[Jacques Foillet], Sur Les Hasles [Montbéliard] 1607, (30) 546pp. (29), relié.
Reference : 62388
| «L'écrit le plus connu d'Estienne, un monument de la prose française et du genre satirique.» | * Nouvelle édition, après l'originale parue en 1566. Reliure en plein veau brun glacé d'époque. Dos à nerfs orné de caisson à la grotesque. Pièce de titre en maroquin rouge. Un manque en tête et un en queue. Mors supérieur fendu en tête. Papier bruni. 2 feuillets manuscrits in fine restituent les passages censurés et qui ne se trouvent que dans l'édition de 1566. Bon exemplaire. Cet ouvrage, le plus fameux de l'humaniste réformé Henri Estienne est un curieux traité, un sorte de violente satire de la société et de l'église catholique, dans une langue des plus exemplaires ; il y décrit les principaux péchés du temps et les travers des prêtres, abordant le péché de sodomie et de paillardise. "L'ouvrage constitue l'écrit en français le plus connu d'Estienne, un monument de la prose française et du genre satirique. Sous prétexte d'une défense d'Hérodote, le livre est une attaque violente du catholicisme romain et une satire de la société du XVIe siècle". (Renouard I, 127) - Photos sur www.Edition-originale.com -
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[Genève], [Henri Estienne], 1566. In-12 de (70)-680 pp., vélin, titre manuscrit sur le dos, tranches dorées (reliure du XIXe siècle).
Édition originale de troisième tirage.Juste avant la parution de l'ouvrage, Henri Estiene fut sévérement blamé pour cette publication par les magistrats de Genève, raison pour laquelle il dut revoir sa copie et changer quelques passages graveleux et quelques mots jugés grossiers. C'est pourquoi l'édition originale connut trois tirages l'année même de sa publication.Bel exemplaire. Quelques feuillets roussis.Brunet II, 1076 ; Renouard I, 126 ; Schreiber, 161 (pour le deuxième tirage).
s.l., De l'imprimerie de Guilllaume des Mareses, 1580, in-12, pleine reliure de conservation moderne, titre manuscrit au dos, 16ff ,656 pages. (150x90 mm). Bel exemplaire auquel il manque cependant la table. Sans déchirures ni annotations. Le premier tirage genevois date de 1566.
1566 Sans lieu [Genève, Estienne], l'an 1566, au mois de novembre. In-12 (114 X 177 mm) basane fauve granitée, encadrement de filet noir sur les plats, dos à cinq nerfs, caissons dorés ornés, tranches mouchetées en rouge (Reliure ancienne) ; (36) ff., 680 pages. Feuillets roussis, petite épidermure au premier plat, cerne de mouillure claire en marge des premiers feuillets. Ex-libris manuscrit ancien en marge du feuillet de titre, qui a été rogné par le couteau du relieur.
ÉDITION ORIGINALE de troisième tirage, imprimé en plus gros caractères, de cet écrit qui est « le tableau satirique le plus vivant, le plus coloré, le plus complet de la société du XVIe siècle » (Dorbon). C'est la seule édition (avec celle de 1607) parmi les éditions du XVIe et XVIIe siècle à posséder le chapitre 21 intitulé "De la lubricité et paillardise des gens d'église". Renouard soutient que dans le deuxième et troisième tirage, un long passage du chapitre 21 a été remplacé par un autre récit. « Dans cet ouvrage poursuivi à la fois par les catholiques et les huguenots, Henri ESTIENNE (1528-1598) trace le tableau de la société de son époque et il en signale les erreurs, les bizarreries et les monstruosités qu'il compare aux récits d'Hérodote. La peinture en termes peu retenus de ces débordements, les anecdotes et l'histoire scandaleuse, les traits satiriques dirigés contre toute la société et surtout contre le clergé, excitèrent vivement la curiosité publique. » (Renouard). SÉDUISANT EXEMPLAIRE, en reliure ancienne probablement réalisée à la fin du XVIIe ou au tout début du XVIIIe, en bel état. (Renouard I, 126 - Schreiber, 161 et 231 pour notre tirage : « one of the monuments of 16th-century French prose, and a master-piece of the satirical genre » - Caillet, II, 3692 - Dorbon, 1527 (pour l'édition de 1607) - Brunet II, 1076). NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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2007 Droz 0 In12 - brochés - 1191 pages pour les 2 tomes .
Très bon
Sur les Hasles, Montbéliard, Jacques Foillet, 1607. In-8 de (32)-546-(30) pp., vélin à rabats, nom de l’auteur manuscrit sur le dos, traces de lacet (reliure de l'époque).
Rare édition montbéliardaise établie par Jacques Foillet du chef-d'oeuvre satirique d'Henri Estienne publié une première fois en 1566.« Cette édition serait la quatorzième (mention manuscrite de 12° sur le titre à l'encre du temps ndlr) et ne contient pas plus que les précédentes les passages supprimés par ordre du Conseil de Genève à l’apparition de l’édition originale en 1566, passages où se trouvaient des propos vilains et parlant trop évidemment des princes en mal ». La tradition veut que ce livre qui dénonçait les contresens et les déformations que les traducteurs avaient introduits dans les Histoires d'Hérodote et partant les travers contemporains, ait valu à son auteur d'être brûlé en effigie à Paris, sur la place de Grève.Marque au cerf sur le titre gravée ici pour la deuxième fois depuis 1603, de l'imprimeur Jacques Foillet qui introduisit - après la tentative avortée de François Estienne - la typographie à Montbéliard en 1586 ; l'Apologie pour Hérodote offre cette particularité de porter sur le titre comme lieu d'impression les seuls mots Sur les Hasles lieu d'impression attribué à Foillet, où il ouvrit également une librairie. « Cette ville (Montbéliard) fut lors des guerres de la Réforme, un des plus vastes ateliers de la typographie protestante ; ce fut à la suite du célèbre colloque qui eut lieu entre Théodore de Bèze, le prince de Wurtemberg, Jacques André en mai 1586, à Montbéliard que l'imprimerie fut introduite dans cette ville. Les Actes de ce colloque furent publiés en 1588 ; ils étaient imprimés par un typographe qui depuis acquit une juste célébrité : c'était Jacques Foillet (ou Foyllet), natif de Tarare ville du Lyonnais, et frère d'un imprimeur de Paris, nommé Robert ; de 1587 à 1618, on pourrait citer une immense quantité de livres de polémique religieuse, de sciences et de belles-lettres sortis de cette importante officine dont plusieurs traductions latines de traités de Machiavel » (Deschamps).Ex-libris manuscrit ancien sur le titre "Fronquier". Rousseurs parfois fortes, petite galerie de ver dans le texte entre les pages 170 et 220, traces de salissure sur la reliure.Brunet II, 1076 pour l’originale ; Deschamps, Dictionnaire de géographie, 874 ; Albert Roux, Catalogue des Impressions montbéliardaises de 1587 à 1793, n°97.