Chez Panckoucke, à Paris 1779-1780, in-8 (12x20cm), 522pp. (2) et (4) 464pp. et (4)436pp. et (4) 412pp., 4 volumes reliés.
Reference : 26471
Edition originale. Reliures en demi veau d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge et de tomaison en basane brune. Manques aux coiffes du tome IV. Un petit manque en queue du tome III. Frottements. Assez bons exemplaires, bien frais. L'ensemble des volumes rassemble 24 pièces. Bon nombre de ces pièces furent à l'origine destinées aux enfants d'Orléans dont la comtesse de Genlis s'occupait. Les rôles y sont tenus par des enfants. Madame de Genlis inaugurait ainsi un genre nouveau dans le théâtre, un théâtre fait par et pour des enfants. Dans le dernier volume, la préface précise que ce volume est uniquement destiné aux enfants d'artisans et de marchands. Il va sans dire qu'aucune des pièces n'est sans une certaine morale d'action dont elle est la démonstration. Tome I : Agar dans le désert ; La belle et la bête ; Les flacons ; L'isle heureuse ; L'enfant gâté ; La curieuse ; Les dangers du monde. Tome II : L'aveugle de Spa ; La colombe ; Cécile ou le sacrifice de l'amitié ; Les ennemies généreuses ; La bonne mère ; L'intrigante. Tome III : Le bal d'enfans ; Le voyageur ; Vathek ; Les faux amis ; Le magistrat. Tome IV : La rosière de Salency ; La marchande de mode ; La lingère ; Le libraire ; Le vrai sage ; Le portrait. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Le Feu Follet
Edition-originale.com
31 rue Henri Barbusse
75005 Paris
France
01 56 08 08 85
Nos ouvrages sont complets et en bon état, sauf indications contraires. Nos prix sont nets. A partir de 30 €, les envois se font en recommandé avec A. R. Le port est à la charge du destinataire. Les réservations par téléphone ne pourront dépasser 72 h.
Exemplaire de présent royal. Paris, Panckoucke, Hôtel de Thou, 1779-1780. 4 tomes reliés en 5 volumes in-8. Plein maroquin citron, somptueuse dentelle dorée aux oiseaux et à la lyre autour des plats, dos lisses ornés du fer aux oiseaux, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et vert, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Superbes reliures parisiennes de l’époque attribuables à Derôme le Jeune réalisées selon les instructions de l’auteure. 200 x 128 mm.
Exemplaire de présent royal. Édition originale de la première œuvre d’éducation moderne tournée vers le vrai, le réel et le beau de l’une des femmes de lettres les plus célèbres du XVIIIe siècle, à laquelle la « Biographie universelle » de Michaud ne consacre pas moins de 23 pages in-folio. Barbier, IV, 686 ; Solleinne, Bibliothèque dramatique, II, 2254. « Le ‘Théâtre à l’usage des Jeunes personnes’ fut célébré dans l’Europe entière ; l’œuvre fut traduite immédiatement en Russie et en Allemagne. Madame de Genlis reçut les félicitations de plusieurs souverains européens et de l’ensemble de gens de lettres, avec une mention particulière pour les éloges appuyés de D’Alembert, Marmontel et Fréron. La marquise de Saint-Aubin, mère de madame de Genlis (1746-1830), eut l’habileté de s’introduire dans les salons des grands financiers du temps, où sa fille se fit remarquer par son talent de harpiste. Ce furent ses concerts qui remirent à la mode cet instrument, qu’on avait cru oublié depuis la Renaissance. Quatre fois par semaine, la mère et la fille se rendaient à des dîners à l’issue desquels Félicité de Genlis donnait son récital. Par l’entremise de sa tante, la marquise de Montesson, Félicité de Genlis rencontra Charles-Alexis Brûlart, comte de Genlis, filleul et héritier d’un ancien ministre d’État, Louis Philogène Brûlart de Sillery, marquis de Puisieulx, colonel des Grenadiers, qui devint par la suite marquis de Sillery. Félicité qui cherchait un mari aisé et bien portant sauta sur l’occasion. Les jeunes gens se marièrent en 1763 mais monsieur de Genlis n’interférera jamais dans les ambitions sociales de sa femme. Grâce à sa position dans la société, la comtesse de Genlis fut présentée à la Cour deux ans après son mariage. En 1772, elle accepte d’être dame d’honneur de la duchesse de Chartres. Grâce à sa culture, à son charme, à ses talents musicaux, le ton va changer au Palais-Royal. Elle règne dans ce milieu, habile à diriger et à organiser. En 1776, elle voyage en Italie avec la duchesse de Chartres. Sur le chemin du retour, Ferney, pour une visite à Voltaire. En août 1777, elle s’installe dans un pavillon que contient l’enclos du couvent des dames de Bellechasse. Elle va se consacrer à l’éducation des enfants du duc de Chartres, une éducation fondée sur des idées libérales. On s’est étonné qu’elle se retire ainsi du monde. En réalité, elle trouvait dans cette retraite une plus grande tranquillité et surtout elle se soustrayait aux ragots de la Cour. Elle recevait d’ailleurs beaucoup : Buffon, Marmontel, Rulhière, Bernardin de Saint-Pierre, La Harpe, parfois d’Alembert. Et naturellement le duc d’Orléans, le duc de Chartres, Lauzun. Le duc de Chartres la nomma « gouverneur » de ses enfants, au nombre desquels le futur Louis-Philippe, roi des Français, qui lui voua toute sa vie une adoration. L’ensemble de ces princes et princesses la préférèrent d’ailleurs toujours à leur propre mère. Félicité de Genlis se fit connaître par ses principes sur l’éducation des jeunes gens et notamment par son célèbre « Théâtre à l’usage des jeunes gens » imprimé en 1779-1780. Elle rencontra Rousseau et Voltaire et fut l’amie de Charles-Pierre Claret de Fleurieu, de Bernardin de Saint-Pierre, de Talleyrand, de Juliette Récamier, et composa une œuvre riche de quelque cent quarante volumes. Son premier essai ‘Théâtre à l’usage des jeunes personnes’ reçut les éloges de Marmontel, d’Alembert et Fréron. De 1789 à 1791, elle tient un salon, que fréquente le duc d’Orléans, où se retrouvent Talleyrand, David et de jeunes députés de la Constituante comme Lameth, Barère et Barnave. Tour à tour adulée, honnie, admirée, calomniée, Madame de Genlis demeure une des figures les plus intéressantes de cette période troublée. On lui a prêté beaucoup de liaisons, beaucoup d’ambition ; on lui a reproché de mettre « les vices en actes et les vertus en préceptes ». Elle avait une forte personnalité qui tranchait dans ce milieu versatile où les hommes n’avaient pas toujours des caractères bien trempés. Excellente pédagogue, inventeur de l’éducation moderne tournée vers le vrai et vers le réel autant que vers le beau, soucieuse d’éveiller les jeunes esprits, elle a mérité ce jugement de Stendhal qui la considérait comme « une femme d’infiniment d’esprit ». Dans ses Mémoires sur Joséphine, publiés sous le voile de l’anonyme en 1829, du vivant de madame de Genlis, sa tante, mademoiselle Ducrest dit beaucoup de bien de celle-ci. Dans un parallèle entre madame de Staël et madame de Genlis, tout l’avantage est à sa tante. « Le mot aimable, dit-elle, semble avoir été fait pour la conversation de madame de Genlis. » Rien de plus vrai ; car, jusqu’à la fin, l’auteur du « Théâtre à l’usage des Jeunes personnes » exerçait sur ceux qui la voyaient dans le monde cette puissance de fascination qui lui a fait tant d’admirateurs. « (D.R.R). Exceptionnel et merveilleux exemplaire de présent, comptant parmi les rares imprimés sur grand papier vélin, somptueusement relié en maroquin citron de l’époque à large dentelle ornée, selon les instructions de Madame de Genlis, de lyres – l’instrument qui lui avait permis d’entrer à la Cour – et de couples d’oiseaux destiné vraisemblablement à son royal élève, le futur Louis-Philippe alors âgé de sept ans. Cet ouvrage fut l’un des fleurons du catalogue Martin Breslauer n°110 avec reproduction en couleurs sur double page porté au prix de 32 000 $ en décembre 1992 il y a près de trente ans (n°151).
1780 in-8, 360pp., rel. époque (defraichie). En Suisse Libraires associés 1780,
Le Bal d'enfants ou le Duel - Le voyageur - Vathek - Les faux-amis - Le magistrat.
Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03
Paris, Chez Panckoucke / Lambert & F. J. Baudouin, 1779 -1780, in-8vo (12x20cm), 522p. + 1 f. ; 2 ff. + 464 p.; 2 ff. + 436 p.; 2ff. + 412 p., reliures en plein-veau d’époque, dos à nerfs richement ornés en or, tranches rouges. (reliure d’époque). Bel ensemble.
Edition originale. L'ensemble des volumes rassemble 24 pièces. Bon nombre de ces pièces furent à l'origine destinées aux enfants d'Orléans dont la comtesse de Genlis s'occupait. Les rôles y sont tenus par des enfants. Madame de Genlis inaugurait ainsi un genre nouveau dans le théâtre, un théâtre fait par et pour des enfants. Dans le dernier volume, la préface précise que ce volume est uniquement destiné aux enfants d'artisans et de marchands. Il va sans dire qu'aucune des pièces n'est sans une certaine morale d'action dont elle est la démonstration. Tome I : Agar dans le désert ; La belle et la bête ; Les flacons ; L'isle heureuse ; L'enfant gâté ; La curieuse ; Les dangers du monde. Tome II : L'aveugle de Spa ; La colombe ; Cécile ou le sacrifice de l'amitié ; Les ennemies généreuses ; La bonne mère ; L'intrigante. Tome III : Le bal d'enfans ; Le voyageur ; Vathek ; Les faux amis ; Le magistrat. Tome IV : La rosière de Salency ; La marchande de mode ; La lingère ; Le libraire ; Le vrai sage ; Le portrait. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Paris, Dufour & Roux 1783 1 in -8 plein cuir dos orné 558[p.p]
en état d'usage Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
Paris, Michel Lambert, 1785; in-8, 480 pp., cartonnage de l'éditeur. Tome septième, volume seul, Ex-Libris avec initiales, plein veau, plats usés, coiffe abîmée.
Tome septième, volume seul, Ex-Libris avec initiales, plein veau, plats usés, coiffe abîmée.