Au temple de Vénus, Rome s.d. (circa 1880), 12x19cm, relié.
Reference : 65032
Edition originale imprimée à très petit nombre sur papier vergé et attribuée tantôt à Louis Lemercier de Neuville, tantôt à Charles Monselet. Reliure à la bradel en demi percaline bleue à coins, dos lisse orné d'un motif floral doré, doubles filets dorés en tête et en queue, plats de papier marbré, fragiles couvertures parcheminées conservées, reliure de l'époque. Agréable exemplaire de cette parodie du roman d'Edmond de Goncourt. Ouvrage illustré de 2 eaux-fortes d'un artiste inconnu. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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A Rome, au Temple de Vénus, A Rome, au Temple de Vénus[1880] ; plaquette in-8, broché, couverture en parchemin imprimée en rouge et noir. 2 ff. blancs, 2 ff., 32 pp., 2 ff. blancs, 2 eaux-fortes à toues marges.EDITION ORIGINALE tirée à très petit nombre sur papier vergé.Cette rareté est décrite par Vicaire III 712 qui n’a pas identifié l’auteur. Inconnu de Barbier.Le catalogue de la vente Burty, n° 1263 attribue cette production à Lemercier de Neuville. Le bouquiniste A. Laporte dans son livre hostile à Zola qu’il publia en 1891 sous le titre Naturalisme ou l’immortalité littéraire, écrit que l’on a attribué tantôt à Monselet, tantôt à Lemercier de Neuville, cette pièce dans laquelle Elisa et Nana tiennent ça et là des propos textuellement empruntés aux romans qui les ont fait connaître toutes deux. “Aucune de ces deux attributions n’est invraisemblable, dit Pia I 470. Monselet s’entendait à la parodie et Lemercier avait été, en qualité d’auteur comme en qualité de machiniste, un des principaux participants aux représentations du Théâtre érotique de la rue de la Santé”. Aucun des bibliographes de Monselet ne lui attribue ce texte.Toujours selon Laporte la plaquette serait sortie des presses d’un certain Hugonis de Paris (son nom est sur le 2è plat de couverture). Gay 307 : “la misère et l’insolence des filles de trottoir ne sauraient être exprimées plus suffisamment que dans cette saynète critique. Quelques expressions triviales accentuent le caractère du livret”.L’artiste qui a gravé les 2 belles eaux-fortes n’a pas été identifié. L’une d’elle est une scène de rue devant l’Assommoir.LEMERCIER DE NEUVILLE (Louis)Ce fantaisiste très fécond naquit à Laval en 1830 et mourut à Nice en 1918. Après une brève carrière dans l’administration des postes, il se lança dans la petite littérature et le journalisme, fonda quelques périodiques très éphémères durant les années 1850 et 1860 avant de collaborer au Figaro, au Nain jaune, au Monde illustré… En 1860 il eut l’idée d’ouvrir un théâtre portatif de pupazzi et d’écrire pour ses acteurs de carton de petits dialogues qu’il débitait lui-même en public et dans les salons où il était invité. Ces pupazzi eurent une vogue rapide. Ils mettaient en scène, sous forme de caricatures les célébrités du moment. Ce sont en quelque sorte les ancêtres de nos Guignols de l’Info et de nos Bébêtes télévisées. Il publia des dizaines de livres : vaudevilles, petits romans, chroniques à sensations, biographies diverses. Tout cela est alerte et badin mais ne s’inscrit dans aucun grand mouvement littéraire du XIX° siècle. Et s’il faut le comparer aux caricaturistes, son art s’apparente d’avantage à celui de Cham qu’aux puissantes peintures d’un Daumier. Il fut plusieurs fois publié par Malassis.