S.n., AHambourg 1782, 2 parties en un Vol. fort in-8 (12x20cm), xiv (2) 366pp. ; (2) 237pp., relié.
Reference : 65195
Edition originale. La seconde partie est considérée comme rare, puisqu'il fut demandé à la Prusse de saisir le manuscrit et de brûler les exemplaires , on constate pourtant que la seconde partie est présente dans de nombreux exemplaires. Reliure en plein veau brun marbré d'époque. Dos à nerfs richement orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffe de queue en partie arrachée. Epidermure sur le plat inférieur avec un manque le long du mors. 2 coins émoussés. Une tache brune en marge haute de la p. 49, sur 2 cm. Manque en marge au coin de la p. 144, sans atteinte au texte. Page de garde marbrée portant une découpe en marge externe. Quelques cahiers jaunis. Bon exemplaire. L'ouvrage, composé durant et après l'arrestation et l'incarcération de Mirabeau à Vincennes, est un plaidoyer et un réquisitoire contre la justice arbitraire et le pouvoir. « J'entreprends de parler des emprisonnements arbitraires et des prisons d'état. » On trouvera dans l'ouvrage de nombreux commentaires historiques et une importante documentation sur le pouvoir arbitraire et l'exercice judiciaire. Dans la seconde partie, Mirabeau traite plus étroitement de la vie carcérale et des prisons. Mirabeau s'attarde également sur la constitution anglaise et tend à prouver que notre propre histoire condamne l'utilisation des lettres de cachet, tout comme elle fait des rois les seuls mandataires du peuple. Riche documentation sur les prisons et l'incarcération. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Honoré Gabriel Riquetti, comte de Mirabeau, Des lettres de cachet et des prisons d'Etat. Ouvrage posthume, composé en 1778. Hambourg, s.n., 1782. 2 volumes in-8, XIV-[2]-366-[1]p & 237p. Edition originale complète en deux volumes, le deuxième, quoiqu'assez courant, est réputé avoir été détruit. Intéressante provenance : Pierre Chollet-Beaufort (1762-1803), avocat, homme politique, administrateur du département du Puy de Dôme, député au Conseil des Cinq-Cents. Reliure pleine basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre et tomaison, tranches marbrées. Une coiffe arasée, premier cahier du tome 1 jauni, mouillure au tome 2 (coin extérieur du bas) avec atteinte au texte, souvent assez claire, parfois très visible. Agréable exemplaire toutefois.
Hambourg (Neuchâtel), 1782 2 vol. in-8, XIV-366-(1) pp. et 237 pp., veau fauve, dos lisse orné, tranches marbrées (reliure de l'époque). Dos légt passé.
Édition originale.H. Aureille, Bibliographie sur Mirabeau : "Cet ouvrage, nouvelle dénonciation du pouvoir arbitraire, plaidoyer en faveur de la liberté individuelle, défense de la justice et de l'humanité contre le despotisme, eut un tel retentissement à l'époque, que Vergennes demanda à la Prusse (dont dépendait Neuchâtel) d'arrêter la publication de cet écrit licencieux, de le saisir et de détruire le manuscrit.Dans la deuxième partie, Mirabeau expose des idées générales, met en cause Louis XIV et termine par une page éloquente et émouvante à son fils, véritable profession de foi de citoyen. La deuxième partie traite du régime des prisons et se termine par des Preuves et éclaircissements dans lesquels Mirabeau disserte sur le roi mandataire d'un peuple libre et sur la constitution anglaise." H. Aureille, Bibliographie sur Mirabeau.Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Hambourg (Neuchâtel), 1782 2 tomes en 1 vol. in-8, XIV-366-[1] pp. et 237 pp., veau fauve, dos lisse orné, tranches rouges (reliure de l'époque). Coiffe supérieure arrasée.
Édition originale.H. Aureille, Bibliographie sur Mirabeau : "Cet ouvrage, nouvelle dénonciation du pouvoir arbitraire, plaidoyer en faveur de la liberté individuelle, défense de la justice et de l'humanité contre le despotisme, eut un tel retentissement à l'époque, que Vergennes demanda à la Prusse (dont dépendait Neuchâtel) d'arrêter la publication de cet écrit licencieux, de le saisir et de détruire le manuscrit.Dans la deuxième partie, Mirabeau expose des idées générales, met en cause Louis XIV et termine par une page éloquente et émouvante à son fils, véritable profession de foi de citoyen. La deuxième partie traite du régime des prisons et se termine par des "Preuves et éclaircissements" dans lesquels Mirabeau disserte sur le roi mandataire d'un peuple libre et sur la constitution anglaise."Ex-libris Hervé de Rocquigny. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Hambourg (Neuchâtel), 1782 2 vol. in-8, XVI-334 pp. et 211 pp., broché, couverture papier bleu de l'époque.
Édition originale.H. Aureille, Bibliographie sur Mirabeau : "Cet ouvrage, nouvelle dénonciation du pouvoir arbitraire, plaidoyer en faveur de la liberté individuelle, défense de la justice et de l'humanité contre le despotisme, eut un tel retentissement à l'époque, que Vergennes demanda à la Prusse (dont dépendait Neuchâtel) d'arrêter la publication de cet écrit licencieux, de le saisir et de détruire le manuscrit.Dans la deuxième partie, Mirabeau expose des idées générales, met en cause Louis XIV et termine par une page éloquente et émouvante à son fils, véritable profession de foi de citoyen. La deuxième partie traite du régime des prisons et se termine par des Preuves et éclaircissements dans lesquels Mirabeau disserte sur le roi mandataire d'un peuple libre et sur la constitution anglaise." H. Aureille, Bibliographie sur Mirabeau. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Hambourg, s.e., 1782 ; in-8, XIV-368-238 pp., reliure demi-cuir brun, dos lisse (mors fendu, état moyen). Édition originale, complète des deux parties qui la composent. Ce texte est attribué au comte de Mirabeau par Barbier. En effet, le contenu très sévère pour Richelieu et Louis XIV, dont Mirabeau niait l'autorité absolue, nécessita de publier ce texte sous l'anonymat. A cette date, l'auteur sortait à peine de Vincennes, où il avait rédigé les Lettres à Sophie. Néanmoins le titre «Ouvrage posthume» montre une volonté de brouiller les pistes. On peut aussi considérer que ce texte fut publié dans la lignée de son essai sur le despotisme et mérite donc qu'on s'y attarde. État moyen.