Felix Malteste - Louis Janet, Paris 1836, 21,5x13,5cm, relié.
Reference : 31166
Seconde édition. Reliure en demi veau caramel, dos lisse orné de filets dorés et à froid, pièce de titre en maroquin noir, mors comportant des traces d'usage, deux accrocs aux coins inférieurs, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Rare envoi autographe de l'auteur. Ouvrage illustré d'un frontispice gravé par Gigoux. Quelques rousseurs. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1 vol. in-8 reliure demi-basane marron, Louis Janet, Paris, 1835, frontispice, 2 ff., 316 pp.
Etat très satisfaisant (ancienne dédicace découpée en faux-titre, petites taches d'encre marginales, des rouss., dos lég. frotté). Romancière, poète et dramaturge, Mélanie Waldor (1791-1871) devint en 1827 la maîtresse d'Alexandre Dumas. En 1835, année de publication des "Poésies du Coeur", qui reçut le meilleur accueil du public lettré, elle devint la maîtresse du Comte de Cavour. Vicaire, VII, 1148
Pichon, Edouard (1890-1940, médecin, psychanalyste et grammairien français)
Reference : 4282
en feuilles A) Imposant ensemble d'environ 350 pp. in-4, classées par Pichon dans 5 recueils ("Le Chemin qui monte", "Les jours les journées", etc.) et plusieurs sous-recueils et précédées d'un "projet pour la constitution des volumes" où il est précisé que "Le Coeur et les yeux" est "le titre global de toutes les poésies". On joint 9 pp. in-4 de poèmes de la main de Hélène Pichon (l'un signé). B) 3 cahiers in-8 contenant 100 pp. de poèmes autographes datés de 1904 à 1939, pour la plupart recopiés dans le recueil présenté en (A). C) 2 ff. découpés de "L'Anthologie des jeunes poètes" (Paris, d'Artray, 1926) où l'on trouve 3 poèmes de Pichon.
On notera que certains poèmes portent des noms de dédicataires aussi variés que Colette, Rudolph Loewenstein ou Louis-Ferdinand Céline. Nous n'allons pas prétendre que la poésie de Pichon a une grande valeur littéraire, mais le soin avec lequel il l'a mise en ordre montre l'importance sentimentale qu'elle avait pour lui. Elle est un intéressant reflet de l'homme qu'il fut et est particulièrement touchante quand il y évoque la maladie (il souffrait d'un rhumatisme articulaire aigu) et la souffrance qu'elle engendre. De rares poèmes son signés.Personnage d'une grande richesse, d'une infinie curiosité et très complexe, Edouard Pichon est un contemporain et - par son intérêt pour le langage - un précurseur de Lacan, qui lui reprendra - entre autres - le concept de forclusion. Il est l'un des membres fondateurs du groupe de L'Evolution psychiatrique et de la Société Psychanalytique de Paris (dont il fut président de 1935 à 1937). Avec son oncle Jacques Damourette, il est l'auteur d'un monumental Essai de Grammaire française dont la publication s'étala sur près de 30 ans. Il fut également fervent maurrassien tout en étant dreyfusard, et le gendre de Pierre Janet sans être janetien. (Voir à son sujet, E. Roudinesco, Histoire de la psychanalyse en France, t. 1, pp. 297-320). Nota : ce document ne pourra être exporté en dehors de l'Union Européenne sans autorisation préalable du ministère de la Culture, formalité pouvant prendre plusieurs jours. Bon
Paris, Louis Janet, 1835. In-8°, 316p. Reliure demi-veau brun, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre verte, gardes marbrées.
Edition originale. Frontispice de J. Gigoux. Quatrième ouvrage de Mélanie Waldor (1796-1871), poètesse nantaise qui a tenu à Paris un salon où toute la littérature contemporaine a passé, depuis M. Alexandre Dumas jusqu'à M. Arthur Tailhand. Quelques rousseurs éparses. Bel exemplaire.
COMMUNICATION 17. 2004. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Environ 40 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc,dans et hors texte. ENVOI DE L'AUTEUR EN PAGE DE GARDE.. . . . Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
3 L.A.S. adressées à Melchior Barthès, à savoir : 1 L.A.S. de 2 pages datée de Marseille le 17 avril 1874 : [ Marius Bourrely se réjouit d'être rentré en contact avec son confère, "que j'ai peut-être connu à mon séjour à St Pons en 1841. Votre lettre m'a rappelé d'agréables souvenirs et la mémoire d'un ami d'enfance que j'ai toujours porté dans mon coeur, Louis Boujol ] "J'accepte de grand coeur votre proposition d'échange de livres [... ] je commencerai toujours par mon premier volume de "Fables de La Fontaine", en vers provençaux, en attendant les autres. L'époque n'est guère à la littérature provençale et les souscripteurs se font tirer la manche. Je comprends cela par les tiraillements que nous fait éprouver la politique de nos gouvernants et jusqu'à ce que le problème de monarchie ou de République soit résolu, il en sera ainsi. Il faut avouer que nous sommes un singulier peuple et que la France une nation bien étrange. Votre qualité de Membre de la Société Archéologique de Béziers ne vous amènerait-elle pas dans cette ville, le 14 du mois prochain ? [ ... ] Je rêve aussi de revoir St Pons [ ... ] Excusez-moi si je ne vous ai pas répondu plus vite, mais j'étais en train d'achever les Fables de Florian, en provençal toujours, et mon oeuvre achevéen je vous au écrit" [...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 4 juin 1877 : "Cher confrère, Beaucoup de gens voudraient pouvoir, comme vous, avoir la folie de publier un volume de poésies néo-romanes ; mais hélas ! pour beaucoup la fable du Renard et des raisins sera éternellement vraie. Ensuite ce volume vous ouvrira les portes du Majorat et qui sait si un jour vous ne serez pas appelé à occuper mon fauteuil ! Nous sommes tous mortels et je serai flatté de savoir ma Cigale d'Or passer dema boutonnière à celle de mon confrère érudit [il évoque ensuite la réclame qu'il fera pour lui, cite trois vers en provençal, évoque un M. Bizet de la gare de Cette, parle de sa brochure "Cigau e Cigalo" et conclut sur son homonyme Victor Bourrelly, de Rousset... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 27 juin 1878 : "Mon Cher Felibu, Je viens un peu tard vous accuser réception des deux derniers exemplaires des Flouretos ; mais il n'y a pas de ma faute [ cela en raison de la fête félibréenne qu'il détaille ] "Je vous ai adressé samedi Jan de La Valado" [... ] "J'ai propagé votre oeuvre dimanche, mais nos félibres marseillais ne sont pas languedociens et leur enthousiasme poétique ne dépasse pas Avignon. Mon dernier mot n'est pas dit, et je ne désespère par encore de vous trouver quelques adhérents dans nos contrées. J'accepte de bonne part les observations que vous me faites au sujet des Contes de La Fontaine, et je m'y attendais à l'avance ; aussi vous disais-je que cet ouvrage n'était pas destiné à la publicité. J'aurais pu employer mieux mon temps dites-vous. On ne peut pas faire toujours des oeuvres sérieuses et l'esprit a besoin, souvent, de se retremper dans la gaudriole pour reprendre son élan et s'élever dans les sphères plus hautes. Ma Muse est très inconstante et quand elle trouve des obstacles, elle aime à les franchir [ ... ] Que penserez-vous quand je vous dirai que j'ai entamé l'Orland Furioso de l'Arioste, un poème en 46 chants, toujours en provençal ? [etc... ]
3 très belles lettres autographes signées adressées par l'écrivain d'expression provençale et majoral du Félibre Marius Bourrely (1820-1896) à son confrère le poète occitan de Pons-de-Thomières, Melchior Barthès (1818-1886). Ces lettres sont d'autant plus remarquables que Marius Bourrely fut le préfacier des "Flouretos" de Berthet, et qu'il s'y exprime sur les difficultés rencontrées dans la publication de la littérature occitane, et s'y justifie de sa traduction en provençal des "Contes" de La Fontaine.