J.J. Paschoud, Genève 1809, 13,5x20,5cm, relié.
Reference : 22429
Edition originale de cette adaptatation du drame de Schiller et de son importante préface établies par Benjamin Constant. Reliure en demi basane noisette, dos lisse orné de filets dorés légèrement éclairci en pied, tranches mouchetées, infime trou de ver en pied d'une charnière. Une mouillure en tête des derniers feuillets, sinon agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1 vol. in-8 br. sous couv. à l'imitation (pastiche moderne), Chez J. J. Paschoud, Paris, Genève, 1809, LII-214 pp. et 1 f. (erratum)
Rare exemplaire de l'édition originale. Etat très satsfaisant (exemplaire restauré avec couv. refaite, anc. mouill. discrète, fente en marge intérieure au feuillet de titre, agréable exemplaire par ailleurs). Important ouvrage dans l'histoire de la littérature romantique ; Escoffier lui consacre une longue notice dont on peut extraire ce passage : "Sujet emprunté au drame, en trois parties, de Schiller, et adapté de l'allemand, en 1809, par Benjamin Constant, en une seule pièce de 5 actes et en vers" N'est-ce pas être, dès 1809, le précurseur d'une grande partie du drame romantique. Plus qu'à l'adaptation en vers de B. Constant, il y a lieu de prêter attention à la préface de l'auteur : "Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand". Cette préface prend à la fois des allure de manifeste, avant Schlegel, et de prophétie prémonitoire quand elle prévoit les outrances du drame romantique, traduit ou non de l'étranger". Escoffier, 186
Paris, Genève, J.J. Paschoud, 1809 in-8, LII-214 pp., manque le dernier f. (errata), demi-velin, dos lisse (reliure moderne). Des mouillures et des salissures, spécialement aux derniers feuillets.
Première traduction française, due à Benjamin Constant, dont c'est là également un des premiers travaux, si l'on excepte ses productions de la Révolution. Le texte en fut malaisément rédigé, entre 1807 et 1809, c'est-à-dire entre le début de la rupture amoureuse avec Mme de Staël et sa consommation par le mariage de Constant. Il n'est cependant pas exclu que l'auteur de Corinne ait participé à la rédaction de la préface qui véhicule beaucoup de ses idées. - D'après la rédaction de l'adresse au titre, il s'agit du second état. L'ouvrage fut tiré à 2000 exemplaires, et connut un réel succès : mis en vente fin janvier 1809, il était déjà épuisé à la fin mars de la même année, et l'éditeur genevois Paschoud pressait Constant de procurer une seconde édition, qui n'a jamais vu le jour.Plus qu'une traduction, il s'agit ici d'une adaptation (le traducteur a largement aménagé l'original allemand), et d'un manifeste littéraire, qui se lit dans la préface, Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand (pp. V sqq.) : tout en s'insérant dans le mouvement d'"importation" de la littérature romantique des pays germaniques et anglo-saxons, qu'illustrait également son égérie Mme de Staël, Benjamin Constant souligne les limites de l'imitation des procédés du théâtre étranger, dont l'outrance et l'enflure lui semblent constituer la suite nécessaire. A ce titre, c'est, bien à l'avance, un contrepoint de la préface d'Hernani.Courtney, Constant, 9a. Escoffier, Le Mouvement romantique, 186. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Genève, Chez J. J. Paschoud, 1809. In-8 broché de LII-214-[2] pages, couverture (d'attente) muette de papier bleu avec quelques salissures et traces de pli, étiquette muette au dos. Tranches poussièreuses, auréole au haut d'un feuillet, rares rousseurs.
Paris / Genève, J.J. Paschoud , 1809 ; in - 8 , LII - 214 pp , 1 f. d ' errata , broché sous couv. muette de l ' époque , chemise et étui toile verte .
Edition originale de cette adaptation par Benjamin Constant du drame de Schiller . Livre important surtout en raison de la longue préface qui à valeur de manifeste ( voir Escoffier 186 ) . Bel exemplaire conservé tel que paru .
A Genève, Chez J.J. Pachoud, Imrpimeur-Libraire, 1809. In-8°. LII, 214 p., 1 p. errata. Reliure demi-cuir, titre doré au dos.
Quérard, Franc.litt. 2, 276. - Goedeke V, 214. - Erste französische Bearbeitung.