Chez Ponthieu, à Paris 1799 (An VII), In-8 (12,5x19,5cm), viij, 415pp. et (4) 455pp. et (4) 400pp., relié.
Reference : 67184
Edition originale. Reliure en demi basane brune mouchetée à plat de papier jaune flammé, adroit pastiche de la fin du XIXe. Dos lisse orné de filets gras et maigres. Pièces de chagrin noir. Infimes traces de frottement. Restauration au dos de la page de titre du tome 2, comblant une mince déchirure en marge sur 3 cm. P. 149, manque en marge. Bel exemplaire, bien frais. Le président de Brosses réalise son voyage en Italie dans les années 1739 et 1740, âgé alors de 30 ans, certaines lettres datent de cette période et furent effectivement envoyées d'Italie, mais la plupart furent écrites après le voyage. Ces lettres intéressent à la fois les beaux-arts et les moeurs, l'auteur s'y montre un observateur fin et léger et nous dresse le plus charmant portrait de l'Italie qui ait été écrit, comme une délicieuse promenade pleine d'anecdotes et de traits piquants, il y parle notamment beaucoup de musique, de sa visite à Vivaldi et aux jeunes filles de L'hôpital de la piété (Ospedale de la Pieta). Bien que d'autres éditions suivirent cette première au XIXe, se prétendant plus correctes, cette édition originale est la plus conforme aux manuscrits, même si elle a été faite avec une certaine négligence. C'est Antoine Sérieys, archiviste, qui a réalisé cette édition avec des notes assez piquantes puisqu'elles sentent un esprit post-révolutionnaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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A Rome, et se trouve à Paris, Chez de Senne, Comte d'Artois, de Senne, 1789. 2 volume in-8 de VIII-271 et [4]-239 pages, cartonnage de papier à la colle, dos lisse, étiquette de titre manuscrite, tranches mouchetées.
Édition peu commune probablement la deuxième, d'une oeuvre qui en connût de nombreuses et fut traduite en anglais, en allemand, en suédois et en néerlandais. « En 1784, le garde des sceaux donna à Dupaty mission d'étudier en Italie la réforme de la législation criminelle. Il partit par Avignon, Toulon, Nice, visita Gênes, Lucques, Florence, Rome, Naples, prenant, au jour le jour, des notes qu'il rédigeait aux étapes. Sans négliger les arts, les lettres, les notes pittoresques sur les villes italiennes, il s'attachait surtout à critiquer les gouvernements monarchiques et à attribuer, avec une insigne mauvaise foi, les maux résultant de la paresse et de l'incurie des peuples au despotisme des princes, à la carence des lois, à l'insuffisance des constitutions. Écrites sur ce ton ampoulé et déclamatoire que mettra à la mode la littérature révolutionnaire, elles furent publiées encore en 1824, avec une bonne introduction de Louis Dubois ». Dict. Bio. français, t. XIII. C'est à la suite de cette édition que le livre fut mis à l'Index ou il figurait encore dans la dernière édition (1948)."Le lettere iniziano da Avignon, in aprile, con una magnifica descrizione della « Fontaine de Vaucluse ». Nella prima parte dell'opera sono comprese: Avignon, Toulon, Gênes (16 lettere), Lucques, Pise, Florence (19 lettere), Rome (21 lettere che includono Tivoli e Frascati). A Roma e dintorni sono dedicate altre 27 lettere della seconda parte. Il viaggio termina, senza date, con 22 lettere: Napoli, Portici, Salerno, Paestum e Pompei.La lettera CXIII da Napoli esordisce con l'esclamazione: « Quel dommage que ce pays soit si mal administré! » (p. 209). Seguono pagine liricheggianti e la traduzione da Plinio della prima eruzione del Vesuvio. La lettera CXV ed ul-tima è dedicata alla visita delle isole napoletane. Termina un poco bruscamente: « Quittons-les, ces dangereux rivages, et rembarquons-nous pour Naples. - Après demain nous retournerons à Rome »." Fiammetta Olschki 219 à 222; Raccolta Fossati Bellani, 409 à 417; Bibliographie du voyage français en Italie, p. 98 ou encore Brunet, 20175 aucunes de ces bibliographies ne mentionnent la nôtre. Brunissure dans la marge intérieure des premiers feuillets du second tome.
Alphonse Levavasseur 13,5 x 21 Paris 1836 Deux volumes in 8°, demi-basane d'époque, titre, fleuron et filets dorés au dos, XXVIII-452-[1] et 507-[1] pp. Première bonne édition du récit alerte et érudit du voyage que fit en Italie en 1739 -1740 le dijonnais Charles de Brosses. Coiffe déchirée du volume II, dos frotté, coins en très bon état, nombreuses rousseurs.(ALB4) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST Livre
A Rome, et se trouve chez différents libraires du Royaume, 1789. 2 tomes en 1 volume in-12 de VIII-252; [2]-263 pages, pleine basane brune, dos à 5 nerfs avec titre et filets dorés, étiquette de titre verte, tranches mouchetées.
Reliure un peu frottée, 2 ff. légèrement déboîtés, 3 autres avec pli au coin, petit manque au faux-titre, premiers et derniers feuillets brunis en bords.
A Rome et se trouve à Paris, chez de Senne, 1788. In-12 de VIII-388 pages, plein veau moucheté, dos lisse orné de fleurons, roulettes, pastilles et titre dorés, pièce de titre bordeaux, roulette dorée sur les coupes, tranches et gardes marbrées.
Ouvrage paru la même année et chez le même éditeur que l'édition originale qui, elle, ne portait pas de nom d'auteur[Barbier II, 1293, pour l'originale].
Paris, Levavasseur, Paris, Levavasseur1836 ; 2 vol. in-8, demi-veau outremer glacé , fil. dor., tranches jasp., XXVIII pp., 434 pp., 1f. errata.- 2 ff., 507 pp., ( 1 p. errata).ÉDITION ORIGINALE COMPLÈTE, donnant le texte intégral des lettres. Elle fut établie par R. Colomb, cousin et ami de Stendhal. Edition très recherchée, car la première en trois volumes publiée sous le Directoire par Seryès d’après une mauvaise copie trouvée dans les papiers d’un émigré est extrêmement fautive. Ami de Buffon, de Crébillon, lié aux encyclopédistes, le Président de Brosses ( Dijon 1709-1777) fut un de ces hommes « qui, presque par système, vivent pleinement par leur esprit et leur corps » J.P. de Beaumarchais. Ses Lettres sur l’Italie, fruit d’un vrai coup de foudre pour cette terre de plaisir et de culture, , demeurent « un chef d’œuvre d’humour et de drôlerie. L’Italie de notre Président est un monde à l’envers où les amants sont plus jaloux que les époux, où les jeunes filles soutiennent un débat en latin, où les courtisanes veulent être aimées » Id.- « Le Voltaire des voyageurs en Italie ! » dira Stendhal. Charles de Brosses est un compagnon de voyage unique, toujours gai, gourmand, curieux et qui a le sens des formules. Celle-ci est célèbre, mais on a oublié qu’il en était l’auteur : « à vous parler net, la Provence n’est qu’une gueuse parfumée » ( tome I, p. 38). Envoi autographe de l’éditeur Romain COLOMB à Casimir Leconte (écrivain, traducteur et économiste auquel on doit divers ouvrages sur la Suède, la Grèce et l’Orient). Romain Colomb fut le véritable artisan de la gloire posthume de Stendhal. On lui doit la réédition de ses œuvres chez Hetzel et chez Michel Lévy. Il a veillé à ce que ses manuscrits inachevés ne fussent pas détruits, comme leur dépositaire Crozet avait l’intention de le faire. En tête du premier tome on a relié un portrait de Ch. de Brosses.