Lib. Nouvelle A. Bourdilliat & Cie, Paris 1860, 12x18,5cm, relié.
Reference : 22945
Edition originale. Reliure en demi maroquin noir à coins, dos à cinq nerfs sertis de doubles filets à froid, date en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couverture montée sur onglet conservée (petits petits manques angulaires comblés), élégante reliure signée Patrice Goy. Rare envoi de Louise Colet à la marquise de Boissy. Notre exemplaire est enrichi d'une lettre autographe de 3 pages dans laquelle l'auteur déplore le fait qu'elle '[ait] raté' sa correspondante lors de son passage à Paris, et l'entretient de ses projets de voyage en Italie où, d'ailleurs, elles pourraient enfin se rencontrer. Quelques petites rousseurs, une très pâle mouillure marginale affectant les derniers feuillets. Rare ensemble. Exemplaire parfaitement établi. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Librairie Le Feu Follet – Edition-Originale.com
Edition-Originale.com
31 rue Henri Barbusse
75005 Paris
France
01 56 08 08 85
Nos ouvrages sont complets et en bon état, sauf indications contraires. Nos prix sont nets. A partir de 30 €, les envois se font en recommandé avec A. R. Le port est à la charge du destinataire. Les réservations par téléphone ne pourront dépasser 72 h.
1859 Paris, Hachette, 1859; in-18° plein chagrin vert foncé de l'époque, dos à nerfs, filet pointillé sur les nerfs, double filet doré cernant les 2 compartiments portant titre et nom d'auteur dorés; (2),311, (1)pp. Ex-libris ilustré "George Aitchison A.R;A.“ à l'intérieur du 1er plat, et manuscrit sur le titre du même daté 1859. George Aitchison était un célèbre architecte anglais. Alfred de Musset, mort en 1857, amant de G. Sand, figure ici sous le pronom " Lui" , "Elle" étant G. Sand. Paul de Musset, publia en 1860, en réponse à George: “Lui et Elle“.
Le faux-titre manque, charnières et coins légèremet frottés, quelques rousseurs. Bon exemplaire de l'édition originale. (Reu-Ch1)
Sans lieu, Les amis bibliophiles, 1979. In-4 en feuilles de 116-[4] p. sous couverture rempliée gaufrée grise et emboîtage pleine soie bordeaux orné de deux étiquettes de titre en papier fort, doit une au dos et une au premier plat. En parfait état.
Illustré de 7 extraits de partitions retranscrits à la pointe sèche (dont 5 sur double page et une en couleur) et de 6 gravures à l'eau-forte par Claude Groschêne, dont une en couleur. Gaufrage sur la couverture représentant du fil de fer barbelé et une corde, le frontispice, gaufré lui aussi, ne gardant que la corde. Tirage à 180 exemplaires, celui-ci un des 140 nominatifs (54) sur vélin d'Arches.
Londres, [sans nom], 1772. 2 volumes in-12 de [8]-200-[4]; 288-[8] pages, plein veau moucheté brun, dos lisses ornés de filets et fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes. Petite fente à un mors. Aux centres des plats, armes de Ch. François Barbarat de Mazirot, président à Mortier au parlement de Metz, puis intendant du Bourbonnais (Olivier, 268). Avec sa signature sur la page de titre du premier volume, et au faux titre du second.
Illustré d'un portrait de l'auteur gravé par Cochin. "Jean Monnet, né à Condrieux, près de Lyon, fut orphelin à l’âge de huit ans, et resta jusqu’à l’âge de quinze ans chez un oncle qu’on appelait le Rabelais du canton, mais qui, tout à ses plaisirs, négligea l’éducation de son pupille. Le jeune Monnet savait à peine lire, lorsqu’un de ses compatriotes le conduisit à Paris, et le plaça auprès de la duchesse de Berry (fille du régent). Cette princesse, charmée du talent qu’il montrait pour exécuter et contrefaire la voix et les gestes de toutes les personnes qu’il voyait, le prit en affection, et lui fit donner plusieurs maîtres d’agrément. Déjà Monnet se livrait aux plus douces espérances, lorsque tout à coup il perdit sa bienfaitrice, le 20 juillet 1719. Il était sans ressource : la veuve d’un vieux militaire le reçut chez elle. Ce n’était pas une existence honorable ; cependant elle lui offrait quelques agréments : mais les parents de la dame la firent enfermer. Monnet alla demander asile à son cousin qu’il avait à Mortagne. Il ne tarda pas à ressentir une vive passion pour une jeune personne d’une bonne famille ; et, payé de retour, il se disposait à l’enlever. Le projet fut découvert, Monnet se retira à la Trappe ; mais, le neuvième jour, il quitta le couvent et reprit le chemin de Paris. Pendant dix ou douze ans, il exerça plusieurs métiers. « Je fus, dit-il, bibliothécaire, éditeur, même auteur de plusieurs ouvrages. » Après une jeunesse dissipée et orageuse, il obtint en 1743 la direction de l’Opéra-Comique, dont on le priva bientôt, quoiqu’il eût revivifié ce spectacle. Il était en 1745 directeur du théâtre de Lyon, et en 1748, d’une troupe française à Londres. Il se lia dans cette ville avec le fameux Théodore, roi de Corse. De retour à Paris, il y reprit en 1752 la direction de l’Opéra-Comique, qu’il conserva jusqu’en 1757 : ce fut l’époque la plus brillante de ce spectacle. Monnet fit en 1766 un nouveau voyage à Londres, puis revint à Paris, où il est mort obscurément vers 1785. " Michaud, Biographie universelle. Bel exemplaire de ce témoignage de la vie quotidienne des comédiens au temps de Louis XV, dont c'est la seule et unique édition.
Belle correspondance amicale et professionnelle, notamment relative à sa nomination à l’Institut. Louis Béroud, précisera qu’il est l’auteur de la grande étude du salon Carré au Louvre en 1883, Fernand Cormon, l’informera qu’il a fait tout son possible pour le tableau du peintre Dufeu, « même une gaffe qui a soulevé des tempêtes ». Edouard Dufeu, qui fut l’élève de Vollon, le félicitera de sa nomination. Louis Edouard Fournier lui indiquera qu’il termine en ce moment une grande toile destinée à la Préfecture de Lyon, représentant toutes les célébrités lyonnaises depuis l’antiquité jusqu'à nos jours. Vollon étant natif de Lyon, il lui demande de lui accorder une séance afin de pouvoir le faire figurer sur sa toile. Les 2 lettres d’Armand-Auguste Fréret font référence à sa nomination à l’Institut et à lui rappeler le petit tableau qu’il lui a promis. Pour Julien-Gustave Gagliardini et pour Ferdinand Humbert, des félicitations pour son élection à « l’Académie, dont le choix cette fois est un honneur pour elle autant que pour toi… On a enfin rendu pleine justice en dehors de toute intrigue, à un illustre peintre… ». Albert Maignan lui recommandera l’architecte Lucien Magne pour une candidature au poste de professeur d’art appliqué à l’école des arts et métiers. « Mr Magne l’architecte auquel Charles Gadala a confié la réfection du portail de l’église de St Prix, auteur de l’église de Clermont et de la façade de l’église de Montmorency… ». Poste qu’il obtiendra en 1899 jusqu’en 1916. Jules-Alexis Muenier qui fut l’élève de Gérôme, lui confiera son tableau pour une exposition en 1896 à Monte-Carlo. « J’espère que vous voudrez bien vous occuper de me le faire vendre… ». L’architecte Louis-Henri-Georges Scellier de Gisors lui demande de bien vouloir « agréer un souvenir du monument élevé à l’Isle-Adam, à la mémoire de mon cher beau-père Julien Dupré… ». Jean-Georges Vibert, lui souligne qu’il a vu « Larroumet », lequel est disposé à lui apporter son concours pour figurer sur la liste de sa candidature à l’Institut. Il demande également à Vollon de l’appuyer, « non pas pour être nommé, mais seulement pour être sur la liste des cinq premiers…». La marquise de Landolfo-Carcano permettra à son fils Alexis de venir voir sa collection de tableaux « comme il l’avait désiré », et lui fera part de l’envoi d’une caisse de 25 bouteilles de vin, « digne d’un palais Princier et à peine digne d’un homme de votre valeur…Avezvous bien travaillé ? Etes-vous bien en train de peindre pour votre grande admiratrice et amie ? Quand lui permettrez-vous d’aller vous saluer ? J’ai passé dix jours à faire un classement de mes dessins que j’ai placés dans une pièce que j’aime beaucoup arrangée ainsi… ». Emile Bergerat lui demande de venir signer un dessin qui ne porte pas de signature, ce qui sera l’occasion pour lui de le voir, « puisqu’il n’y a pas moyen de vous décider d’autre façon ». Il voudrait bien connaître ce qu’il prépare pour son salon, « le temps me dévore… On m’a dit un portrait. Mais est-ce quelque chose comme l’Espagnol, ou un vrai portrait portrait ? Enfin puis-je vous en demander un dessin à reproduire sans indiscrétion ?... ». Etc.
Presse-Office. 1970. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 200 pages - nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Ecrit à lui - gouté pour lui - lu pour lui - conduit pour lui - entendu pour lui - têtes en pointe - testé pour lui - tête a tête avec Dizzy Gillespie - sages et sardes vacances pour Sophie - Valentine à vos pieds - Eureka nous voila - Vadim et ses conquêtes de l'ouest - ces dames aux chapeaux de roues - Vasarely le pape de l'op - la longue marche des panthères roses - ces suisses qui ont du coffre - pas de morte saison pour les pompes funèbres - la cérémonie du matin calme - les dévoreurs d'épouses - souriez-lui - quand les bandes de cuir font bandes à part - des petits riens qui font beaucoup. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues