Dentu, Paris 1840, 9,5x15cm, broché.
Reference : 17276
Edition originale. En frontispice, un portrait de l'auteur. Rousseurs, rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Librairie Le Feu Follet – Edition-Originale.com
Edition-Originale.com
31 rue Henri Barbusse
75005 Paris
France
01 56 08 08 85
Nos ouvrages sont complets et en bon état, sauf indications contraires. Nos prix sont nets. A partir de 30 €, les envois se font en recommandé avec A. R. Le port est à la charge du destinataire. Les réservations par téléphone ne pourront dépasser 72 h.
Parigramme, 1996, 115 p., in-8 cartonnage 1/2 toile, belles photos en n. et b., bon état
Je me souviens des bateaux ''montants'', blancs du sel du Midi et des bateaux ''avalants'', noirs du charbon enlevé au pont de Flandre, je me souviens des ''carapatas'', les haleurs aux gros bras et au gosier sec, je me souviens des coltineurs qui déchargeaient les sacs de ciment au bassin du Combat, je me souviens qu'éclusiers et mariniers allaient souvent boire un verre à la Chope des Singes ou à l'Ancre de Marine, je me souviens que l'on pouvait traverser le canal sur les portes des écluses, je me souviens que les mariniers avaient rebaptisé la compagnie HPLM (Havre-Paris-Lyon-Marseille), ''Hachez-Pillez-Les-Malheureux'', je me souviens de la pêche aux écrevisses avec une épingle à nourrice... Je me souviens que l'on patinait sur la glace les hivers de grand froid, je me souviens que la sortie des artistes de l'Alhambra donnait sur le canal, je me souviens que les bateaux n'avaient pour guides que les bouches d'aération quand ils passaient sous la longue voûte du boulevard Richard-Lenoir, je me souviens qu'on faisait de drôles de récoltes quand on vidait les bassins, je me souviens des usines, des entrepôts, des cités d artisans qui longeaient le canal, je me souviens que le décor du canal a été entièrement reconstitué pour les besoins du tournage du film de Marcel Carné, Hôtel du Nord, je me souviens du temps où on jouait à la manille, où on chantait et où on parlait politique dans les cafés, je me souviens... du canal Saint-Martin.
Parigramme, 2002, in-4 rel. cart. (22,5 x 24), 117 p., nombr. photos n. et b., dos toilé, bon état.
" ""Je me souviens des premières vendanges du Clos Montmartre, en 1934, parrainées par Fernandel et Mistinguett, je me souviens de la ferme des champions cyclistes Pélissier, rue Marcadet, je me souviens du boucher de la rue Norvins qui livrait les biftecks dans les boîtes aux lettres, je me souviens des Allemands se faisant photographier devant le Sacré-Cour pendant l'Occupation, je me souviens que l'on rencontrait parfois Marcel Cerdan place des Abbesses, je me souviens du Lapin Agile et de la grande époque des cabarets, je me souviens du Moulin de la Galette où l'on gambillait jusqu'à minuit, je me souviens de l'incendie qui ravagea entièrement le Bateau-Lavoir, je me souviens que Marcel A?mé jouait à la belote avec ses copains au Clairon des Chasseurs, place du Tertre, je me souviens des fêtes que Poulbot organisait pour les enfants des rues, je me souviens que le Gaumont Palace était le plus grand cinéma du monde, je me souviens des grands magasins Dufayel, rue Clignancourt, où les ménagères trouvaient toujours leur bonheur"". Voir le sommaire sur photos jointes".
1840 Sans page de titre, recueil de chansons parue vers 1840, chacune en livraison de 8 pp. in-4, soit environ 160 pp. au total, ce recueil est superbement relié par GRUEL, demi-maroquin à coins, dos à nerfs richement orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin fauve portant "Emile Debraux - Te souviens-tu", tête dorée, très bel exemplaire.
Ce très beau recueil semble avoir été privilégié par un amateur qui l'a fait élégamment relié par GRUEL, tant cette chanson d'Emile Debraux avait d'importance pour lui. "Te souviens-tu ?" est une des plus fameuses chansons du goguettier Émile Debraux, chantée sur un air de Joseph-Denis Doche. Datant de 1817, elle contribua à la célébrité de son auteur. Elle évoque de façon poignante les souvenirs d'un ancien officier de la Grande Armée qui rencontre un vétéran, simple soldat qui mendie son pain et qui jadis lui a sauvé la vie au combat. L'allusion à la mendicité fait aussi référence ici à ce que les anciens grognards obtinrent après la fin du Premier Empire l'autorisation de mendier si besoin est pour subvenir à leurs besoins, la mendicité étant sinon à l'époque un délit réprimé. Cette chanson est parfois citée sous le nom de T'en souviens-tu ? ou Souvenir d'un vieux militaire1. (Wikipédia). Le recueil est imprimé sur vélin fort, il comprend les partitions et des illustrations pour chaque chanson. "Te souviens-tu" est ici illustrée par BOILLY et NARGEOT.
[Le Pré Saint-Gervais], Le Castor Astral, 1998, in-8, br., couv. ill., 297 pp., illustrations en noir in-texte, index des oeuvres de Perec, 5 index, bibliographie. (DK3)
Notes pour Je me souviens de Georges Perec à l'usage des générations oublieuses. Collection L'iutile.Joint coupures de presse.
Castor astral 2003 362 pages 15 4x3x23 8cm. 2003. Broché. 362 pages.
légères rousseurs sur tranches intérieur propre bonne tenue