Paris, Germer Baillière, 1880. In-8, 260 pp. + 32 pp. de cat., demi chagrin rouge, dos à nerfs orné, fer du lycée de La Roche/Yon doré sur le premier plat.
Reference : 106424
Avec 93 figures dans le texte. Etiquette du lycée, 2° prix d'Excellence dans la classe de 6°, attribué à Herriot Ed. pour 1882. Signature "Herriot" sur le premier et le dernier feuillet blanc. Rousseurs
Jacques Chaminade
M. Jacques Chaminade
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Berger-Levrault, 1962, in-8°, 715 pp, 2e édition, 16 cartes, 47 photographies hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, dos uniformément passé avec petites taches, bon état (Coll. Mondes d'outre-mer)
"L'Histoire s'est trop limitée jusqu'ici à l'Europe, excluant notamment l'Afrique noire et l'Océanie. La Collection « Mondes d'Outre-Mer » se propose de contribuer à combler cette lacune. Dans ce cadre, C., administrateur en chef de la France d'Outre- Mer et auteur d'une “Histoire de l'Afrique des origines à nos jours”, et d'une “Histoire du Togo”, a entrepris de montrer que l'histoire africaine précoloniale, le plus souvent considérée jusqu'à présent comme une branche annexe de l'ethnologie, de la sociologie et de la linguistique, devait être considérée comme une branche de l'histoire universelle. Son livre constitue un bilan de nos connaissances sur le passé des divers peuples de l'Afrique noire, plus particulièrement sur leur passé précolonial. Une première partie est consacrée aux questions générales : recension des sources, préhistoire, répartition du peuplement primitif, migrations, influences étrangères, caractères généraux des civilisations africaines. La deuxième partie, consacrée à l'Afrique de l'Ouest étudie successivement les différents peuples de cette région. La troisième partie, enfin, étudie le reste de l'Afrique noire, beaucoup plus vaste, mais moins densément peuplée. C. rectifie au passage nombre de faits inexactement rapportés ailleurs. Son livre constitue un instrument de travail de grande qualité, indispensable à ceux qui s'intéressent au passé du continent noir." (Population, 1961) — "L'auteur s'en explique dans l'introduction : son histoire des peuples de l'Afrique noire nous présente beaucoup de noms, de faits, de localisations. Comment en serait-il autrement ? On ne peut ici se dégager des lignes générales, puisque le grand intérêt de ce livre, c'est d'avoir retrouvé les faits ignorés et de nous les faire connaître. On ne peut rêver travail plus sérieux comme en témoigne le long chapitre (p. 21 à 73) sur les sources, la bibliographie précise (p. 671 à 685), et l'Index alphabétique. M. Cornevin a eu le rare mérite de ne pas se laisser décourager par la marqueterie géographique, qui, se compliquant par les contrecoups des migrations, des conquêtes, des guerres, nous donne une histoire très parcellaire découpée dans l'espace et le temps, et dans laquelle il est difficile de mettre de l'ordre. Ces conditions initiales ne rendent pas toujours le fil aisé à suivre, mais on doit féliciter d'autant plus l'auteur d'avoir entrepris sa tâche. Cette histoire des peuples de l'Afrique noire sera très utile à consulter sur un point précis, sur une région ou sur une époque. C'est un instrument indispensable auquel il faudra recourir." (L. Genet, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1962) — "C'est toute l'histoire de l'Afrique noire jusqu'à sa conquête par l'Europe que veut embrasser M. Cornevin. Le premier tiers de son livre touche à de nombreuses questions d'ordre général, les deux autres sont l'exposé des connaissances actuelles, par provinces ethno-géographiques, avec une part privilégiée pour l'Afrique de l'Ouest. L'utilité du livre ne fait aucun doute. Il n'a pas d'équivalent, en langue française surtout. Son découpage interne et son index rendent son usage très commode. Il rassemble une masse énorme de données. M. Cornevin a donc bien mérité de l'histoire africaine..." (Henri Moniot, Cahiers d'Études Africaines, 1962)
Berger-Levrault, 1962, in-8°, 715 pp, 2e édition, 16 cartes, 47 photographies hors texte, biblio, index, reliure demi-basane fauve mordorée à coins, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, filets à froid sur les plats (rel. de l'époque), mors fendus proprement recollés, dos uniformément passé, bon état (Coll. Mondes d'outre-mer)
"L'auteur s'en explique dans l'introduction : son histoire des peuples de l'Afrique noire nous présente beaucoup de noms, de faits, de localisations. Comment en serait-il autrement ? On ne peut ici se dégager des lignes générales, puisque le grand intérêt de ce livre, c'est d'avoir retrouvé les faits ignorés et de nous les faire connaître. On ne peut rêver travail plus sérieux comme en témoigne le long chapitre (p. 21 à 73) sur les sources, la bibliographie précise (p. 671 à 685), et l'Index alphabétique. M. Cornevin a eu le rare mérite de ne pas se laisser décourager par la marqueterie géographique, qui, se compliquant par les contrecoups des migrations, des conquêtes, des guerres, nous donne une histoire très parcellaire découpée dans l'espace et le temps, et dans laquelle il est difficile de mettre de l'ordre. Ces conditions initiales ne rendent pas toujours le fil aisé à suivre, mais on doit féliciter d'autant plus l'auteur d'avoir entrepris sa tâche. Cette histoire des peuples de l'Afrique noire sera très utile à consulter sur un point précis, sur une région ou sur une époque. C'est un instrument indispensable auquel il faudra recourir." (L. Genet, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1962) — "C'est toute l'histoire de l'Afrique noire jusqu'à sa conquête par l'Europe que veut embrasser M. Cornevin. Le premier tiers de son livre touche à de nombreuses questions d'ordre général, les deux autres sont l'exposé des connaissances actuelles, par provinces ethno-géographiques, avec une part privilégiée pour l'Afrique de l'Ouest. Il ne s'agit donc pas d'une recherche originale ; l'auteur a fait le point et donné une base de travail : projet excellent, l'africaniste ayant besoin d'un livre de référence historique détaillé et l'étudiant (sensu latissimo) celui d'une introduction et d'un cadre d'études. L'utilité du livre ne fait aucun doute. Il n'a pas d'équivalent, en langue française surtout. Son découpage interne et son index rendent son usage très commode. Il rassemble une masse énorme de données. M. Cornevin a donc bien mérité de l'histoire africaine..." (Henri Moniot, Cahiers d'Études Africaines, 1962)
Paris: Au comptoir des Imprimeurs-Unis, 1er déc. 1845 8vo. XI-199 pp. Half calf, spine chipped at head, some foxing.
Du commerce des peuples de l'Afrique Septentrionale dans l'antiquité, le moyen âge et les temps modernes, comparé au commerce des Arabes de nos jours. Ouvrage faisant suite à "La question d'Alger en 1844". (Paris: Au comptoir des Imprimeurs-Unis, 1er déc. 1845). [M.C.: Afrique du Nord, histoire]
Yverdon, 1768 In-12 de 71 pp. - 142 pp., (1) fb. - (2) ff., 234 pp., veau marbré, dos lisse orné de caissons de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque).
"Pierre Poivre, Voyages d'un philosophe, 1768. Issu d'une famille de soyeux lyonnais, Pierre Poivre (1719-1786), après une formation religieuse, part comme missionnaire en Extrême-Orient, séjournant à Macao, Canton et en Cochinchine (sud Vietnam). Au cours de ses voyages, il visite également Batavia et Pondichéry. Se passionnant pour la botanique et l'agriculture, il abandonne finalement le sacerdoce, et devient représentant de la Compagnie française des Indes Orientales. Il s'efforce de briser le monopoles hollandais sur certaines épices et d'acclimater muscadiers et girofliers sur l'Île de France (Maurice). C'est lors d'un retour en métropole, entre 1756 et 1767, qu'il prononce une conférence en deux parties (1763 et 1764) devant la Société royale d'Agriculture de Lyon dont il était membre : Observations sur l’état de l’agriculture chez les différents peuples de l’Afrique et de l’Asie. Une copie de ce discours a circulé et Poivre a certainement lu lui-même son Mémoire devant la Société d’Agriculture de Paris en 1766. En août 1767, un extrait en paraît dans les Éphémérides du citoyen sous le titre Mémoire sur le nouveau Royaume de Ponthiamas. En 1768, la première édition complète est publiée à Yverdon avec l'appui des physiocrates. Récemment anobli par Louis XV, Poivre a alors été nommé intendant royal des Mascareignes. Les Voyages d'un philosophe connaissent un vif succès, avec de nombreuses rééditions et traductions. Poivre apporte en effet un témoignage de première main fondé sur une véritable expérience de terrain - ""mondialisée"" -, des observations, mais aussi des réflexions, portant sur les domaines politique, économique, social et spécifiquement agricole. Sa longue description admirative de la Chine ""royaume agricole"", célébrant le rôle de l'empereur, la liberté personnelle, la sécurité de la propriété privée, la taxe unique sur la terre, le libre commerce des grains, etc. avait tout pour séduire les physiocrates, sinophiles patentés. La peinture du petit royaume de Ponthiamas, port enclavé (aujourd'hui Hà Tiên) entre Cambodge et Cochinchine, fondé par un Chinois exilé est lue comme un exemple concret et couronné de succès de la mise en œuvre, de réformes prônées par les physiocrates. I.N.E.D., 3616. - Kress, 6584. - R.Klump, ""The Kingdom of Ponthiamas - a physiocratic model state in Indochina : a note on the international exchange of economic thought and of concepts for economic reforms in the 18th century"", Political events and Economic Ideas, 2004, pp. 173-183. 1. [Nicolas Baudeau], Exposition de la loi naturelle, 1767. ""C'est sur la Loi naturelle, qui règle les devoirs, les droits, les intérêts des Peuples que se fonde le droit des Gens, […] des Hommes considérés, ou comme Citoyens dans la même Société, ou même comme simples créatures humaines, séparées les uns des autres […]. Jouir, c'est le droit qui résulte du travail. Respecter ce droit ou cette propriété d'autrui ; c'est justice. Réunir ses forces pour assurer & garantir ces propriétés ; c'est Société"". I.N.E.D., 278 (éd. 1777). 3. [Nicolas Baudeau], Lettres d'un citoyen à un magistrat, sur les Vingtièmes et les autres impôts, 1768. ""Application des principes philosophico-économiques. La perception directe d'une portion du revenu des fonds de terre, à l'opposé des impôts indirects, s'accorde parfaitement avec la loi naturelle. […] Baudeau soutient en outre que la suppression des impôts de consommation permettrait sans injustice de réduire les rentes jusqu'à concurrence de moitié. […] Dupont de Nemours se croira obligé de corriger discrètement ce manquement aux principes de l'école"" (I.N.E.D., 285). Leblanc, 100. Bel exemplaire en reliure de l'époque. Léger début de fente au mors supérieur."
Paris, au comptoir des imprimeurs-unis, 1845. In-8 de xi-(1)-199 pp.; demi-maroquin vert à long grain, dos lisse orné en long, couvertures conservées, non rogné (reliure de la seconde moitié du XX° de Devauchelle).
Première édition. Étant donné que la domination française ne cessait de s’agrandir en Afrique, l’auteur proposa de : « rechercher quel a pu être le commerce africain dans les temps antiques ; d’examiner sur quelles bases il reposait à cette époque ; quels peuples lui servaient d’intermédiaires, et si, les mêmes causes ou des causes semblables renaissant aujourd’hui, on peut raisonnablement espérer les mêmes résultats » (p. x). En appendice se trouve une Lettre de Ghadamès, par James Richardson, agent de la société anglaise pour l’abolition de l’esclavage. Bel exemplaire. Cachet d'une congrégation religieuse sur le faux titre et le titre. Gay, 309.