Les éditions des quatre vents, Paris 1946, 13x16,5cm, broché.
Reference : 44186
Edition originale sur papier courant. Annotations au crayon de papier sur la première garde. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Le Feu Follet
Edition-originale.com
31 rue Henri Barbusse
75005 Paris
France
01 56 08 08 85
Nos ouvrages sont complets et en bon état, sauf indications contraires. Nos prix sont nets. A partir de 30 €, les envois se font en recommandé avec A. R. Le port est à la charge du destinataire. Les réservations par téléphone ne pourront dépasser 72 h.
1946, 20,6x26,8cm, trois pages et une paperolle tapuscrite.
| "Ainsi les dieux grecs nous visitent encore, et nous sentons autour de nous une tempête d'ailes, un remous de merveilleux païen, cette foule turbulente qui va de Zeus à Mercure et s'abat sur nos places publiques comme à Venise les pigeons de Saint-Marc" |<br>* Manuscrit autographe signéde Jean Cocteau intitulé "Le merveilleux païen", 3 pages à l'encre noire et bleue sur trois feuillets, multiples réécritures et passages biffés. Accompagné d'une référence bibliographique tapuscrite sur un papier. Note au crayon d'un précédent bibliographe sur la marge extérieure du premier feuillet. Publié dans Plaisir de France, n° 122, 13e année, décembre 1946, p. 18. Superbe louange de la culture de la Grèce antique et de son théâtral panthéon d'idoles. Cocteau pioche dans ses symboles pour comprendre le monde moderne, et compare Hollywood à l'Olympe de jadis. Cocteau collabore ici au numéro de Plaisir de France consacré au "Merveilleux dans l'Art et dans la Vie", aux côtés de Supervielleet Marcel Aymé.Fasciné dès ses débuts par la mythologie antique, qui inonde ses oeuvres théâtrales (Antigone, Orphée, La Machine Infernale...) il rédige une déclaration d'amour à ce temps béni où "il existait un perpétuel contact entre les actes humains et leurs symboles", lorsque le merveilleux faisait partie du quotidien. De nombreux repentirs émaillent le manuscrit, dont le titre même de l'article, que Cocteau avait originellement baptisé "L'Olympe".Fidèle à son alter ego mythologique Orphée, qui charme par sa lyre et ses vers, il choisira la chatoyante tapisserie "Orphée et les Muses" de Lucien Coutaudpour illustrer cet article. "A Cause du mécanisme moderne, qui permet de reproduire le rare à d'innombrables exemplaires, le rare se meurt et, entre autres, on fait du mot merveilleux un emploi abusif [mot biffé]. Le merveilleux cesse de l'être s'il se désingularise, et l'on a une tendance à le confondre avec tout ce qui nous étonne encore : la radio, la vitesse, la bombe atomique. Or, le merveilleux se trouve beaucoup plus en nous que dans les objets qui nous surprennent. Le véritable merveilleux, c'est la faculté d'émerveillement, qui s'émousse si vite chez l'homme. L'enfance le quitte. Il se blinde contre elle. Il juge, il préjuge. Il repousse l'inconnu [phrase biffée]. S'il laisse agir en lui cette faculté atrophiée, c'est pour fuir les fatigues qu'il s'impose. Il en use comme d'une drogue et se plonge, pour quelques heures, dans un livre ou dans un film. L'antiquité, c'est l'enfance du monde. L'âge où l'enfance interroge et se meut dans un univers peuplé d'énigmes [mot biffé] . Les dieux grecs sont des oiseaux qui se posent sur leurs propres statues. Il y vivent à la mode des pigeons de nos squares. Il y observent les hommes qu'ils imitent ou qui agissent à leur exemple. Il existait donc un perpétuel contact entre les actes humains et leurs symboles, qui se formaient tout de suite et devenaient des réalités. Deux mondes se superposent et se compénètrent. [Phrase biffée] Rien ne frappe, en arrivant à Athènes, comme cette familiarité d'une religion, toujours pareille, de siècle en siècle, de peuple en peuple, qui, cette fois, prenait un style de théâtre. Il fallait un décor oùpuissent jouer leurs drames et leurs comédies les acteurs aimés du public, véritables vedettes de l'Olympe, espèce d'Hollywood peuplé d'emplois divers, de tragédiens, de mimes, de comiques et de belles filles, plus ou moins mariées ensemble, que la foule adore et auxquels on envoie des lettres et des cadeaux.Le moindre signe "merveilleux" du miracle grec relève d'un réalisme, et c'est ce qui lui vaut un contact rapide. Et, de même que [passage biffé] les yeux morts de la tête de Méduse statufiaient, les yeux enfantins de la Grèce changeaient en mythes tous les actes de l'existence. Greta Garbo a fort bien compris le rôle des idoles. Elle se cachait. Sa légende ne s'en faisait que davantage et l'inacessibilité consolidait son culte jusqu'à ce que les grands prêtres d'Hollywood en décidassent autrement et dédorassent sa statue. Cette femme a du miracle et le conserve, malgré son départ de l'Olympe [...] Précieux manuscrit detravail illustrant les liens étroits entre Cocteau et la culture antique. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Amsterdam, chez Wetstein & Smith, 1735. In-18 de [12]-258-[2] pages, plein maroquin rouge, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, triple filet encadrant les plats, double sur les coupes, dentelle dorée intérieure. Chambolle-Duru a signé cette jolie reliure.
Le Voyage merveilleux du prince Fan-Férédin dans la Romancie est un récit de voyage allégorique et satirique qui critique de nombreuses faiblesses de la production romanesque. C'est une critique fantaisiste du traité de Lenglet-Dufresnoy, De l'usage des romans, paru l'année précédente. Cette édition hollandaise paraît la même année que l'originale parisienne. Deux ex-libris sont présents, celui de Charles V. D. Elst et de Charles Puissant. "Errare humanum est", bien que la reliure soit signée par un grand maître, le feuillet de titre est placé au début du texte, après l'épître et la table des chapitres. Barbier, IV, 1091.
Suivant la Copië Imprimée à La Haië, Amsterdam, Elzevier, 1663. Suivant la Copië Imprimée à La Haië, Amsterdam, Elzevier, 1663. In-12 de 156 pp., demi-maroquin rouge, titre doré en long sur le dos, tête dorée (reliure du XIXe siècle).
« Édition fort jolie qui sort incontestablement des presses elzeviriennes d'Amsterdam » (Willems). Publié pour la première fois en 1575, le Discours merveilleux, violent pamphlet anonyme écrit pendant la régence de 1574 contre la reine mère Catherine de Médicis, fut attribué à Henri Estienne, mais aussi Théodore de Bèze ou Jean de Serres, tous trois amis de longue date.Brunet II 751 ; Hauser, III, 2240 ; Willems, 1305 ; Rahir, 1345 ; Schreiber, 197 ; Renouard p.142 pour l'originale.
Genève, Jules Guillaumes Fick, 1854. In-8 de XXXI-[1]-249-[3]-CCIX-[7]p. plein vélin souple à rabat, attaches (1,5 sur 4). Imprimé sur un joli papier ivoire. Quelques rares taches pâles.
Illustré de 40 pl. hors-texte la plupart par A. Gandon. Antoine Froment, né à Mens dans le Dauphiné en 1508 ou 1509 et mort à Genève le 6 novembre 1581, est un réformateur et pasteur genevois. Il est considéré, au même titre que Jean Calvin ou Guillaume Farel - dont il a été l'élève et qu'il a suivi dans plusieurs villes de Suisse romande -, comme un précurseur de la Réforme protestante à Genève.Le 1er janvier 1533, il prêche à la place du Molard, à Genève. Mis en garde par le Conseil de la ville, il devra, quelques jours plus tard, quitter Genève. Il retourne alors à Yvonand, paroisse dont il avait la charge comme pasteur depuis deux ans. Il est également l'époux de la théologienne Marie Dentière - seule femme à avoir son nom inscrit sur le Monument international de la Réformation. Outre sa carrière théologique, il a aussi mené une carrière littéraire. De 1549 à 1552, il a été l'assistant du chroniqueur et historien genevois François Bonivard. Il est aussi l'auteur de «Les actes et gestes merveilleux de la cité de Genève, nouvellement convertie à l’Évangile». Il est mort à Genève le 6 novembre 1581. (wiki).
A Paris, Chez P. G. Le Mercier, 1737. In-12 de [1]-149-[3] pages, plein veau vert raciné, dos à 5 nerfs orné d'encadrements, roulettes et fleurons dorés, étiquette de titre brune, tranches rouges. Mors un peu frottés, ex-libris "Viris ferrum donantibus" du Georg Fischer Aktiengesellschaft.
Le Voyage merveilleux du prince Fan-Férédin dans la Romancie est un récit de voyage allégorique et satirique qui critique de nombreuses faiblesses de la production romanesque. C'est une critique fantaisiste du traité de Lenglet-Dufresnoy, De l'usage des romans, paru l'année précédente.