fin XVe- début XVIe s., 12,2x16,7 cm, feuillet sur parchemin.
Reference : 73105
Fragments recto verso d'un livre d'heures manuscrit sur parchemin avec encadrements somptueusement enluminés à pleine page. Cette division en compartiments des ornements est représentative de la production des ateliers rouennais et parisiens au tournant du XVIe siècle. Deux pages enluminées sur un feuillet recto verso : encadrement divisé en bandeaux et losanges ornés de motifs floraux, fraises et rinceaux, lettrines dorées peintes de rouge et bleu alternés, bouts-de-ligne et rubriques. La richesse de l'enluminure caractérise ces livres liturgiques destinés aux laïcs. Les livres d'heures étaient à l'époque des bijoux de piété, à la fois un instrument de la pratique religieuse et une revendication sociale affirmée par la richesse du travail des artistes. Véritable petit tableau, ce feuillet est extrait probablement d'un luxueux volume où chaque page était soigneusement peinte. On retrouve ici un fragment des heures de la vierge à l'usage de Rome(?), première leçon des matines. Au verso du feuillet lectio prima rubriqué "In omnibus requiem quaesivi: cuius in hereditate morabor...". Écriture dite cursiva libraria sur deslongues lignes. Témoin de la formalisation de l'écriture cursive à l'aube de la Renaissance française, cette écriture est emblématique de la production des copistes français pour les laïcs durant la période. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Le Feu Follet
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Reference : 73140
fin XVe- début XVIe s., 12,2x16,7 cm, feuillet sur parchemin.
Fragments recto verso d'un livre d'heures manuscrit sur parchemin avec encadrements somptueusement enluminés à pleine page. Cette division en compartiments des ornements est représentative de la production des ateliers rouennais et parisiens au tournant du XVIe siècle. Deux pages enluminées sur un feuillet recto verso : encadrement est divisé en bandeaux ornés de motifs floraux et rinceaux, lettrines dorées peintes de rouge et bleu alternés et rubriques. La richesse de l'enluminure caractérise ces livres liturgiques destinés aux laïcs. Les livres d'heures étaient à l'époque des bijoux de piété, à la fois un instrument de la pratique religieuse et une revendication sociale affirmée par la richesse du travail des artistes. Véritable petit tableau, ce feuillet est extrait probablement d'un luxueux volume où chaque page était soigneusement peinte. On retrouve ici un fragment des heures de la Vierge entre la fin de l'office de none et le début des vêpres. Malgré l'antienne "Missus est", différente de l'usage classique du rituel romain, on retrouve à la suite le psaume huit habituel : "Dixit dominus...". Cette antienne se retrouve plutôt dans la liturgie du diocèse de Die, mais avec l'annonce de la rubrique précédant les vêpres, on peut supposer un usage mineur romain. Ecriture dite cursiva libraria sur deslongues lignes. Témoin de la formalisation de l'écriture cursive à l'aube de la Renaissance française, cette écriture est emblématique de la production des copistes français pour les laïcs durant la période. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Reference : 73150
fin XVe- début XVIe s., 12,2x16,7 cm, feuillet sur parchemin.
Fragments recto verso d'un livre d'heures manuscrit sur parchemin avec encadrements somptueusement enluminés à pleine page. Cette division en compartiments des ornements est représentative de la production des ateliers rouennais et parisiens au tournant du XVIe siècle. Deux pages enluminées sur un feuillet recto verso : encadrementdivisé en bandeaux ornés de motifs floraux et rinceaux,lettrines dorées peintes de rouge et bleu alternés et rubriques. La richesse de l'enluminure caractérise ces livres liturgiques destinés aux laïcs. Les livres d'heures étaient à l'époque des bijoux de piété, à la fois un instrument de la pratique religieuse et une revendication sociale affirmée par la richesse du travail des artistes. Véritable petit tableau, ce feuillet est extrait probablement d'un luxueux volume où chaque page était soigneusement peinte. On retrouve ici un fragment des heures de la Vierge entre la fin de l'office des vêpres et le début de complies. La succession des pièces à la fin des vêpres se rapproche de l'usage de Die mais le capitule diffère "Egredietur virga radice iesse et flos de radice eius ascendet",cela pourrait être également un usage mineur romain comme la rubrique de l'annonce des vêpres l'annonçait. Écriture dite cursiva libraria sur deslongues lignes. Témoin de la formalisation de l'écriture cursive à l'aube de la Renaissance française, cette écriture est emblématique de la production des copistes français pour les laïcs durant la période. - Photos sur www.Edition-originale.com -