Delaunay, Paris 1821, 13x21cm, relié.
Reference : 63371
Edition originale parue anonymement. Reliure en demi basane verte, dos lisse décoloré orné de larges frises dorées, d'un fleuron et d'une aigle impériale dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure de l'époque signée de Saingy. Ex-dono à la plume d'un précédent possesseur de l'ouvrage sur la page de faux-titre. Rare et agréable exemplaire quasi exempt de toute rousseur. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Le Feu Follet
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Paris Delaunay 1821 fort vol. in-8 demi-veau noir, dos lisse orné de tortillons, filets et aigles napoléoniennes dorées, pièce de titre cerise, tête mouchetée [Rel. moderne]
2 ff.n.ch., 60 pp., 1 f.n.ch. de table.Avec Claude Amoudru, d'après Barbier. Unique édition, peu commune, parue l'année même de la mort de l'Empereur. Il s'agit d'un tableau très précis de l'ancienne Garde impériale, qui concentrait toutes les nostalgies du milieu militaire qui avait servi sous Napoléon.L'ouvrage fut non seulement acheté, mais lu et compulsé : en témoigne un ex-libris exceptionnellement développé, rédigé par Jean-Michel Chevalier, né en 1780 à Versailles, et qui appartenait à ce corps d'élite ; il détaille sur le feuillet de faux-titre tous ses états de service depuis le 22 mars 1795 (7me demi-brigade d'artillerie de marine) jusqu'à son entrée aux Invalides (23 janvier 1849), et l'obtention, sous le Second Empire, de la médaille de Sainte-Hélène (15 août 1857), en passant par toutes les campagnes de la Révolution et de l'Empire : en somme un "brave à trois poils", qui ne dépassa pas cependant le grade de maréchal des logis-chef. C'est à lui aussi que l'on doit une liste volante donnant les noms des officiers et sous-officiers des Chasseurs à cheval de la Garde au 1er mars 1813, ainsi qu'une table et des précisions manuscrits complémentaires sur plusieurs officiers de la partie biographique (pp. 545-608), comme pour les noms de Drouot (p. 575), Guyot (p. 584), Lefebvre-Desnouettes (p. 591), Montholon (p. 593), Mortus (p. 598).Ce Jean-Michel Chevalier n'est pas un inconnu : mort seulement en 1865, il a laissé en outre 4 volumes de mémoires manuscrits sur sa vie militaire, conservés à la Bibliothèque Thiers, et illustrés de figures en couleurs de sa main. L’auteur débuta sa rédaction vers 1830 et, pendant près de vingt années, il mit en forme ses notes accumulées au cours de sa carrière et illustrées de sa main. Il indiqua d’ailleurs dans son introduction, qu’il rédigeait ses mémoires dans le but de leur donner une publication. Le récit s’articule selon trois thématiques qui se confondent dans le texte : tout d’abord les Mémoires qui relatent la vie de l’auteur en dehors de ses campagnes militaires ; ensuite les Voyages qui livrent les observations de Chevalier sur les pays traversés, leurs habitants et leurs mœurs ; enfin, les Campagnes en Europe qui relatent sa carrière militaire avec force détails et anecdotes ; cette dernière partie est d’ailleurs la seule à avoir jamais été éditée, mais très partiellement par Jean Mistler et Hélène Michaux (Souvenirs des guerres napoléoniennes, publié d'après le manuscrit original, parus chez Hachette en 1970) ; on en trouvera une notice (succincte) dans Tulard, 318.Vignette ex-libris de Roger Magadoux