Bibliothèque artistique & littéraire, Paris 1894, 14,5x19,5cm, broché.
Reference : 64836
Edition originale sur papier courant. Ouvrage orné d'un portrait de l'auteur par Alexandre Séon. Dos bruni, sinon agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Flammarion, 1948, in-12, 222 pp, broché, couv. illustrée en couleurs par Paul Lengellé, bon état
Souvenirs d’un pilote de chasse. Le récit d'un jeune Français, parti en Angleterre et qui fait son instruction dans la R.A.F. — "Rédigé à la première personne, le récit de Philippe La Chesnaie est celui d'un pilote expérimenté que l'on sait avoir été engagé dans l'aviation française en 1940, bien que cette expérience ne soit abordée qu'à mots couverts. Il en va de même des conditions l'ayant poussé à rejoindre en 1942 un camp d’entraînement de la Royal Air Force, point de départ du récit (dont le titre Daphné 17 renvoie à son identifiant de vol). Si les officiers britanniques s'avèrent bienveillants, l’entraînement reste néanmoins difficile dans un univers cosmopolite où les pilotes venus de Norvège, du Canada ou des Pays-Bas ne parlent pas la langue anglaise. Ce n'est qu'après plusieurs semaines d'instruction qu'« ivre de joie », Philippe La Chesnaie effectue son premier vol. Il n'a de cesse de perfectionner ses talents de pilote par le biais d'exercices ardus, soulignant « l'abîme » séparant l'aviation française de 1940 de l’aviation britannique de 1942. Au début, la guerre semble en arrière-plan car l’auteur évoque plus volontiers ses relations amoureuses avec Marjorie, instructrice de vol et pilote de chasse. L'accident terrible dont est victime l'un de ses amis, dont le corps « n'est plus qu'une brûlure », lui fait prendre conscience que la mort est désormais une compagne de chaque instant ; le récit est ainsi ponctué de nouvelles disparitions parmi ses camarades. Après huit mois de formation, il est affecté à une unité combattante. D'abord chargé de la défense des côtes anglaises, l'auteur mène ensuite des opérations d'escorte de bombardiers en France et aux Pays-Bas. Au cours de sa vingt-troisième mission, son avion est sévèrement touché. Refusant d'utiliser son parachute, il réussit miraculeusement à revenir en Angleterre. Dès lors, l'étreint la conviction que sa prochaine mission lui sera « fatale » et il frôle la crise nerveuse. Son entrain revient lorsqu'il apprend que l'on s'apprête à lui décerner une citation pour son courage et, au cours de la permission qui lui est octroyée, il demande la main de Marjorie. Quelques jours après leur retour, celle-ci est abattue avec son équipage lors d'une mission. Profondément meurtri, Philippe La Chesnaie poursuit le combat..." (Manuel Valls-Vicente, « Ecrits de Guerre et d’Occupation » EGO 39-45) — "Daphné 17, c'est l'indicatif du chasseur que La Chesnaie pilotait (sans nous dire de quel type il s'agissait, pour respecter les prescriptions de guerre de la R.A.F.). Son livre retrace, selon un schéma désormais classique, la période d'entraînement, puis d'engagement dans l'action, enfin les aventures personnelles, celles du cœur, dans lesquelles le guerrier cherchait le repos, une certitude, une certaine manière d'assurer la permanence de son moi contre la menace quotidienne de sa dislocation dans les flammes ou l'explosion. On se rappelle l'amertume du chapitre de La Vallée Heureuse où Jules Roy, avec une sombre délectation, analysait l'impossibilité pour l'homme menacé d'établir une communication avec un être qui ne partageait pas ses risques. Dans Daphné 17, les conditions sont autres puisqu'un tendre amour va unir le pilote à une de ces jeunes officières de la R.A.F. que l'on trouvait à tous les postes d'une base pour préparer le raid ou en exploiter les résultats. La Chesnaie a trouvé pour le dire des accents de charmante délicatesse qui s'achèvent brusquement sur quelques pages déchirantes. Sa fiancée au retour d'un vol météo, percute dans une colline et c'est lui-même qui va relever le corps mutilé de la jeune fille. Hors de ce drame, son livre est un document très heureux sur l'atmosphère des bases de la R.A.F., les dortoirs, le bar, la salle du briefing et sur les hommes qui les peuplaient : des hommes d'une trempe magnifique, d'une solidité et d'une pudeur incomparables dans l'amitié. Comme on y trouve enfin maintes savoureuses anecdotes d'un irrésistible humour, Daphné 17 n'est pas loin d'être à la R.A.F. 40-45 ce que furent Les silences du Colonel Bramble à l'armée de terre britannique de 14-18." (Bertrand d'Astorg, Esprit, 1948)
Générique Broché D'occasion état correct 01/01/1949 150 pages
Stock Broché D'occasion bon état 01/01/1967 219 pages
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1944 150 pages
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1949 150 pages