‎L'HÔPITAL DE Michel & L'HOSPITAL‎
‎De theavilla capta [Ensemble] De caleti et guinae [Ensemble]Amplissimi cu iusdam viri epistola ad Francic. Lotaringum [Ensemble]De sacra Francisci II. Galliarum regis initiatione‎

‎Apud Fredericum Morellum (Frédéric Morel), Parisiis (Paris) 1558 - 1560, Pet. in-4 (15x21cm), 4f. ; 4f. ; 10f. ; 10f., 4 parties en un volume relié.‎

Reference : 53486

‎Réunion rare de 4 plaquettes de Michel de L'Hôpital en éditions originales. Marque de l'imprimeur en page de titre. Tampon contemporain au chiffre sur 3 pages de titre sur 4 : quatre lettres semblent entrelacées : B. E. L. J. Seul le dernier texte : De sacra Francisci II date de 1560, tous les autres titres étant de 1558. Texte en Italiques. Reliure moderne en plein cartonnage marron signée Boichot, dos lisse orné d'une pièce de titre de maroquin rouge à la chinoise encadrée de deux doubles filets dorés, toutes tranches rouges. Petits trous de vers dans la partie inférieure du premier texte. Traces de mouillures pâles en bas de pages. Un trou de ver à gauche de la marque d'imprimeur et traversant les 4 feuillets. Taches de mouillures pâles sur l'ensemble. Idem, taches de mouillures pâles sur l'ensemble du troisième texte, idem sur le dernier texte, taches plus prononcées sur les derniers feuillets. Manque un feuillet blanc avant le titre De caleti et guinae, la signature commençant par A2 avec la page de titre. Celui qui incarnait selon Du Bellay "Le double honneur des muses et des lois" représenta pour beaucoup l'homme providentiel lorsqu'il fut nommé Chancellier de France par Catherine de Médicis. Cet humaniste qui fut formé au droit en Italie, artisan de la tolérance religieuse entre les protestants et les catholiques, et grand juriste de son temps, eut très tôt une renommée littéraire. La majorité de ses oeuvres sont cependant en rapport avec son rôle politique, nettement marquées par la sagesse des écrits de l'Antiquité (Cidéron) et l'enseignement de Saint Paul pour la religion ; on y distingue une sorte de stoïcisme chrétien. De son temps, ses fameuses Epitres furent comparées à celles d'Horace, et ses satires furent très appréciées de la cour. Il fut très tôt le protecteur des poètes de la Pléiade, et particulièrement de Ronsard qui lui adressa une ode en 1550 :Ode à Michel de L'Hospital. La publication chez Frédéric Morel des oeuvres de L'hospital confirme sa proximité avec les poètes de l'époque, Morel était en effet l'éditeur des poètes et des humanistes le plus renommé alors de Paris. Monsieur de Sainte Marthe prétendait que L'Hospital avait imité Horace plus qu'aucun autre poète, qu'il l'avait non seulement égalé pour la beauté de l'expression et la gravité des sentences, mais qu'il l'avait surpassé par la douceur de sa versification. Monsieur de Thou partageait cette opinion sur le poète néo-latin. Ses écrits furent réunis par Patisson en 1585. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎