Paris 6 avril 1979, 13,5x21cm, 2 feuillets.
Reference : 67036
Lettre autographe signée d'Antoine Compagnon adressée à Georges Raillard. Deux pages sur deux feuillets, rédigées à l'encre noire. Enveloppe jointe. Intéressante lettre dans laquelle Compagnon affirme qu'"il y a encore moyen d'écrire. (C'est la question actuelle qui se pose à moi au lendemain de la parution du récit)".Il y évoque également Maurice Nadeau et d'autres connaissances universitaires communes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Lourmarin 10 Mai 1957, 17,5x21,5cm, un feuillet recto-verso + une enveloppe.
Lettre autographe signée d'Henri Bosco adressée à son ami et voisin estival Georges Raillard ( 27 lignes à l'encre bleue sur un feuillet recto-verso) depuis Lourmarin où l'écrivain s'occupe de la bibliothèque du chateau de Lourmarin. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. L'auteur du Mas Théotime demande conseil à son ami Georges Raillard qui côtoie les auteurs contemporains, notamment ceux du Nouveau roman comme Nathalie Sarraute et Philippe Sollers : "J'ai obtenu un peu d'argent pour les bibliothèques du château. Pouvez-vous m'envoyer d'urgence à Nice une liste d'auteurs modernes - et même contemporains - que vous aimeriez trouver ici. Je verrai ensuite ce que j'en pourrai retenir sur mes fidèles crédits." Henri Bosco s'étonne du mutisme de son ami, sa femme Alice ayant évoqué le projet de son mari d'écrire une biographie de l'écrivain : "Alice m'avait dit que vous projetiez d'écrire une étude sur Henri Bosco. Pourquoi ne m'en avez-vous pas parlé ? Cela m'intéresse." Après avoir évoqué quelques nominations administratives concernant des connaissances communes, Henri Bosco prend des nouvelles de son filleul Henri Raillard (à qui il dédia son ouvrage Barboche) : "Comment va le filleul ? J'espère qu'il devient de plus en plus terrible" En toute fin de la la femme d'Henri Bosco ayant ajouté quelques mots de remerciements à propos d'une boîte de calissons envoyée par leurs amis Raillard et les invitant à Lourmarin et à Nice. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Lourmarin 6 avril 1964, 21x27cm, un feuillet recto-verso.
Lettre autographe signée d'Henri Bosco adressée, depuis sa maison niçoise, à ses amis et voisins estivaux Alice et Georges Raillard ( 39 lignes à l'encre verte sur un feuillet recto-verso) à propos notamment d'un couple d'amis pour lequel il requiert les services de Georges Raillard. Il parle aussi de sa production littéraire l'occupant actuellement. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Le 6. IV. 64 Mon cher ami, Je viens vous demander quelques renseignements. Il s'agit d'un jeune ami et de sa femme. Lui, Georges Comet, Agrégé d'histoire, présentement prof. au lycée de Reims - Elle, Sylvette Comet, licenciée CAPES (ienne) Prof. de français moderne, et aussi prof. au même lycée ; elle prépare son diplome. Lui, qui a 25 ans, doit faire son service en Octobre. Il désirerait le faire comme professeur, puisque cela se peut de nos jours. Je lui ai conseillé de demander le Maroc. Ce serait pour un poste double, sa femme le suivant. Si je vous parle de ces jeunes gens, c'est que ce sont, eux et leurs parents, de nos très bons amis. Mais, ce qui vaut en soi, c'est que l'un et l'autre sont très dignes d'intérêt tant par leurs qualités professionnelles que par leurs qualités personnelles. Je pense que vous êtes fort bien placé pour leur indiquer la marche à suivre et, à l'occasion, pour la leur faciliter. Mon cher Georges, si je vous en prie, c'est que vraiment ces deux jeunes gens en valent la peine. Je ne vous en dit pas plus. Vous savez que je ne fais à peu près jamais de telles démarches. Merci d'avance. Nous resterons ici jusqu'au 20 - puis Lourmarin et l'Assemblée (passionnée naturellement) de la Fondation. J'ai achevé un gros pensum sur la Provence. il a un mérite : il fut bien payé. Suis-je cynique ? Un autre pensum m'attend. Un Don Bosco - album de photos réconfortées d'un texte calculé au millimètre carré. C'est le millimètre qui m'angoisse. Même travaillant pour la sainteté, cela est dur. Il pleut et pleut. Nous eûmes un Décembre et un Janvier splendides. Mais quel printemps ! Et vous ? Et Alice ? Et Henri ? Et Edmond ? Et Florence ? J'espère rencontrer Denise et le Père à Vaugines. Je n'arrive pas à obtenir de votre chère soeur, le n° d'un c.te postal. Et je n'expédie pas mon argent à l'aveuglette... A Lourmarin, crise municipale, et élections complémentaires désastreuses pour le professeur-maire. Nous avons ainsi échappé au Néon, qu'il aimait. A vous tous l'affection fidèle de nous deux. Henri Bosco." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Nice 26 Mai 1966, 21x27cm, un feuillet recto-verso + une enveloppe.
Lettre autographe signée d'Henri Bosco adressée à son ami et voisin estival Georges Raillard (40 lignes à l'encre bleue sur un feuillet recto-verso) depuis son domicile niçois. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. L'auteur du Mas Théotime part pour deux mois d'été dans sa propriété de Lourmarin et s'inquiète de n'avoir pas été entièrement remboursé de ses frais générés par les conférences qu'il a faites à Cadix, Georges Raillard étant mandaté pour s'énquérir de ce problème pécuniaire. Henri Bosco s'en veut d'avoir accédé à trop de requêtes: "... j'ai accepté trop d'obligations, et comme le dit le mot, cela me lie et m'agace" et c'est pourquoi, il s'impose désormais toute fin de non recevoir : "... je refuse donc colloques, préfaces, postfaces, articulets - à quoi je suis inégalissime. J'attends quelques assauts à Lourmarin..." Lorsqu'il séjournera à Lourmarin, il veillera à la santé et à l'intégrité physiques des ânes chéris de son Luberon : "Autre affaire, on reprend T.V. Âne. Réapparition du jeune Goldenberg, qui avait malmené ce petit quadrupède. Il jure de réparer tout cela, cet été. J'ai été sévère. J'attends. Je me méfie." Henri Bosco enfin évoque les accouchements ancillaires qui l'entourent :"Nous laissons à Maison Rose, une servante, qui vient d'accoucher - et allons trouver, à Lourmarin, une autre servante, Geneviève, qui se prépare à en faire autant. La France se repeuple. Il n'y a rien au monde que je craigne tant." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Lourmarin 23 Avril 1956, 21x27cm, un feuillet recto-verso + une enveloppe.
Lettre autographe signée d'Henri Bosco adressée à son ami et voisin estival Georges Raillard (31 lignes à l'encre verte sur un feuillet recto-verso) depuis Lourmarin. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. L'auteur de l'Âne culotte remercie Georges Raillard pour sa dernière missive : "Elle est bien arrivée. Mais l'article de cet infâme Canard, non. Pas vu. Ni 6, ni 3 colonnes. Rien. Sans doute quelques jaloux cachés (ou l'illustre Giono, mon voisin) l'ont-ils intercepté et jeté au feu. Triste." Henri Bosco narre ses pérégrinations automobiles à travers le sud de la France : "Nous avons atteint Millau - et les Rouergats - Ils ont de la cordialité, des gants... j'ai renoncé à poursuivre dans Guéret, par 450km de vire-vertiges. Replié sur Lourmarin, au milieu des nuées, des pluies, torrentiellement." Il devra aussi parcourir la France pour la signature de son dernier ouvrage et se permet cet avertissement pour son ami : "N'allez jamais à Béziers ! On y sent et pense vin. et quel vin ! Du 6 degré au plus.Sauf des rarissimes, les indigènes y sont xénophiles et brutaux. Figurez-vous qu'ils ont chassé de la scène manibus pedibusque militarisbusque la pauvre Giulietta Greco, elle-même, après le 1er couplet du fameux : Sombre dimanche ! Il est vrai que..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Nice 10 Février 1965, 21x27cm, un feuillet recto-verso + une enveloppe.
Lettre autographe signée d'Henri Bosco adressée à son ami et voisin estival Georges Raillard (53 lignes à l'encre verte sur un feuillet recto-verso) à en-tête de son domicile niçois de "La maison rose" Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Une tache de décoloration en marge droite du verso du feuillet affectant quelques mots. Henri Bosco se félicite que son ami soit sorti indemne de son récent accident de voiture et l'invite à plus de prudence : "Il y a sûrement des grâces pour les usagers de l'imprudence. et aussi pour ceux du verglas.Si vous n'êtes pas imprudent - et j'en suis sûr - peut-être cependant ne pensez-vous pas au verglas. Il faut y penser. Faites-nous ce plaisir à nous qui vous aimons, vous, Alice, Henri, Edmond, Florence. Cela fait cinq têtes." L'auteur du Mas Théotime se souvient alors de ses déboires de conducteur maladroit : "Quant à moi, qui en 1931, me fracassai et fracassai ma femme au sud de Burgos, je me garderai bien de vous faire part de mes expériences routières. Après 36 ans e volant je ne pars jamais sans trembler un peu. Partir est un acte de foi. Rapide ou lent, lucide ou somnolent, orgueilleux ou modeste, on n'est sûr de rien. Arriver est toujours un miracle." Henri Bosco préfère remettre à plus tard la visite qu'il avait promise de faire à son correspondant :"Au lieu d'aller à Barcelone nous irons en Sicile. J'ai des droits à toucher en Italie pour mon "Don Bosco". Je les dissiperai dans ce pays." et s'émerveille de la nature déjà renaissante en ce mois de février : "Les amandiers commencent à fleurir et chats et chiens s'exaltent. Il en résultera encore des chats et des chiens. Le nôtre qui reste à la chaîne (il vaut mieux) est tenu à l'écart de ces débauches. Cela n'améliore pas son caractère." Il évoque son labeur d'écrivain : la parution de la nouvelle version de son Don Bosco : "Mais moi, je travaille ! Mon "Don Bosco II" est paru avec 100 très belles photos et un texte mine très édulcoré.Il m'a néanmoins coûté des sueurs et suis souvent dans de répréhensibles états de colère. Que Dieu me pardonne ! Je n'en avais pas à Don Bosco, le pauvre ! mais à l'éditeur à la fois suisse germanique, photographe, et coupeur de cheveux en quatre. Il était hanté par le poil sur l'oeuf." et la rédaction de ses mémoires : "... j'ai pu me remettre à la rédaction de mes souvenirs III, que j'intitule "Le jardin des Trinitaires" Mais la mise en train parès tant de Suisse a été treès pénible, d'autant que dès le début j'ai rencontré le diable, et je m'en suis difficilement débarrassé..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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