‎HUYSMANS Joris-Karl‎
‎Trois primitifs‎

‎Trois Églises et Trois Primitifs. Édition originale. 1 des 10 exemplaires de tête sur Japon. Spectaculaire reliure dos cathédrale signée Affolter. ‎

‎JORIS-KARL HUYSMANS Trois Églises et Trois Primitifs Paris, Librairie Plon, 1908 In-8, 286 p., 12x18,5cm Édition en partie originale de ce recueil de J.-K. Huysmans (1848-1907) consacré à la symbolique de Notre-Dame de Paris, Saint-Germain-l'Auxerrois, Saint-Merry, les Grünewald du Musée de Colmar et Francfort-sur-le-Mein. Le texte des Trois Églises est en édition originale ; celui des Trois Primitifs a été publié en 1905 par Léon Vanier. De cet ouvrage, il a été tiré à part : 10 exemplaires sur Chine, 10 exemplaires sur Japon et 71 exemplaires sur Hollande. Chacun de ces exemplaires est numéroté à la presse. Les titres, lettres ornées, culs-de-lampe, etc., ont été tirés en rouge. EXEMPLAIRE N°4 DU TIRAGE DE TÊTE SUR JAPON Somptueuse reliure très finement exécutée signée P.[aul] Affolter (1859-1929), demi-maroquin bordeaux à coins, filet doré sur les plats, tête dorée, dos lisse richement orné et composé d'un magnifique décor à la cathédrale gothique doré et à froid avec rosaces, couvertures et dos conservés. L'ouvrage s'ouvre sur une réflexion sur la symbolique de Notre-Dame de Paris, puis sur l'histoire mouvementée de Saint-Germain-l'Auxerrois et Saint-Merry en des temps tout aussi troublés ; trois essais dans lesquels Huysmans célèbre l'art gothique, tant du point de vue architectural que symbolique et mystique : "et pourtant l'âme des cathédrales existe [...] la cathédrale était donc un ensemble, une synthèse ; elle embrassait tout ; elle était une bible, un catéchisme, une classe morale, un cours d'histoire et elle remplaçait le texte par l'image pour les ignorants". La deuxième partie de l'ouvrage est consacrée à l'évocation des Grünewald du Musée de Colmar, le maître de Flémalle et la Florentine du Musée de Francfort-sur-le-Mein. Magnifique et rare exemplaire, en très bonne condition, malgré le dos de la reliure éclairci, de ce recueil important de la bibliographie huysmansienne, en tirage de tête sur Japon ! ‎

‎Trois Églises et Trois Primitifs ‎

‎ Édition originale. Un des 10 premiers exemplaires sur papier de Chine, celui-ci nominatif pour Léon Leclaire.Reliure de René Aussourd. Paris, Librairie Plon, 1908. 1 vol. (115 x 180 mm) de 2., [2] f., 286 p., [4] et 1 f. Demi-maroquin havane à coins, filets dorés, dos à nerfs, tête dorée, date en pied, couverture et dos conservés (R. Aussourd). Édition originale. Un des 10 premiers exemplaires sur papier de Chine, celui-ci nominatif pour Léon Leclaire (n° 1). ‎

‎La vocation littéraire de Huysmans est née de ses fréquentations des musées. Sa première chronique d’art, « Les Paysagistes contemporains », fut rédigée à la suite de sa visite de l’exposition universelle de 1867. En marge de ses romans, l’auteur constituera donc au cours de sa vie une œuvre de critique picturale très vaste dont le champ d’investigation va des Primitifs à l’Art moderne. Le thème des Primitifs qui l’occupa surtout vers la fin de sa vie, apparaît dans trois textes réunis ici en volume. Ce recueil paru en 1905 est le dernier du genre et sans doute le plus précieux parce que l’auteur a pris ses distances avec les impératifs du genre et laisse libre cours à son interprétation personnelle. Sa méthode, celle selon lui d’un bon critique d’art, il la découvrira dans une préface écrite pour l’abbé Broussolle, « La Jeunesse du Pérugin » : « Pour moi, la seule critique d’art qui mérite qu’on l’adule doit se comprendre de la sorte : il faut résumer la biographie du peintre et les origines de son art […] puis définir son talent […] surtout décrire le tableau de telle façon que celui qui en lit la traduction écrite, le voit […]. Ce résultat peut donc être atteint si celui qui entreprend ce travail est à la fois un commissaire-priseur et un savant, et avant tout un artiste. » Exemplaire de choix, le n° 1, pour Léon Leclaire, cher au cœur de Huysmans qui avait dédié en 1901 son Sainte-Lydwine « à M. et Mme Léon Leclaire, amis et compagnons de Schiedam et de Ligugé ». Des bibliothèques du Dr André Chauveau (II, 1976, n° 224) et André Merlin (2022, n° 200). ‎

‎L'estampille l'objet d'art n° 325 - Les watteau de Lille retrouvent leur prénom par Gaëtane Maës, Chaumet, le faste de deux cents ans d'histoire par Michèle Heuzé, Du sacré au profane, trente trois primitifs italiens de 1310 a 1500 par Anne Laure‎

‎Editions Faton. Juin 1998. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 102 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 700-LES ARTS‎

‎Sommaire : Les watteau de Lille retrouvent leur prénom par Gaëtane Maës, Chaumet, le faste de deux cents ans d'histoire par Michèle Heuzé, Du sacré au profane, trente trois primitifs italiens de 1310 a 1500 par Anne Laure Trouillet-Imbert Classification Dewey : 700-LES ARTS‎

‎Trois primitifs, Les Grünewald du Musée de Colmar, Le maître de Flémalle et la Florentine du Musée de Francfort-sur-le-Mein‎

‎. Librairie Léon Vanier, Editeur / A. Messein successeur Paris, 1905, in-8 broché. 106pp.-table. 6 planches en noir hors-texte. Mention de troisième édition sur le premier plat de couverture. (Edition originale avec mention fictive). Lacunes de papier d'environ 1 cm aux deux extrémités du dos sinon bon état général. Impression sur papier vergé. Clouzot 156. Joint le feuillet d'annonce pour Les poésies religieuses de Paul Verlaine. En l'état.‎

‎Trois Primitifs, les Grünewald du Musée de Colmar et la Florantine du Musée de Francfort-sur-le-Main. Images et Idées. Arts et Métiers Graphiques.‎

‎Paris, Flammarion, 1967 12 x 21, 189 pp., illustrations, broché, bon état‎