Editions Lapina, Paris 1922, 21x27,5cm, relié.
Reference : 75129
Edition illustrée de 49 eaux-fortes originales de Raymond Renefer, un des 24 exemplaires numérotés sur Japon, tirage de tête après 13 vieux Japon. Reliure en plein maroquin rouge, dos légèrement éclairci à quatre nerfs, roulettes dorées sur les coiffes, premier plat orné d'un décor géométrique de pièces de maroquin mosaïqué turquoise, marron, bleu marine et brun entourées de points dorés, gardes et contreplats de soie moirée bordeaux, encadrement d'un filet doré sur les contreplats, tête dorée, filet doré sur les coupes, couvertures et dos conservés, reliure signée Trinckel. L'ouvrage comporte, comme indiqué à la justification du tirage, la double suite sur Chine des illustrations. Bel exemplaire parfaitement établi dans une reliure mosaïquée de Trinckvel. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Le Feu Follet
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P., Garnier Frères (Bibliothèque Latine-Française), 1862, in 12 relié demi-chagrin marron, dos à faux nerfs, XIX-463 pages ; des rousseurs ; petits frottis.
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Paris, Agence générale de copies H. Compère, s.d. [1924] 1 vol. (225 x 275 mm) de [25] ff., entièrement manuscrit, avec rajouts des feuillets manuscrits ou ronéotypés et partitions, certaines annotées, couverture canson glacé avec tampon de l'agence Compère, répété au titre. Conducteur original du spectacle « Cabaret Chat Noir » d'Aristide Bruant. Son exemplaire personnel, portant son ex-libris et copieusement annoté et corrigé par Bruant. On trouve également, sur cinq petits feuillets (110 x 135 mm) tenant dans la poche, un conducteur miniaturisé de quelques répliques et agencement de scène.
Le manuscrit de départ est l'oeuvre de la fameuse Agence Générale de Copies Dramatiques et Littéraires H. COMPERE, qui rédigeait, pour les acteurs du spectacle, plusieurs copies des scripts. Celui-ci correspond à la dernière apparition sur scène de Bruant, lors de la reprise du Cabaret Chat noir : une ultime tournée pour une série de concerts au théâtre de l'Empire, du 21 novembre au 4 décembre 1924. Sa santé se détériore rapidement ensuite et il décède deux mois plus tard, le 10 février 1925, à Paris d'une angine de poitrine, sans avoir le temps de regagner Courtenay, dans le Loiret. Il a 74 ans. C'est au 84 boulevard de Rochechouart que l'histoire, plus de quarante ans plus tôt, avait commencé. En 1881 Rodolphe Salis ouvrit un cabaret dans le local désafffecté d'un ancien bureau de poste. C'est à lui que revient de l'avoir baptisé Le Chat Noir : un chat efflanqué qu'il adopta et qui lui porta bonheur quand il eut l'inspiration d'engager Aristide Bruant. En 1885, le cabaret est transféré 12 rue de Laval (aujourd'hui Victor Massé) et Bruant, qui l'a racheté, le baptise : Le Mirliton. C'est le début de la réussite pour celui qui cherchait « fortune à Montmartre le soir » : les huit années pendant lesquelles Bruant anime le Mirliton sont fécondes et elles assurent le renom du poète insolent, dans un décor tout à la gloire du célèbre félin. Outre la Vierge au chat de Willette, on pouvait admirer une ahurissante cheminée de Grasset, dont les colonnes byzantines supportaient deux chats, flanqués de la devise « Montjoye Montmartre » : il s'agissait de moquer le public bourgeois, effaré par l'esprit montmartrois. Dans les différentes salles, Salis fit réaliser des décors pseudo-historiques, sous l'égide d'illustrateurs tels que Henri Rivière et Caran d'Ache. Une partie du succès de Bruant est due également à Lautrec, qui dessine pour lui plusieurs affiches qui l'immortalisent dans sa tenue de scène du Mirliton, pantalon et veste de garde-chasse, cape noire, large chapeau de feutre, écharpe rouge. Devenu riche, Bruant peut acheter en 1900 une ferme et des terres pour vivre en gentleman chasseur, à Courtenay. Le Cabaret Bruant lui survit, qu'il a laissé en gérance, en gardant 50% des bénéfices ! Le décor, les chansons et les costumes sont immuables, tout comme la fameuse Complainte du Chat noir (ouverture de la pièce) : « Je cherche fortune Au-autour du Chat Noir Au-au clair de la lune A Montma-a-rtre ! Je cherche fortune Au-autour du Chat Noir Au-au clair de la lune À Montmartre le soir ! »Bruant y jouait Gueule d'empeigne, un personnage repris en 1912, par Jean-Charles Barrez pour le journal Comoedia, pour promouvoir les revues du Ba-ta-clan, un nouveau cabaret. Il acceptera, en 1924, de sortir de sa retraite pour remonter sur scène et donner une reprise du Cabaret Bruant, à l'identique. C'est pour cette dernière de représentations que ce conducteur a été réalisé. L'exemplaire personnel d'Aristide Bruant, portant son ex-libris, copieusement annoté et corrigé par lui. On trouve également, sur cinq petits feuillets (110 x 135 mm) tenant dans la poche, un conducteur miniaturisé de quelques répliques et agencement de scène.
, , 1885. Lavis et aquarelle, monogrammé en bas à gauche, avec les cotes. Des rousseurs.
Légende autographe signée d'Aristide Bruant : Projet de lanterne pour le cabaret du "Mirliton" qui devait primitivement s'appeler La Marmite". Dessin original de Steinlen. Mars 1885. Aristide Bruant.
[Antoine de Rivarol] Enquête concernant du grabuge au cabaret de la famille Rivarol.
Reference : 015181
[Antoine de Rivarol] Enquête concernant du grabuge au cabaret de la famille Rivarol. P.S. par différentes personnes dont sa tante Françoise Rivarol et sa mère Catherine Avon-Rivarol, 1765, 13p in-4. Intéressante enquête faite par « Louis Broûzet, exempt de la maréchaussée générale du Languedoc à la résidence de Nîmes ». Il reprend donc les témoignages de ce qu'il se passé le 30 janvier 1765 au cabaret du Cheval blanc, des parents d'Antoine de Rivarol (1753-1801), à Bagnols-sur-Cèze. On y trouve différents témoignage et notamment celui d'« Avon Rivarol », la mère de l'écrivain, et « Françoise Rivarol », sa tante. Il y a aussi les interrogatoires des cuisiniers, de la voisine. L'affaire concerne des soldats qui ont maltraité Marion, la servante du cabaret. Beau document. [373]
SUPERBE ET RARE ENSEMBLE. Jean BASTIA, chansonnier, parolier, acteur et chanteur français (1878-1940) 10 lettres autographes signées et une dactylographiée signée adressées au dessinateur, illustrateur et collaborateur PEN. Une de ces lettres est également signée par Saint-Granier et est dressée à Mme Pen, lui indiquant l’ouverture et la première du « Perchoir », décidée pour le 24 décembre 1916, « à 20 h45. Nous serions heureux si vous daigniez venir occuper les fauteuils 1/59 ». La plupart de ces lettres sont antérieures à l’ouverture du cabaret. Elles sont relatives à la participation et à l’organisation pour sa prochaine ouverture. (du 24 octobre au 9 décembre 1916). Elles sont la plupart décorées d’un perroquet, mascotte, dit « COCO, perroquet belge fait prisonnier à Bruxelles, s’est évadé de la forteresse de Torgau en prenant l’uniforme d’on officier bavarois ». L’ensemble de ces lettres traite dune intense collaboration avec Pen pour des projets d’illustrations, en particulier concernant le « blason du mercanti », dont Bastia lui donne une amusante description. Il est également question de son portrait qui figurera sur les programmes et catalogues. « Je désirerai que la tête ait la grosseur de la tête de Martini et qu’on ne voit de ma cravate noir que ce l’on voit chez Martini… ». [Augustin Martini était un chansonnier français né en Corse en 1882-1965]. Pen sera avec le décorateur Mellano de Cassina très performant pour les décors du cabaret ainsi que pour les dessins des artistes opérants dans ce music hall et du personnel actif. Une lettre du 21 février 1917, concerne les indemnités de Pen à partir du prochain spectacle à compter de cette date. « J’avais, après démarche de S. G. [Saint-Granier] en votre faveur, convenu que vous toucheriez cent cinquante francs pour vous au Perchoir, à partir du spectacle actuel. Et malgré les relâches qu’on nous impose, je vous compte à ce prix dans vos frais… ». Deux dessins à l’encre et au lavis représentant Jean Bastia, réalisés par PEN. Maquette originale de l’acteur Fernand RENÉ, réalisée par PEN à l’encre et à l’aquarelle (54 x 25 cm) dont on a joint 2 affichettes publicitaires imprimées de ce dessin. Plusieurs lettres adressées à PEN, concernant le PERCHOIR, dont une lettre autographe signée du décorateur MELLANO DE CASSINA, auteur de la frise du Perchoir, à propos de collaboration. Une lettre autographe signée du compositeur Henri CONTESSE, l’invitant à venir prendre un croquis de sa silhouette. Une lettre autographe signée de Paul BAUDIN, directeur des « Projections Lumineuses Théâtrales » et organisateur de décors lumineux et du théâtre d’ombres, engageant Pen à venir collaborer en vue de répétitions pour un prochain spectacle, [Spectacle très certainement lié à la grande pièce d’ombres en huit tableaux « François Joseph aux enfers », dont les silhouettes étaient de Pen et la machinerie de Paul Baudin]. « Mr Bastia fait venir de l’oxygène chez moi aujourd’hui, en vue des répétitions qui y auront lieu, je compte donc sur vous quand il le faudra, car vous savez que vous devez m’aider aux lanternes… ». Une lettre autographe signée de la comédienne et chanteuse Lucy PEZET relative à un rendez-vous. Deux élégants programmes/catalogues imprimés, bien complets mentionnant les collaborateurs et le personnel agissant dans ce cabaret avec leurs portraits caricaturés par Pen, avec la composition du texte, conçue avec dérision.