Chez Nicolas Pepingué, à Paris 1662, in-12 (8x15cm), 239pp. (1bc.) ; 250pp., relié.
Reference : 58182
Nouvelle édition. Trois parties séparées avec une page de titre générale et trois faux-titres, dont un pour Pyrame et Thisbé. Les deuxième et troisième parties sont à pagination continue. Reliure en plein maroquin rouge fin XIXe signée Hardy. Dos à nerfs janséniste avec titre, lieu et date dorés. Tranches dorées. Riche frise intérieure. Très bel exemplaire au papier bien frais. Cette édition appréciée des uvres de Viau est la plus jolie des éditions anciennes du poète, elle a été publiée à la demande de Georges de Scudéry qui lui a ajouté une préface et l'Apologie de Théophile. Après une longue période de purgatoire et bien qu'il fût très lu de son vivant, Viau fut redécouvert par Théophile Gautier qui le plaça au Panthéon des poètes. Outre sa poésie, on retiendra la traduction très libre, en vers et prose du Phédon de Platon sur l'immortalité de l'âme, et la fameuse tragédie de Pyrame et Thisbé. Son recueil licencieux Le Parnasse satyrique le conduisit à la prison et à marcher pieds nus devant Notre-Dame pour y être brûlé mais sa sentence fut commuée en arrêt d'exil perpétuel. Sa condamnation pour outrage aux murs fit grand bruit parmi les intellectuels du temps. Ex-libris gravé du XIXe « ex Schaedis Dict. T. D. R. In secundis voluptas ». - Photos sur www.Edition-originale.com -
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A Lyon, Chez Antoine Cellier fils, 1676, (3), 238 p., (4), 249 p. In-12, en pleine basane brune, dos plat orné de fleurons (reliure pastiche ancienne)Quelques ex libris anciens sur la plage de titre. Trou de vers marginal affectant les vingt premiers feuillets.
Edition lyonnaise XVIIe des oeuvres de Théophile de Viau, incluant dans la troisième partie "le recueil de toutes les pièces faites par Theophile pendant sa prison jusqu'à sa mort". Une des dernières éditions XVIIe des oeuvres complètes de Théophile de Viau tirées à petit nombre. Les écrits de Théophile, chef de file de la pensée libertine, se rencontrent difficilement. Il est vrai que la suspicion d'hérésie plane en permanence sur ses oeuvres. Placé au Panthéon des poètes par Théophile Gautier et Stéphane Mallarmé, Théophile de Viau a conservé jusqu'à ce jour une place à part dans la littérature clandestine du XVIIe siècle.
THÉOPHILE DE VIAU. Oeuvres de Théophile, Divisées en trois Parties. Première partie, contenant l'immortalité de l'Âme, avec plusieurs pièces. La seconde, les Tragédies ; Et la troisième, les Pièces qu'il a faites pendant sa prison. Dédiées aux beaux Esprits de ce temps. Dernière édition. 1668, Chez Antoine Cellier, Lyon. 1 vol. in-12 relié. Reliure de l'époque plein veau, dos à 5 nerfs orné de caissons, filets, fleurons, frises et titre, frappés à l'or fin. Coiffe supérieure arasée, début de fente en haut de mors supérieur, et petit manque en bas de mors inférieur, intérieur convenable. Joli frontispice gravé représentant un portrait de l'auteur. Bon
Chez Nicolas Pepingué 9 x 14,5 Paris 1662 Petit in-12, reliure plein veau de l'époque, dos à cinq nerfs orné de fleurons dorés, dentelle dorée sur les coupes, tranches jaspées de rouge, 239 - 250 pp. en pagination continue pour la partie II et III. Préface de Scudéry. Avertissement au lecteur de Théophile. Le tombeau de Théophile de Scudéry. Partie I : de l'immortalité de l'âme, avec plusieurs autres pièces. II. La tragédie de Pirame & Thisbée et autres pièces. III. les pièces qu'il a faites pendant sa prison. Edition concurrente de celle de Sommaville (1661) qui selon Brunet "se prennent de préférence aux éditions plus anciennes". Petite édition de poche plaisante avec de petits caractères, qui illustre le succès des oeuvres de Théophile (1590-1626). Dos frotté, coiffe supérieure abiméé, plats frottés, bon intérieur. Ex libris manuscrit sur la page de titre "Richemont" (XVIIIème ?).(ALC118). Livre
Rouen, Louys du Castel, 1636. 1 vol. petit in-8°, veau fauve glacé, dos à nerfs orné de petits fleurons dorés, encadrement de doubles filets, encadrement d'un double filet doré sur les plats. Reliure de l'époque, mors sup. fendillé, coins émoussés. (6) ff., 321 pp., 164 pp., 170 pp., (2) ff. blancs. Mouillures pâles, traces de rongeur à l'angle inf des ff. au milieu du volume, galerie de vers en tête des 35 premières pages avec minimes attentes au texte, déchirure ave petit manque angulaire dans la marge des pp. 127-128.
Réimpression de l'édition dite de Scudéry, que ce dernier avait donnée en 1632 à Rouen, chez Jean de La Mare. On trouve cette édition de 1636 à l'adresse de différent libraires rouennais: David Ferrand, Philippe Jouaunne et Jean de la mare. Elle comprend la préface et le Tombeau de Théophile par Georges de Scudéry. La première partie comprend notamment le Traité de l'immortalité de l'âme, qui est une paraphrase libre du dialogue de Platon intitulé Phédon. Cette édition comprend les pièces incriminées lors du procès de 1623 qui avaient paru dans les premières éditions de ses oeuvres (1622, 1623). Lachèvre, Le procès du poète Théophile de Viau (1909) II, 261; Lachèvre, Poésies libres et satiriques, p. 373.
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Paris, Nicolas Pepingue, 1662. In-18 de 239-[1]-250-[2] pages, plein maroquin vert, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, triple filet doré encadrant les plats, filet doré aux coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrure. Une tache sur trois feuillets. Etiquette de la librairie E. Noury. Reliure signée Duru, datée de 1849.
Bel exemplaire de cette édition donnée par le poète Georges de Scudéry (la première en 1632), qui signe la préface et Le Tombeau de Théophile. "J'en ai rendu des témoignages publics, durant la plus chaude persécution de ce grand et divin Théophile, et j'ai fait voir que parmi l'infidélité du siècle où nous sommes, il se trouve encore des amitiés assez généreuses pour mépriser tout ce que les autres craignent; mais puisque sa mort m'a ravi le moyen de le servir, je veux donner à sa mémoire les soins que j'avais destiné à sa personne." in Préface. Libertin, athée et hédoniste, Théophile de Viau fut arrêté pour sa participation au Parnasse Satyrique, où dans le sonnet liminaire il faisait vœux de sodomie. Condamné au bûcher, sa peine sera commuée en bannissement perpétuel. Après deux années d'emprisonnement, il mourut, brisé à l'âge de 36 ans. Brunet, V, 795; Tchemerzine/Scheller V, p. 866.