Chez Humblot, à Paris 1768, in-12 (9,5x17cm), (8) 280pp. ; (2) 256pp. (2), 2 parties reliées en un volume.
Reference : 39610
Mention de quatrième édition, après l'originale parue en 1765.. Reliure en plein veau marbré d'époque. Dos à ners orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Un accroc avec manque en queue. Coins émoussés. Bon exemplaire. Bergier est responsable d'un nombre non négligeable d'ouvrages critiques de controverses contre les philosophes des lumières, notamment contre les matérialistes, en défenseur de l'église et de la religion. Il s'en prend tout particulièrement ici à Rousseau et à ses thèses, notamment celles énoncées d'ans l'Emile, qu'il considère dangereuses pour l'homme, l'état, et la religion. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, Chez Humblot, 1768. 4e édition revue et corrigée. In-12 , 199et 182 pages, troisieme edition ET POUR LE DEUXIEME TITRE: A Paris chez Humblot , 1770, 84 prelié pleine basane mouchetée, dos à nerfs avec caissons fleuris dorés, pièce de titre doré sur cuir rouge, tranches teintées rouge, 199et 182 pages
Ray bibli cord A3*
A Paris, chez Humblot, 1771. 2 parties reliées en 1 vol. in-12 (168 x 98 mm) de 1 f. bl., 1 f. n.fol., 228 pp. ; 1 f. n.fol., 210 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau porphyre, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets à froid, caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, jeu de filets obliques dorés en queue, filet doré sur les coupes, toutes tranches mouchetées.
Edition en partie originale, complète de ses deux parties, ici reliées en un volume. L'ouvrage est ''dirigé directement contre L'Emile de Rousseau. Son auteur, Bergier faisait alors figure à partir des années 1760 de porte-parole officieux de l'épiscopat français dans sa lutte contre les Lumières''. (Philippe Boutry). Faut-il considérer Rousseau comme un apologiste chrétien ? A étudier l’influence de sa réhabilitation du sentiment religieux dès la publication de l’Emile, l’impact de son spiritualisme ardent et pathétique, certainement. A des fidèles fatigués des querelles dogmatiques et des polémiques théologiques, cette apologétique « sensible » allègue désormais les preuves de la conscience et du cœur. Mais sa pensée est critiquée tant par le parti philosophique que par le parti dévot : l’abbé Bergier (natif de Darney) publie ainsi Le Déisme réfuté par lui-même où il utilise les concessions de Rousseau à la foi et au rationalisme pour l’acculer tantôt à l’orthodoxie, tantôt à la négation radicale : ''puisque vous dites Jésus saint, pourquoi repoussez-vous une hiérarchie qu’il a lui-même instituée ? Puisque vous rejetez l’incompréhensible, pourquoi ne rejetez-vous pas Dieu et ses attributs qui le sont ?'' ''L'ouvrage se veut une réfutation du fameux examen critique des apologistes de la religion chrétienne, par Buriguy, faussement attribué à Fréret, puis à l'abbé Morellet. Cet ouvrage fut réfuté à son tour par Voltaire, qui publia des Conseils raisonnables à un théologien, et par le baron Clootz, qui publia la Certitudes des preuves du mahométisme, d'après les principes de Bergier''. (in Quérard). Quérard I, La France littéraire, p. 285 - Cioranescu I, Bibliographie de la littérature française au XVIIIème, 11335 - Brunet I, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 786. Angles élimés. Légers frottements affectant la reliure. Pièce de titre absente. Coiffe supérieure arasée. Claires rousseurs dans le texte. Du reste, bonne condition.
Sans lieu sans nom 1770 1 vol. broché in-12, broché, couv. muette postérieure, 150 pp. (page de titre restaurée de film plastique). Edition originale de cette réponse au "Déisme réfuté par lui-même" que Nicolas Bergier fit paraître en réaction à la parution de l' "Emile" de Rousseau.
Paris, Humblot, 1766, pt. in-8°, VIII + 280 p. / IV + 258 p., avec signet, page de titre chargé avec des cachets de bibliothèque, solides et élégantes reliures en veau moucheté, dos à nerfs richement dorés aux petits fers, pièces de titre en maroquin rouge, filet doré sur les coupes, coiffes dorées au trait, tranches rouges, bel ensemble, en bon état.
L'ouvrage, dans l'esprit d'un texte de circonstance, a été rédigé rapidement, en un peu plus de huit mois, entre mai 1764 et janvier 1765. il paraît (sans doute) dans la fin de l'année 1765. Son succès est immédiat (quatre tirages en 1766) et se prolonge sur six ans. Mais l'ouvrage n'est pas seulement de circonstance. Il est le premier d'une série de livres rédigés à la hâte - dont l'abbé Bergier se fait une spécialité - pour répliquer aux ouvrages irreligieux les plus en vogue. Et le premier de la série (Le Déisme réfuté) est dirigé nommément contre Rousseau, et participe (volens nolens, qu'on le veuille ou non) au harcélement dont il est l'objet. Troisième édition d'un ouvrage polémique contre Jean-Jacques Rousseau, et en particulier contre son «Emile», qui avait été publié pour la première fois (et avec privilège du roi!) en 1765, par Bergier, érudit et théologien français. Hoefer NBG V/514; Quérard I/285.
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Besançon,Chez Ant. Montarsolo et Comp., 1825, pt. in-8°, 345 p. (+ 1 p., table), page de titre avec nom manuscr. „Mons. Pierre de Croyes“, reliure en veau d’èpoque, dos orné or avec pièce de titre en rouge.
M. Bergier, Docteur en théologie, Chanoine de l'Église de Paris, de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon. L'ouvrage a été composé sous forme de douze lettres supposées envoyées à J.-J. Rousseau, dont la dernière est en date du 25 janvier 1765 [cette mention disparaît dans les rééditions du XIXè siècle] Il se réfère clairement à l'Émile (surtout à sa troisième partie) et aux Lettres écrites de la montagne [publiées par Rousseau en mai 1764, comme réponse aux Lettres écrites de la campagne (septembre-octobre 1763) de Jean Robert Tronchin (1710-1792) Procureur général de Genève (entre 1760 et 1767)]. L'ouvrage, dans l'esprit d'un texte de circonstance, a été rédigé rapidement, en un peu plus de huit mois, entre mai 1764 et janvier 1765. il paraît (sans doute) dans la fin de l'année 1765. Son succès est immédiat (quatre tirages en 1766) et se prolonge sur six ans. Mais l'ouvrage n'est pas seulement de circonstance. Il est le premier d'une série de livres rédigés à la hâte - dont l'abbé Bergier se fait une spécialité - pour répliquer aux ouvrages irreligieux les plus en vogue. Et le premier de la série (Le Déisme réfuté) est dirigé nommément contre Rousseau, et participe (volens nolens, qu'on le veuille ou non) au harcélement dont il est l'objet. image disp.
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