'effroi sans cette sympathie qui y apporte avec la lumière la plus éclatante la chaleur la plus vivifiante et la plus douce...", "... Vous me donnez le sentiment que, si je mourrais, rien de moi ne mourrait, tout continuerait à se développer en vous, avec vous. Il se produirait que vous auriez deux âmes, et voilà tout." Enfin, Georges Polti, encense l'âme de son ami : "... la plus belle, la plus vaillante, la plus divinatrice..." et le salue en convoquant les esprits de leurs illustres prédécesseurs : "Je vous serre les mains, ô ami fantastique, avec une émotion que seuls un Nerval, un Novalis ou un Edgard (sic) Poe auraient pu comprendre..." Trace de pliure centrale inhérente à la mise sous pli. Etonnante lettre tout empreinte d'un lyrisme poétique confinant à l'ésotérisme. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris s.d. (1932), 21x13,5cm, une feuille.
Lettre autographe signée adressée à son ami Carlo Rim s'excusant de pas être présent à la fête organisée pour ses 30 ans (10 lignes à l'encre noire) : "On me fête moi aussi ce soir... en famille! C'est pourquoi je n'aurai pas le grand plaisir de lever mon verre à vos trente radieux printemps." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Carlo Rim fut un écrivain provençal,auteur de"Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. Une indication manuscrite de Carlo Rim au crayon de papier en tête de la lettre : mes 30 ans. - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n., Saint-Benoit-sur-Loire 13 Mai 1943, 21x27cm, une page.
Lettre autographe datée et signée de Max Jacob adressée àun ami prénommé Pierre (30 lignes à l'encre noire depuis Saint Benoit-sur-Loire) en villégiature dans le Lot. Max Jacob ne tarit pas d'éloges sur les charmes de ce département du sud-ouest : "Les bords du Lot ! Les bords du Lot ! je crois bienne rien connaître de plus beau ! Des châtaigniers sporadiques, des rochers et même de pseudochâteaux couleur pain-bis, des ravins - enfin tout ce que la Bretagne n'a plus." et les trésors qu'il recèle : "Surtout va voir Conque... il y a là des reliquaires en or massif et en ivoires sculptés..." Max Jacob déplore cette période autant terrible qu'absurde : "Si tu n'es pas à Paris-Sèvres au moment de la réquisition on t'oubliera peut-être... Oh ! naïf qui croit qu'il s'agit d'utilité !!! On fait faire aux français des terrassements qui no'ont pas pour trois d'existence... mais taisons-nous ! " et songe pieusement à son ami : "Je prie pour toi tous les 3 matins. Ton nom est dans mon livre de messe où les anges le lisent avec moi." qui partage sa foi catholique : "Tu dois avoir avoir bien du mal à trouver des églises et des messes régulières dans ce pays païen..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n., Lourmarin 23 Avril 1956, 21x27cm, un feuillet recto-verso + une enveloppe.
Lettre autographe signée d'Henri Bosco adressée à son ami et voisin estival Georges Raillard (31 lignes à l'encre verte sur un feuillet recto-verso) depuis Lourmarin. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. L'auteur de l'Âne culotte remercie Georges Raillard pour sa dernière missive : "Elle est bien arrivée. Mais l'article de cet infâme Canard, non. Pas vu. Ni 6, ni 3 colonnes. Rien. Sans doute quelques jaloux cachés (ou l'illustre Giono, mon voisin) l'ont-ils intercepté et jeté au feu. Triste." Henri Bosco narre ses pérégrinations automobiles à travers le sud de la France : "Nous avons atteint Millau - et les Rouergats - Ils ont de la cordialité, des gants... j'ai renoncé à poursuivre dans Guéret, par 450km de vire-vertiges. Replié sur Lourmarin, au milieu des nuées, des pluies, torrentiellement." Il devra aussi parcourir la France pour la signature de son dernier ouvrage et se permet cet avertissement pour son ami : "N'allez jamais à Béziers ! On y sent et pense vin. et quel vin ! Du 6 degré au plus.Sauf des rarissimes, les indigènes y sont xénophiles et brutaux. Figurez-vous qu'ils ont chassé de la scène manibus pedibusque militarisbusque la pauvre Giulietta Greco, elle-même, après le 1er couplet du fameux : Sombre dimanche ! Il est vrai que..." - Photos sur www.Edition-originale.com -