Chez l'auteur, Paris 1957, 12x18,5cm, broché.
Reference : 14048
Edition originale imprimée à petit nombre dont il n'a pas été tiré de grands papiers. Envoi de Pius Servien à Pierre Lazareff. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Le Feu Follet
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[Lucien Clergue / Anne Slacikl / Claude Clarbous] - Michel Butor / Lucien Clergue / Anne Slacik / Claude Clarbous
Reference : DMI-1304
(2006)
Coffret triptyque de trois livres d'artiste d'une grande rareté ou trois invitations au voyage en Amérique du Sud sous la plume de Michel Butor accompagnée de photographies de Lucien Clergue, des peintures d’Anne Slacik et des interventions plastiques diverses de Claude Clarbous. Autant de grandes compositions à pleine page qui laissent s’exprimer tantôt la poésie des corps et la beauté des femmes mexicaines, en noir et blanc, à travers l’objectif du photographe arlésien ; tantôt les nuances de couleurs bleues argentines sous le pinceau d’Anne Slacik ; tantôt les symboles, formes et emblèmes du Brésil dans les découpages et interventions peintes de Claude Clarbous. Ces véritables récits de voyages poétiques et plastiques en Amérique du Sud auquel nous convient l’écrivain et les artistes à travers ces évocations passionnées du Mexique, de l’Argentine et l’Argentine, explorent successivement : Mexico, Patzcuaro, Guanajuato, la route de San Miguel de Allende, la route d’Acapulco, Acapulco, Tuxla Gutierez, le canyon de Sumidero, Texcoco, San Cristobal de la Casas, Ahuatempan ; la Plata, Buenos Aires, Tucuman, Tilcara, la Quebrada, les hauts fourneaux de Zapla, Jujuy, Iguazu ; Belem, le fleuve Guama, Manaus, Rio de Janeiro, Ouro Preto, la mine d’or de Marianna, Bahia. 1. Michel Butor, Entretiens Instantanés / Mexique, deux photographies de Lucien Clergue, Rivières — Lucinges — Arles, novembre 2006, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 8 double f. [32 p.], 27x19cm + emboîtage éditeur bleu. XXIV exemplaires. Exemplaire 1/24 justifié et signé par l’auteur et l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Ces poèmes de Michel Butor ont paru en édition originale en 1992, imprimé en tamponnage typographique sur un livre-collage fait à 10 répliques par Bertrand Dorny, puis repris, partiellement, dans le volume XII des Oeuvres complètes, 2010, p.1018. Les photographies de Lucien Clergue qui accompagnent ces poèmes sont des tirages argentiques modernes sélectionnés et réalisés par le maître, dans son atelier arlésien, en collaboration avec Jean-Paul Martin, en 2006, puis soigneusement contrecollés sur feuillet d'Arches. La première photographie est un portrait d’Abril, réalisé au Mexique dans les années 90. Il est reproduit en couverture du catalogue de Portraits réalisé par Lucien Clergue pour les éditions Acte Sud, en 2005. La deuxième photographie est un portrait de femme mexicaine très peu connu et probablement publié ici pour la première fois. Lucien Clergue photographe réalise sept livres d’artistes, avec Jean-Paul Martin, pour les Éditions de Rivières, sur des textes de PAB, René Pons, Patricia Dupuy, Gaston Puel, Michel Butor et Jacques Outin. Tous sont présentés dans notre catalogue EBAY. Meurs est le dernier livre d'artiste auquel Lucien Clergue collabora de son vivant puisqu'il décède en novembre 2014. 2. Michel Butor, Entretiens Instantanés / Argentine, livre peint par Anne Slacik, Rivières — Lucinges — Pompignan, novembre 2006, couverture blanche imprimée à rabats peinte par l’artiste, en feuilles, 7 double f. [28 p.], 27x19cm + emboîtage éditeur bleu. XXIV exemplaires. Exemplaire 17/24 justifié et signé par l’auteur et l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale. Ces poèmes de Michel Butor ont paru également, la même année, à quelques exemplaires manuscrits illustrés par Michaële-Andréa Schatt, puis repris dans le volume XII des Oeuvres complètes, 2010, p.1037-1040. Outre la couverture peinte de bout en bout, Anne Slacik est intervenue dans l'ouvrage dans 15 grandes compositions à pleine page, hors-texte ou in-texte pour enluminer les vers de Michel Butor. Anne Slacik est née à Narbonne en 1959. Elle vit et travaille à Saint-Denis et à Pompignan, dans le Gard. Après des études en arts plastiques à l'Université de Provence, puis à l'Université de Paris I, elle est agrégée en arts plastiques puis enseigne jusqu'en 1990. Prix de peinture de la fondation Fénéon en 1991, elle se consacre entièrement depuis à son art. Outre son importante oeuvre peinte, largement plébiscitée, Anne Slacik excelle dans le domaine du livre peint. À l’été 2003, alors que Jean-Paul Martin s’est déjà fait la main sur une quinzaine de textes inédits de PAB, il sollicite Anne Slacik pour enluminer sept manuscrits de Pierre André Benoit. C’est le début d’une collaboration de 20 ans qui a abouti à la réalisation de soixante-dix-neuf livres peints dont vingt-six sur des textes de Pierre André Benoit pour les seules Éditions de Rivières ! A ce titre, Anne Slacik est la première artiste contemporaine, en dehors du cercle des amis du vivant de PAB, à participer à cette aventure éditoriale foisonnante. 3. Michel Butor, Entretiens Instantanés / Brésil, interventions plastiques de Claude Clarbous, Rivières — Lucinges — Montpellier, novembre 2006, couverture blanche imprimée à rabats peinte par l’artiste, en feuilles, 8 double f. [32 p.], 27x19cm + emboîtage éditeur bleu. XXIV exemplaires. Exemplaire 8/24 justifié et signé par l’auteur et l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale. Ces poèmes de Michel Butor paraissent ici en édition originale. Ils ont été repris dans le volume XII des Oeuvres complètes, 2010, p.1041-1045. L’artiste Claude Clarbous, qui a réalisé une trentaine de livres d’artiste aux Éditions de Rivières, est intervenu dans l’ouvrage à trois reprises sous forme de découpage/collage et peintures originales. Claude Clarbous est un artiste plasticien montpelliérain. Il a réalisé une trentaine de livres d’artiste pour les Éditions de Rivières, sur des textes de Pierre André Benoit, Michel Butor, Gaston Puel, Bernard Teulon-Nouailles, Christian Skimao, Roch-Gérard Salager, Michael Gluck, Régine Detambel, René Pons, Jacques Laurans, Nicole Drano. Il occupe une place toute particulière dans le musée personnel de Jean-Paul Martin qui l’admirait beaucoup. Avec son travail sans cesse renouvelé autour du concept et du mot ciel, l’artiste interroge les notions d’espace, les phénomènes naturels ou culturels de notre temps. Coffret d'une très grande rareté, un nombre infime d'exemplaires ayant circulé. Parfait état de conservation.
C.D.U. & S.E.D.E.S.. 1986. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 128 pages - 2 photos en noir et blanc hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
"Sommaire : Etre artiste - L'artiste en questions - L'artiste romantique en perspective - Le roman romantique de la formation de l'artiste - Les notions d'art et d'artiste à l'époque romantique (retour critique sur l'étude de Georges Matoré) - L'artiste ou l'imposture : le secret du Chef-d'oeuvre inconnu de Balzac - L'écriture de l'artiste dans La Maison du Chat-qui-pelote - Portrait de jeune écrivain en artiste (La ""première"" Education sentimentale) - Etre artiste en 1838 (avec une lettre inédite d'Eugène Delacroix).. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
Par l'auteur, s.l. 1981-1982, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une planche photographique.
Grand portrait photographique original en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). Bien des choses semblent opposer Warhol et Trivier. Andy Warhol est l'artiste du multiple, dont l'art nait de la métamorphose de l'artificiel consumériste et se joue de la prolifération de l'identique. Marc Trivier, lui, est un adepte de la rareté, chacune de ses photographies est réduite à quelques rares tirages tous différents par le temps et les variations du développement réalisé par l'artiste. Andy Warhol connait l'importance de l'image qui finit même par remplacer la personne elle-même. Il sait que les hommes jouent des rôles et c'est ce jeu qu'il capture. Ses séries diverses sur Elvis Presley, Marylin Monroe, ou encore Mao, montrent ce passage au statut d'icône qui rend ces êtres humains immortels et qui détruit aussi par là leur humanité pour en faire des images. Les photographies de Trivier accentuent à l'inverse la présence d'un corps pesant et faible dont l'artiste ne peut se débarrasser et qui fait obstacle à sa sacralisation. Fidèles à l'esprit de Warhol, les clichés photographiques que l'on connait de lui le présentent tantôt en star du rock, arborant son perfecto et ses lunettes de soleil à la manière de son protégé Lou Reed, tantôt en artiste excentrique, cheveux ébouriffés, ou simulant un match de boxe contre Basquiat. Chacune de ses photographies est ainsi une savante mise en scène de son personnage, maitrisée à l'excès, image de son image, que le maître de l'icône moderne contrôle entièrement. La photographie de Warhol par Marc Trivier présente une toute autre personne. Déséquilibré par une très légère contre-plongée, et projeté sur une toile noire placée derrière lui et qui découpe la scène en triptyque, le corps d'Andy Warhol semble s'extraire de ce fond obscur, tandis que ses jambes et ses lourdes bottes, légèrement surdimensionnées par la prise de vue, trônent inutiles au premier plan. Surpris par la longue attente que Trivier impose à ses modèles, Andy Warhol fixe le spectateur avec étonnement, comme pris en flagrant délit de désuvrement, impression accentuée par les doigts croisées de l'artiste. Portrait unique d'un artiste qui voulait «être du plastique» et qui, sous l'il deTrivier, révèle sa part d'intimité et la fragile humanité d'un corps sans artifice. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[Laurence Briat] - Jean-Charles Legros / Laurence Briat
Reference : DMI-1357
(2017)
LAURENCE BRIAT JEAN-CHARLES LEGROS Sinon l'ombre devient nuit poème accompagné de six grandes photogravures sur Arches novembre 2017 édition originale Livre d'artiste comprenant 1 poème de Jean-Charles Legros et 6 photogravures de Laurence Briat. Format oblong, 35,5x25cm, couverture de toile grise, plats cartonnés vissés, titre, nom de l'auteur et d'artiste imprimé sur papier blanc contre-collé sur le 1er plat. ù Sinon l'ombre devient nuit a été réalisé en 8 exemplaires numérotés de 1 à 8 et 2 hors commerce numérotés HC1 et HC2 signés par les 2 auteurs, en novembre 2017, avec 6 photogravures originales de Laurence Briat. Exemplaire n°8/8 justifié au crayon et signé par l'auteur et l'artiste. "Forme chinoisée soudaine terrifiante elle devance l'assassin et dit ma fragilité Je suis toute dans cette forme obscure Immobile je m'y abîme Mouvante je m'y multiplie plus insaisissable encore Passée la peur à la pénétrer on y perd la vue et la voix aussi On n'en peut rien dire Car c'est le lieu de tous mes mensonges et de ma vérité Mon ombre et la tienne parfois se superposent Avant qu'il ne soit trop tard viens avant que je ne sois plus que l'ombre de moi-même Alors il sera trop tard Même si un jour je me lasse d'une double vie qui m'épuise et me vieillit je ne la vendrai pas au diable Fille du soleil elle est ma soeur brune Je la garde ... sinon l'ombre devient nuit". Le procédé de photogravure utilisé par l'artiste Laurence Briat met en oeuvre des pratiques et des savoir-faire techniques comme le numérique, la photographie et la gravure traditionnelle. Selon l'artiste, il allie l’immédiateté du numérique, la patience de la photographie argentique et de la gravure. Il exige plusieurs étapes : - transfert numérique d’une image sur un transparent ; - positionnement de ce transparent sur une plaque sur laquelle a été laminé un film photosensible ; - insolation, développement, séchage et post-exposition Comme pour une gravure traditionnelle, la plaque est ensuite encrée puis tirée manuellement sur une presse à bras, ce qui lui confère le statut d'estampe. Il s'agit d'un objet de collection dont la plaque (matrice) ne permet qu'une édition limitée. La qualité des encres et des papiers utilises garantissent une permanence des oeuvres identique à celle des gravures des siècles passés. Superbe exemplaire de ce livre d'artiste peu commun et tiré à très petit nombre. * ** Jean-Charles Legros a commencé la céramique et le modelage dés l’âge de 16 ans. En fin de carrière dans le domaine de la santé et dégagé des impératifs de la vie familiale, il s'investit pleinement dans la gravure jusqu'alors pratiquée à titre de loisir et de découverte dans un atelier parisien. Sa première participation à une exposition collective a eu lieu en 1999 et marque le début d'un travail régulier et la découverte de différentes techniques. Petit à petit, son intérêt se porte sur l’écriture combinée à la gravure en créant des livres d’artiste, à partir de ses textes ou ceux d’autres écrivains. Jean-Charles Legros a été le président de l’association SUDestampe, dont la mission fut de coordonner une biennale de l’estampe en 2008, 2010, 2012 et 2014. * ** Originaire de Valence, Laurence Briat vit et travaille près de Montpellier. Formée aux Beaux-arts de Marseille, elle s’intéresse tout particulièrement à la manière dont se construisent les images ainsi qu’à leur pouvoir de suggestion. C’est au croisement de différents médiums (peinture, gravure, photographie, photogravure) que s’est façonnée sa conception personnelle du collage. Réalisés à partir de matériaux vintage (qu’elle affectionne pour leurs matières, leurs textures, leurs altérations et le sentiment particulier qu’ils dégagent) et associés à des éléments plus contemporains, ses collages lui permettent de créer des tensions et de jouer avec la temporalité. Inspirée par les notions de fragmentation et de mouvement, ses réalisations sont marquées par des recadrages rigoureux, des interruptions et des manques dont les incomplétudes nous renvoient à nos propres imaginaires et questionnent notre rapport à la mémoire, au passage du temps et à l’incertitude. Se laissant guider par l’intuition de la main tout en restant attentive aux trouvailles instantanées de l’oeil, Laurence crée sans idées préconçues.
Jules Janin, « Le Daguerotype », in L'Artiste. Journal de la littérature et des beaux-arts, 2e série, tome 4. Paris, 1839,2ND SÉRIE, TOME IV, 1RE LIVERAISON [1 SEPTEMBRE 1839]. Paris: Bureaux de l’Artiste, 1839. First edition. 4to.texte à 2 colonnes .IN FOLIO demi basane à coins ,dos lisse romantique orné,tranches marbrées,308p.,30 lithographies et eaux fortes ht reliées in fine avec rousseurs,texte frais ,rare complet.À ce quatrième volume de la deuxième série on peut trouver la première étude détaillée sur le Daguérotype, notices sur l'Exposition du Louvre et l'Exposition de l Industrie et collaboration de Jules Janin, Louis Batissier, Gustave Planche, Jacques-Germain Chaudes-Aigues, Prosper Dinaux (Prosper Goubaux), Louis-René-Antoine Grangier de La Marinière, Pétrus Borel, Eugène Tourneux, Eugène-Augustin-Nicolas Roger dit Roger de Beauvoir, Arsène Houssaye, Léon de Laborde, Louis Batissier, Georges d'Alcy (pseud. de Jules Varnier), Paul Lacroix dit le Bibliophile Jacob, Édouard Bergounioux, Franz Liszt, et al. Dirigé par Hippolyte Delaunay ~ Imprimé sur papier vélin, avec bandeaux, lettrines, culs-de-lampe et vignettes. Ensemble de 18 livraisons, chacune accompagnée d'une ou deux gravures (bois, burin, eau-forte ou lithographie) protégées par serpentes. Table des Matières et Table des Auteurs en fin de texte ~ L'Artiste was a weekly illustrated review published from 1831 to 1904 supplying "the richest single source of contemporary commentary on artists, exhibitions and trends from the Romantic era to the end of the 19th century (Gallica).
Jules Gabriel Janin (1804 - 1874) a French writer and critic, published a series of reviews of the newly announced daguerreian process in L’ARTISTE p116 Daguère. Apparently, having attended Arago’s official announcement of the process on 19 August, Janin and others were left confused at the complexity of the daguerreian process. Having read Janin’s critique in the August 25 issue of L’ARTISTE, Daguerre called upon him to witness a demonstration of the process at his studio; at this point, only a very few had had such an opportunity. Daguerre started with polishing the plate and moved through all the steps to prepare for the exposure. The camera had been readied and focused on a view out of the window. After a six minute exposure, the plate was “developed” under the mercury vapors, fixed and washed. Upon viewing the finished plate, Janin commented, “The view looks as if it had been drawn by the hand of the fairy queen Mab.” Janin expressed his regret that Daguerre had not demonstrated his procedureon 19 August, for it would have shown that it was not too complicated, as Arago had made it appear. This review in the 1 September 1839 issue of L’ARTISTE recounts the demonstration. Also see: Gernsheim,Helmut. L.J.M. DAGUERRE: THE HISTORY OF THE DIORAMA AND THE DAGUERREOTYPE, p. 102 - 103.Premier article paru sur l'invention du "Daguerréotype" extrait de la revue "L'Artiste" en 1839. Daguerre découvre ce procédé en 1835. Après des années de perfectionnement, il présente sa découverte à l'Académie des Sciences le 9 janvier 1839. Le brevet de Daguerre est acquis par le gouvernement français, ce qui permet à l'Académie, en publiant les détails du procédé le 19 août 1839, d'en doter libéralement le monde entier.Also see: Gernsheim,Helmut. L.J.M. DAGUERRE: THE HISTORY OF THE DIORAMA AND THE DAGUERREOTYPE, p. 102 - 103.