1809, 16x20,7cm, en feuillets.
Reference : 71022
Lettre datée du 22 mars 1809 et signée Aris. ns (Aristénète). Felix Nogaret. 3 pages. Requête de l'écrivain en faveur d'un article qui lui ouvrirait les portes du théâtre et qui pourrait le sortir de sa misère. L'écrivain, parlant de lui sous le pseudonyme d'Aristénète, évoque sa pauvreté et sa situation. Après 36 ans au service du ministère du roi, il fut en effet destitué par Fouché et sa pension réduite. Nogaret évoque le monde littéraire de son époque et quelques confrères, accusant un certain Guillard d'avoir plagié Hoffmann. Dans cette lettre, Nogaret demande clairement de l'aide pour un travail littéraire, quémandant une quelconque recommandation. Aristénète était le titre de son recueil de nouvelles paru en 1807, il fut également le titre d'une pièce de théâtre : Aristénète au vaudeville. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., s.l. s.d. (26 Mars1894), 10,5x17cm, quatre pages sur un double feuillet.
Lettre autographe signée de Jean-Jacques Henner à son ami Emile Durand-Gréville, 49 lignes à l'encre noire, quatre pages sur un double feuillet. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Une précision manuscrite concernant le nom du destinataire et la date de la missive en tête du premier feuillet. "Mon cher ami, vous avez eu tort de ne pas emporter cette feuille. Elle est à nous ainsi que tout ce qui peut nous faire plaisir. Ce ne sera jamais en d'aussi bonnes mains. Je voulais aller voir madame Madame Durand Gréville hier après midi mais je me suis laissé aller à travailler chez moi. Je suis bien découragé et bien troublé en ce moment et je ne sais plus où j'ai la tête. Exposer pour m'entendre dire c'est toujours la même chose ce n'est pas la peine et je voudrais tant faire un pas non tant pour les autres mais pour moi. Venez donc quand vous voudrez vous emporterez votre feuille de croquis. A j'en serai bien heureux c'est par hasard que je ne l'ai pas jeté comme tant d'autres. Tou à vous deux de tout coeur comme vous le savez. Traducteur en français d'Ivan Tourguéniev, grand ami de Jean-Jacques Henner, Emile Durand-Gréville devient un critique d'art important et reconnu,menant de nombreuses études au sein des musées et galeries. Il s'intéresse également à la météorologie encore naisssante. - Photos sur www.Edition-originale.com -
La lettre fait référence à l’article demandé par le critique pour sa revue, texte qu’il lui adresse en lui précisant qu’il n’est pas opposé au changement du titre. Fort intéressant texte sur la musique contemporaine qu’il aborde avec conviction. Il considère que les moyens mis à la disposition du compositeur contemporain sont à la fois une source de renouvellement « fertile » mais semé d’embuches de tout ordre : « stylistique, esthétique, social et politique. En effet l’époque où le cerveau nous offre tant de possibilités et de découvertes, exige plus qu’aucune autre la réflexion, le filtrage, la discrimination entre les moyens et les objectifs à atteindre... On ne renverse ni n’invente jamais rien dans l’art, mais on découvre les potentialités nouvelles dans une continuité immuable quasi organique. La rupture avec cette continuité, qui est la tradition, le désir de "révolution" avec la dévaluation des valeurs acquises par la recherche volontaire de faire à tout prix, ce qui n’a pas encore été fait, n’est pas un phénomène esthétique mais psychique [...] Il n’existe pas d’avance des panacées couvrant toutes les recherches... Ainsi la découverte de l’écriture atonale ou sérielle avait été d’une importance primordiale pour l’évolution du langage musical contemporain. Aboutissement d’un chromatisme poussé à l’extrême, son apport n’a rien qui s’oppose à la tradition... La grande question, pour moi, reste avant tout celle de l’apport de la personne humaine à l’acte de la création ». Il craint que dans la musique électronique, l’artiste ne devienne esclave de la machine. « Il est très significatif que certaines œuvres-clefs ouvrent et ferment en même temps leur propre cercle et ne sont pas sujettes à prolongement fertile...Comme c’est le cas pour Pelléas, Wozzek, ou sur un autre plan, l’Opéra de quatre sous ». Il veut témoigner, en sa qualité d’ami de Schönberg et de Berg, que «rien ne leur était plus étranger qu’une attitude d’iconoclaste vis-à-vis des moyens d’expression musicale ». Il rappelle la phrase de Schönberg sur le langage sériel : « Mais est-ce qu’ils y mettent aussi de la musique ? ». Enfin, il pense que la musique n’a aucun rôle social. « Dans notre époque du réel et du concret, la musique... avec la poésie, reste encore le seul phénomène abstrait dont le but n’est pas totalement dirigé vers une application pratique. Sachons lui garder un caractère de superstructure sociale... ».
CORRESPONDANCE EN LIEN AVEC LA FONDATION VICTOR HUGO :Fernand Gregh envoie, dans cette lettre, sa cotisation pour devenir membre perpétuel de la Fondation Victor Hugo : …Excusez mon retard, et veuillez trouver dans ce mot un chèque barré de 200 francs pour ma souscription de membre perpétuel à la Fondation Victor Hugo. Jai essayé depuis un mois de vous avoir deux ou trois fois au téléphone, le n° nétait jamais libre. Vous avez du être très ému de la mort de M. Lapie. Je me suis inscrit mais nai pas pu aller aux obsèques, étant ce jour-là en Belgique pour une conférence… Comme en témoignent ces trois courriers, Fernand Gregh porte un intérêt tout particulier à Victor Hugo. Il sest en effet consacré, au cours de sa vie universitaire à lauteur, et a publié plusieurs études sur son œuvre. Dans le billet daté du 6 mai 1949, Fernand Gregh sadresse à un ami : …Non, mon cher ami, je ne pourrai pas venir le 22 au tombeau de Victor Hugo, et je vous prie de men excuser. La Présidence me prend beaucoup de mon temps et de mes forces et je pars tous les samedis matin passer deux jours à By...Fernand Gregh, qui a connu son premier succès à lâge de 22 ans grâce à un court poème, est Président de la Société de Gens de Lettres de 1949 à 1950. La Société des Gens de Lettres créée en 1838 par Louis Desnoyers sur une idée de Balzac permet à cette époque à lauteur dêtre reconnu et son œuvre protégée. Dans le second billet, Fernand Gregh adresse sa candidature au Recteur de lAcadémie de Paris : ...Jai lhonneur de poser ma candidature à la chaire Victor Hugo...Une photographie datée du 2 février 1926 et conservée dans les Archives de la Bibliothèque Nationale de France montre Fernand Gregh inaugurant la Chaire de Victor Hugo à la Sorbonne et permet de situer cette lettre non datée.
S.n., s.l. 14 Février 1873, 10x13,5cm, deux pages.
Lettre autographe datée et signée d'Euègne Labiche (27 lignes à l'encre noire) adressée à un confrère poète dans laquelle il décline sa participation à une conférence sur Arthur Rimbaud. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Eugène Labiche adresse ses remerciements à un journaliste du Figaro pour son compte-rendu élogieux dont son correspondants'est fendu et qui concerne l'ouvrage de l'un de ses amis. Il se sent démuni car il ne peut joindre ni Offenbach, ni Bertrand et ne sait quelle attitude adopter, un éditeur tardant à lui rendre un manuscrit malgré ses demandes expresses et réitérées : "... je n'ai rien vu venir, je lu ai écrit. Pas de réponse. Je ne puis pourtant pas lui envoyer de papier timbré ? Que faire ?" - Photos sur www.Edition-originale.com -
Jean MONTAURIER - [pseudonyme d'Edmond Fleury] - [Aulnat 1906 - 1992] - Prêtre et romancier français
Reference : 35212
2 pages in8 - bon état -
Son article dépasse toutes ses espérances - "Croyants ou nom que les hommes sont, le silence de Dieu les trouble.." - Existe-t-il un athée authentique? - Il croit que "nous cherchons tous et en cela, que nous sommes tous croyants" - Belle lettre sur la foi -