J. Ferenczi & fils, Paris, 1930. In/8 broché, couverture imprimée,179 pages. Exemplaire numéroté sur vélin bibliophile, 1600 exemplaires numérotés de 616 à 2215. Édition originale.
Reference : 32909
Paru en 1930, Sido est une évocation de l'enfance de Colette, dans son village natal de Bourgogne. L'écrivaine y livre ses tendres souvenirs à travers le portrait des membres de sa famille, en particulier celui de sa mère, Sidonie, qu'elle dépeint comme la « reine du jardin ».
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Paris Kra, coll. "Femmes" 1929 1 vol. Broché in-8, broché, couverture rempliée, non coupé, 75 pp. Édition originale tirée à 825 exemplaires, celui-ci numéroté sur vélin de Rives.Dernier volume du triptyque maternel.Après deux fugitives apparitions dans des articles de 1909 et 1911, où elle n’est pas encore désignée par son nom, Sido fait son entrée dans l’œuvre en 1922, dans La Maison de Claudine. Circonstances personnelles, approche de la cinquantaine, volonté de renouvellement des sources d’inspiration de l’œuvre, c’est dans le récit de ses souvenirs d’enfance et dans un dialogue posthume avec sa mère, que Colette, désormais, va se réinventer. S’il fallut à Colette près de dix ans pour parler de Sido après son décès en 1912, il lui faudra encore du temps pour aborder frontalement ce personnage aussi extraordinaire que complexe. Diffractée en plusieurs textes courts dans La Maison de Claudine, disséminée dans la fiction provençale de La Naissance du jour à travers une sélection de quelques lettres, elle devient dans cet ultime ouvrage, le sujet principal de l’œuvre, et, le personnage principal de toute une vie.D’abord publié en deux livraisons dans la Revue hebdomadaire, les 22 et 29 juin 1929, le texte est repris le mois suivant par Kra dans une luxueuse plaquette de la collection «Femmes», probablement vendue par souscription. Dans ce court texte à la composition assez souple, le personnage de Sido connaît son ultime métamorphose. Femme libre, indépendante et généreuse, libre penseuse un brin provocatrice, provinciale par goût et par orgueil, son personnage, évoqué dans le cadre édénique du jardin de Saint-Sauveur-en-Puisaye, «au centre de l’imaginaire étoile à huit branches», s’enrichit au fur et à mesure des anecdotes pour prendre des allures de déesse-mère qui commande aux éléments, détentrice d’un savoir terrien ancestral qui lui permet, seule, de déchiffrer les signes incompréhensibles au «commun des mortels». A la fois devineresse et enchanteresse. Un peu sorcière.Retournant aux sources de sa personnalité et d’une vocation qui refusa toujours de dire son nom, Colette trouve en Sido celle qui sera désormais son modèle.Par sa beauté stylistique, par la vibration essentielle qui émane du texte comme du cœur palpitant de l’œuvre, Sido, est, sans contredit, un des plus beaux monuments littéraires élevé à la gloire d’une mère. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)
Editions des Femmes, 1984. Fort volume in-12, couverture à rabats (un peu défraîchie, dos gauchi) sous étui illustré.
Les lettres de Sido, restées inédites jusqu’à la présente édition, furent écrites entre 1905 et 1912, année de sa mort. Elles sont toutes adressées à Colette. À les lire, on mesure tout ce que Colette a pu apprendre de sa mère et que l’on ne connaissait, jusqu’à maintenant, qu’à travers l’œuvre et les déclarations de l’auteure elle-même. En ces lettres, coexistent la faiblesse émouvante de Sido vieillissante, comme sa force — affirmation et transmission d’une connaissance vitale. Sous l’orgueil, mêlé d’humour, d’une mère évoquant son « chef d’œuvre », sous la trame d’un quotidien répétitif, symptomatique ou imprévu, un seul message, essentiellement centré sur la nature et l’identité des femmes, revient, et tout, psychologie animale, familiale, humaine et amoureuse, douleurs ou joies, le suscite. Sido créatrice existe, d’avoir transmis la vivante possibilité d’une interrogation et d’un accomplissement. Cette correspondance est précédée de quelques lettres inédites de Colette. * La librairie la Bergerie est en plein déménagement - Nous ne sommes donc plus en mesure d’expédier certains livres dans l'immédiat. Si le livre qui vous intéresse est disponible immédiatement, une remise de 10% sera accordée jusqu'à fin janvier - Si ce n'est pas le cas et que vous n’êtes pas pressés, vous pouvez passer commande et, dès que les livres seront à nouveau accessibles, nous traiterons vos demandes, avec une remise de 20% pour vous remercier de votre patience *
Des femmes. 1984. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 520 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc, dans et hors texte. Protection plastique.. . . . Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire
Préfaces par Bertrand De Jouvenel, Jeannie Malige et Michèle Sarde. Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire
1929 Kra collection Femmes (n° V), Paris, 1929. Petit in-4° (23 x 20,7 cm), couverture repliée. EDITION ORIGINALE tirée à 825 exemplaires, grand papier après 25 Japon (les 750 autres exemplaires sur vélin de Rives). Exemplaire à toutes marges. . Bel exemplaire de ce célèbre texte de Sido. Il sera republié l'année suivante, dans une version revue, chez Ferenczi.
PARFAIT ETAT Ray L2*
De la bibliothèque Jean-Pierre Guillaume (ex-libris).Exemplaire parfaitement établi par Pierre-Lucien Martin. Paris, Ferenczi et fils, (4 juin) 1930. 1 vol. (135 x 185 mm) de 180 p. et [2] f. Veau bleu métallisé, dos lisse, titre doré, doublures et gardes de papier japon nacré, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, chemise et étui bordé (reliure signée de P.-L. Martin, 1968). Édition originale. Un des 43 premiers exemplaires sur japon nacré (n° 18). Montée en tête, lettre autographe signée sur papier à en-tête du journal Le Matin.
Texte autobiographique dont une première version fit l'objet d'une plaquette de quarante pages parue l'année précédente aux éditions Kra sous le titre Sido et les points cardinaux. Colette y adjoint pour le volume qui reprendra le titre, un texte qu'elle compose à l'automne 1929, « Le Capitaine » - portrait de son père, le capitaine Jules Colette, percepteur du canton Saint-Sauveur-en-Puisaye. Le temps béni que Colette passa dans la maison de Saint-Sauveur prendra brusquement fin lors du mariage de Juliette, la "sœur aux longs cheveux", dont la dot nécessita la vente de la maison. Ses parents rejoignirent alors Achille, l'aîné, installé comme médecin à Châtillon-sur-Loing (Châtillon-Coligny) en 1891. Entretemps, en 1889, au cours de deux voyages à Paris, le Capitaine avait revu l'un de ses anciens camarades, Jean-Albert Gauthier-Villars, qui dirigeait une maison d'édition. Et son fils aîné, Henry Gauthier-Villars, surnommé "Willy", avait remarqué cette belle fille aux longues tresses blondes qui accompagnait son père. Trois ans plus tard, Gabrielle-Sidonie Colette officialisait sa relation avec Willy, ce qui valut un entrefilet anonyme dans le Gil Blas du 4 mai 1893 : "On jase beaucoup, à Châtillon, du flirt intense dont un de nos plus spirituels clubmen parisiens poursuit une exquise blonde, célèbre dans toute la contrée par sa merveilleuse chevelure. On ne dit pas que le mot mariage ait été prononcé. Aussi nous engageons fort la jolie propriétaire de deux invraisemblables nattes dorées à n'accorder ses baisers, selon le conseil de Méphistophèlés, que la bague au doigt." Willy, pour cela, se battit en duel avec le directeur du Gil Blas et le blessa. Les bans furent publiés les 23 et 30 avril (Willy avait 33 ans, Gabrielle 19) et les noces célébrées à Châtillon-sur-Loing. De la bibliothèque Jean-Pierre Guillaume (ex-libris). Exemplaire parfaitement établi par Pierre-Lucien Martin.