Seuil, Paris 1966, 13x18,5cm, broché.
Reference : 52185
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des exemplaires du service de presse. Envoi autographe signé de Roland Barthes à Jacques Brenner. Dos insolé, exemplaire complet de sa bande annonce : "Faut-il brûler Roland Barthes?" - Photos sur www.Edition-originale.com -
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In-12 (185 × 130 mm) de 78-[2] pp. ; broché, couverture imprimée.
Édition originale. Exemplaire du service de presse (il n’y a pas eu de tirage en grand papier). Envoi autographe de l’auteur à l’encre bleue sur le faux-titre : à René Micha en hommage cordial R. Barthes Critique d’art et de littérature, mais aussi cinéphile et scénariste, l’écrivain belge René Micha, né à Laeken en 1913, est mort à Ixelles le 4 juin 1992. En 1966, année de publication de Critique et vérité de Barthes, il publie un essai sur Nathalie Sarraute. Ce texte capital de Roland Barthes, daté de février 1966, est souvent négligé, mais à tort : il s’agit en fait d’un important manifeste littéraire appelant la naissance d’une « nouvelle critique », discipline destinée à accompagner le développement du Nouveau Roman (dont Barthes fut un compagnon de route certes solidaire mais quelque peu hérétique). La première partie est une habile contre-attaque visant à neutraliser l’offensive de l’universitaire (et très classique) Raymond Picard, qui avait impitoyablement réfuté le Sur Racine de Barthes. La seconde appelle à la constitution de nouveaux outils aptes à fournir au lecteur spécialisé un appareil herméneutique capable d’affronter – en évitant les écueils de la « crise du commentaire » et de la « science littéraire » – les nouvelles pratiques d’écriture qui se sont affirmées depuis l’après-guerre, et que la critique désormais « nouvelle » ne peut plus ignorer sans risquer l’obsolescence. Les dernières lignes forment une profession de foi littéraire : « Passer de la littérature à la critique, c’est changer de désir, c’est désirer non plus l’œuvre, mais son propre langage. Mais par là-même aussi, c’est renvoyer l’œuvre au désir de l’écriture, dont elle était sortie. Ainsi tourne la parole autour du livre : lire, écrire : d’un désir à l’autre va toute littérature. Combien d’écrivains n’ont écrit que pour avoir lu ? Combien de critiques n’ont lu que pour écrire ? Ils ont rapproché les deux bords du livre, les deux faces du signe, pour que n’en sorte qu’une parole. La critique n’est qu’un moment de cette histoire dans laquelle nous entrons et qui nous conduit à l’unité – à la vérité de l’écriture. » Petite correction autographe de Roland Barthes, à l’encre bleue, à la page 21. Bel exemplaire broché, tel que paru.
Paris, Seuil (« Tel Quel »), 1966. in-12, 79 pages, broche, couv.
Bel exemplaire. [ES-1] Édition originale (pas de beau papier).
Seuil Seuil 1966, In-8 broché, 78 pages. Bon état.
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Paris Editions du Seuil 1966 in 8 (18,5 x 13) 1 volume broché, 78 pages [2], rousseurs sur les tranches. Collection ''Tel Quel''. Edition originale sur papier ordinaire. Bon exemplaire
Très bon
Editions du Seuil, coll. "Tel quel", 1966. In-12 broché, 80 p. Edition originale du service de presse (pas de grands papiers). Envoi autographe signé de l'auteur à Max-Pol Fouchet. Bandeau conservé. Très bon exemplaire.