Cie des libraires, Paris 1949, 23x29cm, en feuilles.
Reference : 4562
Nouvelle édition publiée sous le pseudonyme de François Le François, un des 135 ex numérotés sur vélin du Marais, seul tirage. Ombre sur le premier plat qui comporte également quelques piqûres, bel état intérieur. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, NRF, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1968. 570 g In-12, reliure éditeur sous rhodoïd, jaquette et étui, 1484-[1] pp.. Textes établis et annotés par Henri Martineau. . (Catégories : Littérature, )
Editions Dangles , Horizons Esotériques Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1993 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur rose, illustrée d'une vignette rosicrucienne grand In-8 1 vol. - 281 pages
nombreuses illustrations dans le texte en noir 2eme édition, 1993 Contents, Chapitres : Introduction - Les trois manifestes allemands - La première génération des adeptes de la Rose-Croix - Les mouvements rosicruciens du XVIIIe siècle - Les mouvements rosicruciens aux XIXe et Xxe siècles - Valeur initiatique de la Rose-Croix - Annexes et table - 2. Evolution de la Rose-Croix au XVIIIe siècle : L'illuminisme au Siècle des Lumières, les Rose-Croix d'Or - Les manifestations de la Rose-Croix au XVIIIe siècle (Illuminés de Bavière, Martinès de Pasqually - Louis-Claude de Saint-Martin, Willermoz - Madame de Krüdener, Charles de Hesse-Cassel, Illuminés d'Avignon, Rite écossais philosophique, Philatètes, Cagliostro, Comte de Saint-Germain, etc...) - La survivance de l'esprit rosicrucien (Golden Dawn - Ordre kabbalistique de la Rose-Croix, Ordre de la Rose-Croix, du Graal et du Temple - Ordre rosicrucien A.M.O.R.C. - Association rosicrucienne et Max Heindel - Rose-Croix de Harlem - Frères Aînés de la Rose-Croix - L'anthroposophie - Les Rosati d'Artois) - 3. La transmission spirituelle : La Rose-Croix et la Franc-Maçonnerie, le 18e degré du rite écossais ancien et accepté - Le Rosicrucianisme et la religion - Le symbolisme de la Rose-Croix - Annexe : Tableau chronologique des principaux évènements survenus durant l'existence de la Rose-Croix - Création des divers ordres rosicruciens - La Rose-Croix et les chevaliers bienfaisants de la Cité Sainte (règle) - Rapports de l'Ordre Martiniste avec la Rose-Croix - Bibliographie - Index bon exemplaire, frais et propre
[DESLIGNERES ] - Octave CHARPENTIER. André DESLIGNERES (illustrateur).
Reference : AMO-4429
(1922)
Bois originaux de A. Deslignères rehaussés en couleurs. Editions d'Art du "Croquis", Chez A. Plicque et Cie, Paris, s.d. (1922) 1 volume in-8 (21 x 16,5 cm), broché, 70 pages. 9 bois gravés aquarellés au pochoir (mis en couleurs par Ferrariello). Bandeaux et vignettes gravées sur bois et également mises en couleurs. Couverture illustrée d'une vignette aquarellée sur le premier plat. Couverture en bon état (infime déchirure marginale et quelques salissures légères), intérieur parfait, à grandes marges (non rogné). Edition originale. Tirage total à 540 exemplaires numérotés sur divers papiers. Celui-ci, 1 des 390 exemplaires sur vélin (avec 35 Japon, 50 Hollande, 65 Arches). Cet ouvrage contient neuf poèmes ayant tous pour sujet une rose différente. Chaque rose évoque une femme différente, douce ou vénéneuse, sauvage ou docile. On y trouve ainsi outre le premier Poème de la Rose qui évoque ce "captivant symbole", cette "fleur-déesse" à la "fringante beauté", Rose "fleur d'amour" et "fleur de volupté", l'auteur chantera dans les poèmes qui suivent le "fastueux cantique" de la Rose-Femme ou de la Femme-Rose : La Rose Sauvage - La Rose Blanche - La Rose Rose - La Rose Thé - La Rose Soufre - La Rose Pompon - La Rose Rouge - La Rose Noire. Ce petit volume est une véritable réussite bibliophilique. Les bois gravés d'André Deslignères, rehaussés de couleurs vives au pochoir, donnent à l'ensemble une sensualité tout à la fois féminine et florale, tout à fait en adéquation avec les poèmes de l'auteur. On a de cet auteur d'autres recueils intitulés : Les Vierges de Mai (illustrations de Roubille), Poèmes infernaux, Mabrouka femme arabe (bois de Paul Baudier), A travers le Quartier Latin, Magnificat, etc. Octave Charpentier (1872-1940) était un familier de Montmartre et du Quartier Latin. La femme et l'amour n'est jamais loin de ses préoccupations littéraires. Très bon exemplaire de ce bel illustré "Art Déco".
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Paris, A. Quantin, 1881. 825 g In-8, demi chagrin brun à coins, dos à faux nerfs, tête dorée, [2] ff., xl-299 pp., [1] ff., 2 frontispices dont un portrait par T. de Mare, 1 fleuron hors-texte et 5 planches.. Intéressant exemplaire contenant en plus du portrait, la suite constituée d'un frontispice et de 5 planches destinées à illustrer cet ouvrage, dessinés et gravés par A. Mongin. Vicaire II, 957. ""Tirage à Petit nombre"". Ex-libris L. Prudhomme. Frottements, quelques très rares petits points de rousseurs. . (Catégories : Littérature, )
Manuscrit autographe complet de la première version de La Salive de l’éléphant, 67 p. in-4, sur un bloc de papier à lettre de la Librairie-papeterie du Port à Saint-Tropez, titré et daté sur le rabat supérieur « décembre 1968 ». Impressionnant manuscrit de premier jet de ce roman érotique composé sous hallucinogène et divisé en sept parties qui correspondent à des prises de drogue successives sur une période d’un mois: le premier feuillet porte la mention « commencé aux environs du 20 décembre 1968 » puis la mention rayée « abandonné le 24 décembre 1968 ». Charles Duits reprend la plume le (mention en fin de deuxième partie), puis le 15 janvier (partie 5), le 21 janvier (partie 6) et enfin le 24 janvier 1969. L’auteur fait partie de cette génération d’écrivains, avec Aldous Huxley et Henri Michaux, qui ont expérimenté l’usage des psychotropes dans leur création, principalement le peyotl, un cactus connu des Amérindiens pour ses propriétés psychédéliques. Marqué par l’influence d’André Breton, Charles Duits a recours à cet « illimiteur de conscience » pour pratiquer l’écriture automatique. Dans sa forme manuscrite, le texte se présente ainsi dans une graphie minuscule, jaillie en de longs paragraphes qui saturent les pages, presque sans ratures ni corrections. Le fond lui-même relève d’un univers fantasmatique pour « masturbateurs» qui tourne en boucle comme une vis sans fin : le narrateur est un écrivain souteneur qui partage sa vie avec deux femmes, Rose et Durande. « C’est un charmant cul celui de Rose. Un cul avec lequel on gagne sa vie et celle de son homme. Admiré des riches et des moins riches, de ceux qui peuvent cou vrir Rose de diamants et de ceux qui se masturbent en pensant à elle […] Durande est un drôle de prénom, mais Durande est une drôle de fille. Moins intelligente que Rose, assurément […] c’est avec Durande que je passe le temps lorsque Rose travaille, avec elle aussi que je me venge de Rose, qui fait parfois l’amour avec des personnes que l’on ne peut vraiment pas considé rer comme des clients. Rose trop intelligente pour être jalouse de Durande, Durande trop bête pour être jalouse de Rose.» À ces deux figures s’ajoute celle de Madame Tchang, « une négresse ? plutôt une chinoise », une experte à la salive d’éléphant, préfiguration de « la seule femme vraiment noire » (personnage du roman éponyme paru aux Éditions Éoliennes en 2016), l’entité divine à laquelle se consacrera l’écrivain devenu peintre à la fin de sa vie. Entre scènes de baise et d’extase, réflexions humoristiques ou digressions métaphysiques, le récit s’étend jusqu’à une partie à trois hallucinée. « L’univers et ses dieux ne viennent de nulle part et ne vont nulle part. Mais ils se meuvent. Et c’est ce mouvement que les hommes appellent le désir. Je bande. Mais je ne bande ni pour Rose ni pour Tchang. Je bande, tout simplement. Je bande comme l’herbe pousse, comme la terre pivote sur son axe, comme les anges glorifient. Tant que je le sais, la souffrance n’est pas. Sur ma verge viennent automatiquement s’empaler tous les vagins du cosmos. La souffrance naît lorsque je prends mon érection pour un signe. » L’ouvrage paraît pour la première fois en 1970 sous le pseudonyme de Lucifer Ilje (pour Il-Je, double de l’écrivain) chez Éric Losfeld. La comparaison du manuscrit avec le texte publié montre que, si nombre de passages sont restés intacts, l’auteur a procédé à des remaniements pour gagner en lisibilité : découpe en paragraphes et en chapitres, réécriture qui passe souvent par une mise en dialogues. Manuscrit unique.