Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Reference : 29692
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Ruines d'un monument à deux lieues au sud-ouest de Qouss, sur un tertre élevé ; il n'y a de vestiges autour de lui que ceux de sa destruction ; on reconnoît à ce qui reste de son élévation que son plan étoit celui d'un sanctuaire entouré d'une galerie, précédée d'un portique en colonnes, engagées à l'extérieur jusqu'à la moitié de leur hauteur, et devant ressembler, avant sa destruction, à celui qui est au nord de Chenabochion (voyez planche LXXV, n° 1). Mes recherches ne m'ont donné aucun indice de la ville antique à laquelle a pu appartenir cette ruine.N° 2. Tombeau dans les carrieres de Silsilis, le plus grand et le plus conservé de tous ceux qui y sont creusés ; la façade est de 55 pieds 8 pouces de longueur sur 15 à-peu-près de hauteur, avec un entablement ; cinq portes, dont celle du milieu ornée d'un chambranle couvert d'hiéroglyphes, deux niches carrées, avec des figures dedans, derriere cela une galerie de 50 pieds de long et de 10 de large, au milieu de laquelle est une porte ouvrant sur une chambre, au fond de laquelle sont sept figures debout ; de chaque côté de cette porte intérieure, une niche, avec une figure aussi debout ; et au fond de la galerie, à droite en entrant, un autre groupe de trois figures ; sur la façade extérieure sept niches, trois grandes avec des figures, une petite aussi avec une figure, et deux plus petites encore et qui sont vides, le tout taillé à même, les statues aussi ; le reste du rocher est conservé dans sa forme primitive. Ce que l'on voit à droite sont des ouvertures de tombeaux plus petits, avec des figures dans l'intérieur (voyez planche LXXVI, n° 2). Quelques rousseurs marginales, une trace angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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