J. Lemonnyer, Paris 1880, 13,5x20,5cm, 2 volumes reliés.
Reference : 48749
Edition ornée de 164 vignettes par Jean Duplessis-Bertaux dont 4 frontispices, un des 150 exemplaires numérotés sur Whatman. Reliures en demi maroquin vieux rose à coins, dos lisses ornés d'arabesques romantiques dorées, dates dorées en queues, pièces de titre de maroquin olive, encadrements de filets dorés sur les plats de papier marbré, quelques petites taches marginales sur les plats, gardes et contreplats de papier à la cuve, trace d'ex_libris sur les contreplats, couvertures conservées, têtes dorées, élégantes reliures de l'époque signées de Bretault. Bel exemplaire agréablement établi. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Précieux exemplaire à marges immenses (hauteur 175 mm) des bibliothèques Lurde et Ruble. Louvain (Francfort?), 1755. Petit in-8 de (2) ff., 161 pp. Plein maroquin citron, chiffre doré dans les angles des plats, dos à nerfs orné du même chiffre doré et répété, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Motte. 175 x 105 mm.
Édition originale et premier tirage – rarissime - de l’un des chefs-d’œuvre du siècle des Lumières, attaque violente de Voltaire contre la superstition et la religion. Bengesco, i, 478; Le Petit, Éditions originales françaises, pages 546-547; Catalogue de livres rares du baron de Ruble, n°261 (le présent exemplaire); La Pucelle a été condamnée par décret de la cour de Rome du 20 janvier 1757 (Index librorum prohibitorum. Modoetioe, 1850. In-16, p. 262). En septembre 1757, à Paris, huit particuliers, imprimeurs et relieurs, furent condamnés au carcan dans la Grève, et à trois ans de bannissement, par suite de la découverte d’une imprimerie clandestine trouvée dans la rue de Seine, faubourg Saint-Victor, et où, dit Barbier, «il s’agissait de vers contre des personnes constituées en dignités, de la Pucelle d’Orléans de Voltaire, et autres pareils ouvrages». «Longtemps désavoué par Voltaire qui ne s’en donnait pour l’auteur que dans l’intimité, ce poëme, devenu si fameux, parut d’abord en 1755». P. Larousse. «Cette satire ne respecte rien ni personne, témoin la visite de ce moine benêt, Lourdis, au royaume de la Sottise, où se trouvent réunies toutes les bêtises humaines et que le poète décrit minutieusement et avec verve: ainsi que le fameux épisode de la lutte céleste entre saint Denis, qui est pour les Français et saint Georges, qui en tient pour les Anglais. Aucun scrupule d’ordre moral ne trouble l’inspiration allègre de Voltaire; c’est cette désinvolture étincelante, jointe à la vivacité de la satire qui fait de ‘La Pucelle’ un chef-d’œuvre». Dictionnaire des Œuvres. «Le XIe chant et l’épisode de l’âne, le plus scabreux du poème, furent composés de 1738 à 1748; Voltaire, en voyant imprimé l’épisode de l’âne dans l’édition donnée par le capucin Maubert (Louvain, 1755, in-12), poussa les hauts cris et porta plainte au lieutenant de police, disant que c’était une infamie de le persécuter comme l’auteur de ce chant obscène; il est bien certain, cependant, qu’il est de lui, et quand il se plaignait «des vers détestables et des turpitudes révoltantes» dont les copies qui circulaient étaient pleines, il savait à quoi s’en tenir, car il en avait émaillé lui-même ces copies, afin de pouvoir les désavouer. Tout cela ne serait plus excusable aujourd’hui; mais il faut tenir compte de la situation de la presse à cette époque, de l’arbitraire qui la bâillonnait, du pouvoir qu’avait encore le clergé de faire brûler le livre et quelquefois l’auteur. Réduit à se cacher, Voltaire chargeait d’obscénités et de vers l’œuvre qu’il aurait voulu faire seulement badine». P. Larousse. Voltaire avait une affection particulière pour ce livre qu’il appelait «ma Jeanne». La composition de La Pucelle d’Orléans commencée en 1730 se fit progressivement sur une vingtaine d’années. Voltaire envoyait les chants à mesure de leur rédaction à des amis et relations, notamment M. d’Argental, le duc de La Vallière, Frédéric II de Prusse et la marquise de Pompadour, si bien que de nombreux manuscrits se trouvèrent en circulation. Des rumeurs contradictoires coururent: les unes laissaient entendre que Voltaire avait pris à son service des copistes pour produire de multiples manuscrits comportant des vers sulfureux et des turpitudes qu’il insérait à dessein. L’autre version des faits, plus officielle, affirmait que Voltaire était indigné par les altérations inadmissibles apportées à son poème. Cette réputation sulfureuse fit qu’« un véritable marché noir s’organisa et l’ont comptait, d’après les journaux de l’époque, plus de six mille copies donnant souvent un texte falsifié» ( BN, Voltaire, n°331). En 1755 parut enfin l’édition originale en quinze livres (par M. de V***, à Louvain) que Voltaire, par prudence, refusa d’assumer, fidèle en cela à son principe: « Les philosophes doivent être comme les petits enfants: quand ceux-ci ont fait quelque chose, ce n’est jamais eux, c’est le chat qui a tout fait.» La même année sortirent d’autres éditions à des enseignes différentes. La dispersion des lieux d’impression était le seul moyen de pallier la faiblesse de la production et la lenteur des transports. C’était aussi le meilleur moyen de tourner les interdictions. (Rappelons que La Pucelle sera condamnée par décret de la cour de Rome en janvier 1757, et que huit imprimeurs et relieurs furent condamnés la même année au carcan et à trois ans de bannissement! ). Voltaire se résolut, en 1762, à en donner une première édition officielle à Genève chez Cramer. Précieux et bel exemplaire à très grandes marges (hauteur 175 mm) provenant des bibliothèques Lurde et Ruble (Cat. 1899, n°261).
A Londre, 1757; in-12, 208 pp., cartonnage de l'éditeur. Plein veau marbré, coiffe du haut manquante mors du premier plat fendu, coins du haut un peu rapés, texte en bon état - Nouvelle editin sans lacune. Augmenté d'une épitre du Per eGrisbourdon à M. de Voltire , & un jugement sur le poème de la pucelle à M.*** (moreau) avec une epigramme sur le même poeme - page de titre bruni et petit salisure avec une gravure (gravé en taille-douce, représentant Voltaire se promenant avec un livre ouvert dans un jardin à la française, ) Ce poème, iconoclaste et sarcastique, composé en décasyllabes dans le style épique imité de l'Arioste, est l'un des chefs-d'oeuvre de Voltaire. Parodie ironique et mouvementée des poèmes chevaleresques dont il conserve la structure, La Pucelle d'Orléans attaque avec vivacité et drôlerie l'héroïne de la guerre de cent ans et montre une Jeanne d'Arc grossière et populaire qui a bien du mal à préserver sa virginité. L'ouvrage est le prétexte de contes licencieux et comiques et d'aventures rocambolesques. Bien que composé avant 1737, le texte ne fut imprimé, contre le gré de Voltaire, qu'en 1755. Mais il en circulait de nombreuses copies manuscrites depuis plusieurs années - Paru deux ans après l'original.
Plein veau marbré, coiffe du haut manquante mors du premier plat fendu, coins du haut un peu rapés, texte en bon état - Nouvelle editin sans lacune. Augmenté d'une épitre du Per eGrisbourdon à M. de Voltire , & un jugement sur le poème de la pucelle à M.*** (moreau) avec une epigramme sur le même poeme - page de titre bruni et petit salisure avec une gravure (gravé en taille-douce, représentant Voltaire se promenant avec un livre ouvert dans un jardin à la française, ) Ce poème, iconoclaste et sarcastique, composé en décasyllabes dans le style épique imité de l'Arioste, est l'un des chefs-d'oeuvre de Voltaire. Parodie ironique et mouvementée des poèmes chevaleresques dont il conserve la structure, La Pucelle d'Orléans attaque avec vivacité et drôlerie l'héroïne de la guerre de cent ans et montre une Jeanne d'Arc grossière et populaire qui a bien du mal à préserver sa virginité. L'ouvrage est le prétexte de contes licencieux et comiques et d'aventures rocambolesques. Bien que composé avant 1737, le texte ne fut imprimé, contre le gré de Voltaire, qu'en 1755. Mais il en circulait de nombreuses copies manuscrites depuis plusieurs années - Paru deux ans après l'original.
Anonyme [VOLTAIRE]. La Pucelle d'Orléans. Poème, divisé en quinze livres. 1755, Louvain [Francfort], s.n. 1 vol. petit in-8 relié de 161 pages. Reliure XIXe plein veau glacé, dos à 5 nerfs orné de caissons, filets, fleurons, frises, et titre, frappés à l'or fin. Toutes tranches dorées. Petits éclats sur les plats, frottements sur le dos et les coiffes. Intérieur très frais. Rare édition originale. Ex-libris armorié de Gérard Sangnier. Assez bon
poëmes divisé en vingt chants,avec des notes & figures,nouvelle édition,corrigée,augmentée & collationnée sur le manuscrit de l’auteur. In 12 plein cuir fauve raciné d’époque,pièce de titre chagrin rouge,fer,roulette,filets, palmette dorés.triple filet doré en encadrement sur les plats,roulette dorée sur coupes.Faux-titre,titre,303 pages, tranches mouchetées,21 figures gravées sur cuivre,hors texte,non signées, attribuées à GRAVELOT numérotée I à XXII pas de n°XVII, A Londres et se trouve chez les principaux libraires de la France sans date(1762)Première édition reconnue et autorisée de VOLTAIRE petits raccommodages
rare réimpression de l'édition de Genève par Cramer de 1762,la première autorisée par Voltaire(cf.Bengesco 488). Bon exemplaire du poème narratif héroï-comique de VOLTAIRE, annoncé avec 20 gravures hors-texte, l’exemplaire proposé ici, contient 21 gravures sur cuivre hors-texte non signées, mais attribuées à GRAVELOT, pas à la BnF Vercruysse,La Pucelle d'Orléans:Les Œuvres complètes de Voltaire,volume VII,page.104 n.27; BnF notice FRBNF 31603552 description de l’édition Cramer Genèvre 1762, Cohen/de Ricci 1026;Detemple,Voltaire.Les Travaux (1994), page.114f;.Brulotte/Phillips,Encyclopédie de la littérature érotique I,1370 f..
Paris,Leclere en 1865. 2 vols.in-8 en demi-maroquin à coins de Raparlier. 200 exemplaires.Tome I: portrait de Voltaire par Loizelet,gravure de bacchantes et de satyres par Bornet, portrait de la Pucelle en médaillon en page de titre. Double état d'une scène dans une auberge.Gravures, (Chant I à XI), légendées, précédant 11 planches de Monsiau ,et reprises dans les vignettes en têtes de chapitres.Figures par Duplessis-Berthault. Tome II: portrait de Voltaire à son bureau,en 2 états; portrait en médaillon en page de titre. 20 planches avant chaque chant, signées Marillier,précédées d'une vignette avec citation,vignette figurant en tête des chapitres. 215 et 175 pages avec Tables.Belle reliure aux dos à 5 nerfs,décorés de caissons dorés avec pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge.Têtes dorées.TBE.