Paulin, Paris 1841, 11,5x18cm, 2 volumes reliés.
Reference : 51186
Nouvelle édition revue sur les textes originaux et précédée d'une introduction par Le Roux de Lincy. Reliures en demi veau glacé violet, dos lisses légèrement passés ornés de quadruples filets et pointillés dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, trois petits accocs sans gravité sur les coupes, tranches marbrées. Quelques rousseurs, tampons imprimés sur les pages de titre en guise d'ex-libris. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Le Feu Follet
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, Brepols, 2023 Hardback, 309 pages, Size:156 x 234 mm, Illustrations:21 b/w, 17 col., 4 tables b/w., 1 maps b/w, Language: English. ISBN 9782503585994.
Summary A collaborative investigation of one of the best-known works of late medieval European literature, the Franco-Burgundian collection of short stories known as the Cent Nouvelles nouvelles. Modelled loosely on Boccaccio's Decameron and incorporating elements from Old French fabliaux as well as Poggio Bracciolini's Liber Facetiarum, the anonymous collection attributes its morally challenging and frequently humorous tales to named narrators including Philip the Good, Duke of Burgundy and Louis of Luxembourg, Count of Saint Pol. The contribution of this new volume of essays is threefold: - empirical, in that it brings entirely new interdisciplinary insights into the study of the genesis and reception of the work; - methodological, in that it integrates study of the text within a 360-degree evaluation of the work's manuscript and early printed context; and - conceptual, in that it seeks to understand the social dimensions of textual production and consumption. These approaches unite ten principal contributions by specialists in the fields of art history, book history, court history and linguistics from France, the Netherlands, the USA and the UK. TABLE OF CONTENTS Introduction Graeme Small Part I - The manuscript witness Chapter 1. Les Cent Nouvelles nouvelles. The physical fabric of the fables Richard Gameson Chapter 2. MS Hunter 252: precursors, date and patronage Hanno Wijsman Part II - Reception in manuscript and print Chapter 3. Printing the Cent Nouvelles nouvelles. Anthoine V rard's 1486 edition and its sixteenth-century successors Mary Beth Winn Chapter 4. Opening and closing the Cent Nouvelles nouvelles. Paratext, context and reception, 1469- c. 1550 Graeme Small Part III - Reading text and image in manuscript form Chapter 5. Storytelling through architecture. The miniatures of the Cent Nouvelles nouvelles Maud Perez-Simon Chapter 6. Narratological readings of the Cent Nouvelles nouvelles (CNN3, 21, 27). Text and image in MS Hunter 252 Alexandra Velissariou ? Part IV - The text as a site of language use Chapter 7. Toward a scriptology of Middle French. The case of MS Hunter 252 Geoffrey Roger Chapter 8. Stylistic implications of linguistic archaism and contemporaneity in MS Hunter 252 Peter V. Davies ? Part V - Archives in the fiction Chapter 9. Locating storytelling in time and space (Hainaut-Brussels, 1458-59). A Decameronian moment Edgar de Blieck & Graeme Small Chapter 10. Tales from the chamber. The Cent Nouvelles nouvelles between Burgundy and Luxembourg Graeme Small Conclusions Graeme Small
LOUIS XI - Edmond MALASSIS, illustrateur LES CENT NOUVELLES NOUVELLES attribuées au Roy Louis le Onzième. Sensuyt le présent livre des cent nouvelles nouvelles lequel en soy contient cent chapitres ou histoires ou pour mieux dire nouveaux compte à plaisance. Se trouve chez Javal et Bourdeaux à Paris, 1931 1 volume grand in-4 (30 x 25 cm), en feuilles, XIV-255-(1) pages, couverture imprimée. 16 hors-texte gravés sur cuivre par Lorrain d'après les gouaches et aquarelles d'Edmond Malassis, imprimés en couleurs au repérage. 4 suite de ces 16 mêmes hors-textes (couleurs avec remarque, bistre, sanguine et bleu), soit un total de 80 eaux-fortes en couleurs pleine page. Lettrines et titres imprimées en rouge. Parfait état de l'ensemble. TIRAGE A 590 EXEMPLAIRES. CELUI-CI, 1 DES 75 EXEMPLAIRES SUR JAPON IMPÉRIAL AVEC 5 ÉTATS DES COMPOSITIONS DE MALASSIS. Le détail du tirage est le suivant : 25 ex. sur Japon acien, 75 ex. sur Japon impérial, 150 ex. sur vélin et 300 ex. sur vélin, en outre 40 ex. sur Japon avec 2 interprétations supplémentaires (une par Manuel Orazi et l'autre par C. Farneti).SUPERBE EXEMPLAIRE TEL QUE PARU DU TIRAGE SUR JAPON IMPÉRIAL AVEC 5 ÉTATS DES SPLENDIDES COMPOSITIONS DE MALASSIS.
Edmond Malassis, né en 1874 (mort en 1940), était élève du peintre Gustave Moreau. Aquarelliste renommé ayant richement illustré de nombreux ouvrages pour les bibliophiles, il a laissé un nombre important d'exemplaires ornés d'aquarelles originales. Les Cent Nouvelles Nouvelles sont une de ses plus belles illustrations. Les 16 hors-texte sont de véritables petits tableaux fourmillant de détails pouvant servir à l'histoire du costume et du moyen-âge. Le tout servit par un humour efficace teinté d'érotisme paillard. Les Cent Nouvelles nouvelles, dites du roi Louis XI, recueil de contes, composés de 1456 à 1461 à la cour du duc de Bourgogne Philippe le Bon, pendant le séjour que fit au château de Genappe le dauphin Louis, fils de Charles VII. Pour distraire les ennuis de l'exil du dauphin, chaque seigneur à son tour faisait un joyeux récit; dans l'édition publiée en 1486 par Ant. Vérard, les Nouvelles portent les noms de ceux qui les contèrent, et celles qui sont attribuées à Monseigneur, sans autre désignation, appartiennent, dit l'éditeur, au dauphin lui-même. Un secrétaire, ajoute la tradition, recueillit et rédigea ces histoires qui égayaient la cour de Bourgogne s'accorde, en effet, à reconnaître aux Cent nouvelles nouvelles un auteur unique, qui recueillit sans doute ses matériaux dans les réunions de Genappe, mais qui donna au livre sa forme et son style. A n'en pas douter, cet auteur est Antoine de La Sale, à qui l'on doit encore Les quinze joyes du mariage et l'Histoire du petit Jehan de Saintré. Il demeurait à Genappe, et son nom figure dans le recueil même, où se trouvent d'ailleurs les formes de pensée et de style particulières à ses autres ouvrages.
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Orné de 40 gravures sur bois, imprimées en 1532. Lyon, Olivier Arnoullet, 12 juillet 1532. In-4 gothique de (136) ff. Maroquin bleu nuit, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs joliment orné avec chiffre doré répété dans les caissons, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Trautz-Bauzonnet, 1847. 191 x 132 mm.
Premier recueil de nouvelles de la littérature française. Le plus bel exemplaire cité et décrit par Brunet de cette rarissime édition de 1532 des «Cent nouvelles nouvelles». L'œuvre a été composée entre 1464 et 1467 à la cour de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Il en est le dédicataire et figure lui-même parmi les trente-cinq conteurs. Longtemps attribué à Antoine de La Sale, auteur de la cinquantième nouvelle, on admet aujourd'hui que les Cent Nouvelles nouvelles sont de la main d'un rédacteur unique et anonyme, qui serait ainsi le trente-sixième conteur, parmi les seigneurs bourguignons devisant. « Ce recueil, faussement attribué parfois à Antoine de la Sale, fut composé à la demande du duc de Bourgogne Philippe le Bon, vers 1462, par un écrivain de cour, peut-être Philippe Pot. Plusieurs seigneurs bourguignons pour se divertir racontent à tour de rôle de gaillardes histoires, avec abondance de ripailles, joutes amoureuses, feintes et jeux de mots, qui forment une suite au Décameron de Boccace et annoncent les contes du XVIe. Pourtant, derrière la gaîté d'apparence, on sent les inquiétudes d'un siècle qui finit mal : la loyauté chevaleresque a disparu, l'amour filial, le mariage, l'amitié même sont touchés par la dégradation des mœurs et l'avènement du mensonge. Le texte original fut plusieurs fois adapté, compilé, remis en forme au XVIe siècle.» (Bechtel). « Chef-d’œuvre de style et le premier ouvrage en prose, sans contredit, où la langue française montre cette clarté et cette facile élégance qui l'ont rendue la langue de l'Europe civilisée" (Viollet-le- Duc, Bibliographie des chansons, fabliaux, contes en vers et en prose, 1859, p. 144). « Un bel exemplaire en mar. v. a été vendu 465 fr. chez le pr. d'Essling; 14 liv. sterl. Utterson.» (Brunet, I, 1735). Précieuse et belle édition illustrée de 40 figures gravées sur bois dans le texte; quelques-unes sont répétées. Titre imprimé en rouge et noir, orné d’une grande figure: « Trois personnages, dont un tient un manuscrit, autour d’une table où se trouve un vase». Au dernier f. : Roi de France entouré de 6 personnages. Et 38 bois plus petits (dont des répétés) dans le texte. Nombreuses initiales ornées. Ces récits d'après boire où l'indécence est de mise s'inspirent de la tradition orale et d'un fonds commun aux fabliaux, aux Facéties du Pogge et au Décaméron. Les effets scabreux sont plus appuyés: maris benêts perpétuellement cocus, épouses rouées, truculences érotiques, feintes et jeux de mots sont rendus avec un art très vif du dialogue et de la mise en scène. Très bel exemplaire cité par Brunet et Bechtel relié en maroquin par Trautz au chiffre du Baron de Ruble provenant des bibliothèques de François-Victor Masséna, Prince d’Essling (cat. 1845, n°349: exemplaire alors relié par Duru); baron Alphonse de Ruble qui le fit relier de nouveau par Trautz-Bauzonnet (Paris, 1889, n°463); Emile Rossignol avec ex-libris; Bernard Clavreuil; Pierre Bergé. Bechtel ne mentionne qu’un seul exemplaire passé sur le marché au cours des quarante dernières années: l’exemplaire Edouard Vernon Utterson, relié au XIXe siècle par Niedrée avec 3 feuillets restaurés et le dernier feuillet refait, vendu 7 500 € en juin 1985, il y a 39 ans.
[Hooghe] - COLLECTIF ? (attribuées au roi LOUIS XI ??) - A. de La SALE ?
Reference : AMO-3621
(1786)
Suivent les cent nouvelles, contenant les Cent Histoires Nouveaux, qui sont moult plaisans à raconter, en toutes bonnes compagnies ; par manière de joyeuseté. Nouvelle édition, ornée de cent figures en taille-douce et d'un frontispice. A Cologne, chez Pierre Gaillard, 1786 4 tome en 2 volumes grand in-12 (18 x 11,5 cm) de (4)-144, (4)-V-196, (4)-158 et (4)-157-(4) pages, avec 100 figures hors-texte à l'eau-forte d'après Romain de Hooghe tirées à part (seul le frontispice est signé de Romain de Hooghe et gravé par G. vander Gouwen). Les figures ne sont pas comprises dans la pagination et portent toutes une légende de quelques lignes au bas et le numéro de la nouvelle imprimé en haut. Reliure ancienne demi-veau marron tacheté à l'acide, pièces de titre rouges et pièces de tomaison noires, plats de papier raciné, tranches mouchetées. Reliures typiques des années 1820. Reliure très bien conservées, restées fraîches. Intérieur très frais. Cette édition de 1786 présentes des gravures en beau tirage, bien net et bien encré. Les figures mesurent environ 85 x 75 mm. Il ne faut pas croire les bibliographes qui donnent les figures de cette édition de 1786 pour médiocres, sans doute alors n'ont-ils même pas pris la peine de les regarder, obsédés sans doute qu'ils étaient par l'édition de 1701 (également donnée à l'adresse de Pierre Gaillard à Cologne avec ces mêmes figures de Romain de Hooghe alors en premier tirage). Si l'édition de 1701 fait l'unanimité dans le cénacle bibliophilique, c'est avec plaisir et conviction que je défendrai ce nouveau tirage tout aussi joli et imprimé sur beau papier. Il est vraisemblable que ce tirage de 1786 a été fait sur les cuivres originaux de 1701, probablement retouchés pour certains par Bernard Picart (remise en état après tirage de 1701, 1732 et 1736). Les illustrations, souvent truculentes ou triviales, sont à l'images de celles du Décaméron de Boccace et des Contes et des Fables de La Fontaine. Les Cent Nouvelles nouvelles, dites du roi Louis XI, sont un recueil de contes, composés de 1456 à 1461 à la cour du duc de Bourgogne Philippe le Bon, pendant le séjour que fit au château de Genappe le dauphin Louis, fils de Charles VII. Pour distraire les ennuis de l'exil du dauphin, chaque seigneur à son tour faisait un joyeux récit ; dans l'édition publiée en 1486 par Antoine Vérard, les Nouvelles portent les noms de ceux qui les contèrent, et celles qui sont attribuées à Monseigneur, sans autre désignation, appartiennent, dit l'éditeur, au dauphin lui-même. Un secrétaire, ajoute la tradition, recueillit et rédigea ces histoires qui égayaient la cour de Bourgogne s'accorde, en effet, à reconnaître aux Cent nouvelles nouvelles un auteur unique, qui recueillit sans doute ses matériaux dans les réunions de Genappe, mais qui donna au livre sa forme et son style. Cet auteur aurait été pour certains Antoine de La Sale, à qui l'on doit encore Les quinze joyes du mariage et l'Histoire du petit Jehan de Saintré. Il demeurait à Genappe, et son nom figure dans le recueil même, où se trouvent d'ailleurs les formes de pensée et de style particulières à ses autres ouvrages. Pour d'autres, tels l'historien Pierre Champion, la paternté de l'ouvrage revient à Philippe de Loan et Philippe Pot mais c'est à ce dernier qu'il propose en définitive de reconnaître la paternité complète du recueil. Les diseurs se mettent en scène, utilisant leurs souvenirs, leurs expériences ou leurs lectures ; ils pillent, sans le dire, le Décaméron de Boccace (traduit en français par Laurent de Premierfait), les nouvelles humanistes du Pogge (Poggio Bracciolini), les fabliaux français ou la Disciplina Clericalis de Pierre Alphonse. Le rédacteur déplace les anecdotes qu'il emprunte à des livres : elles se déroulent surtout dans les Flandres et en France, en Bourgogne, parfois à l'étranger (Angleterre, Allemagne, Italie, Provence, Lorraine, Espagne). Le titre de ces nouvelles ne manque pas de piquant : Le Baiser interdit, L’Amer Festin du compagnon qui aimait trop les femmes, Le Déshabillage de la femme infidèle, La Corne du diable, Le Festin du moine, La Femme incorrigible, La Femme du franc-buveur, Le Jeune Mari et le petit âne, Les Amants imprévoyants, etc. Références : Cohen, 361 (pour le premier tirage). Provenance : de la bibliothèque de Robert de Billy avec son ex libris gravé ; de la bibliothèque F. M. Caye avec son ex libris. Bel exemplaire de ce très joli ouvrage illustré par Romain de Hooghe.
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A Cologne chez Pierre Gaillard 1786 4 tomi in due voll. in-16° (cm. 17,2 x 10), pp. (2), V, (4), 144; (2), 196; (6), 158; (2), 157, antiporta incisa in rame rilegato dopo il frontespizio e 95 (su 100) belle tavole f.t. incise in rame su mezza pagina con didascalia, mezza pelle del XX secolo, titolo e fregi in oro la dorso. Una macchia all'angolo inferiore delle prime due pagine del primo volume, ma nel complesso esemplare fresco con le incisioni ben inchiostrate. Dalla Treccani: "Celebre raccolta del sec. XV, alla quale si deve l'introduzione in Francia della novella in prosa. Il novellatore francese, anonimo, dichiara nella dedica al duca di Borgogna d'essersi ispirato all'esempio del Decameron. Da questo e da altri indizî la critica moderna ha potuto attribuire il libro ad Antoine de La Sale (v.), un colto gentiluomo nato nel 1398, il quale, dopo un soggiorno in Italia (era a Roma nel 1422), amministrò per qualche tempo (1424) la giustizia in Arles. Di là, passato nel Lussemburgo e forse in Fiandra, s'acquistò la benevolenza del duca di Borgogna Filippo il Buono (morto nel 1467), per invito del quale scrisse le Cent nouvelles nouvelles, tra il 1456 e il 1462. A somiglianza di quelle del Boccaccio, esse si fingono raccontate dal duca, dai suoi familiari e dallo stesso autore. Ma vi manca la bella cornice boccaccesca, mancano quasi del tutto le novelle a largo intreccio, di contenuto tragico, sentimentale e romanzesco; onde l'opera rassomiglia assai più alle Facezie di Poggio, che lo scrittore francese sicuramente ebbe presenti. Infatti, da quella collezione provengono parecchi soggetti, e la maggior parte dei temi trattati, come in Poggio, ha carattere aneddotico e licenzioso. Il libro - tutto pervaso di quel salace esprit gaulois, grossolano e caustico, proprio dei precedenti fabliaux - riesce nell'insieme piuttosto monotorio. Tuttavia ha importanza, sia perché esso inizia la novella in prosa secondo il gusto italiano, sia perché lo stile dello scrittore è semplice, schietto e vivo, specialmente nel comico. L'opera esercitò influsso anche sui novellatori italiani del Cinquecento, e più tardi fu addirittura saccheggiata da Celio Malespini. La migliore edizione della raccolta è quella procurata da P. Champion, Les cent nouvelles nouvelles, Parigi 1928."