s.l., s.d. (1830). In-8 (24 x 15 cm) en cahiers cousus (manque la couverture supérieure), 179 pages., non massicoté. Tache claire en bordure de certains feuillets. Défense prononcée devant la cour des pairs, le 18 décembre 1830.
Reference : 22532
Jules Auguste Armand Marie de Polignac, né à Versailles1 le 14 mai 1780 et mort à Paris en 1847, homme politique français. Il porta successivement les titres de comte de Polignac (1817-1820), de prince de Polignac (1820-1847), puis de duc de Polignac. Président du Conseil des ministres du 8 août 1829 au 30 juillet 1830, il joue un rôle crucial dans le déclenchement de la révolution de Juillet 1830.
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M. Philippe Lucas
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Paris, Impr. Pinard, Paris, Impr. Pinard1830 ; in-8, demi-basane violette ornée de l’époque. Titre, 179 pp.ÉDITION ORIGINALE. Défense de M. le Prince Jules de Polignac qui était accusé d’avoir voulu rétablir la monarchie absolue d’avant 1789. Arrêté ainsi que 4 autres ministres de Charles X au moment où il s’apprêtait à quitter la France, Polignac fut enfermé à Vincennes et condamné à la détention perpétuelle.Exemplaire provenant de la bibliothèque du grand poète Victor de Laprade (Montbrison 1812 - Lyon 1883), avec son ex-libris.
Paris, J. Pinard, 1830 in-8, titre, 179 pp., demi-chagrin violine marbré, dos à nerfs orné de filets et caissons dorés (reliure de l'époque).
C'est le 15 décembre 1830, après nombre de péripéties parlementaires et d'émeutes parisiennes, que le procès des ministres de Charles X commença devant la Chambre des Pairs constituée en cour de justice. Les avocats des accusés prononcèrent généralement de remarquables plaidoiries. Et, quoique très malade, le vicomte de Martignac (1778-1832) avait accepté de défendre son rival Polignac, qui l'avait remplacé à son poste en 1829. Il contesta la légalité des poursuites et l'opportunité d'une condamnation qui risquait de replonger la France dans le chaos en ressuscitant les heures sombres de la Révolution. Ce fut au demeurant sa dernière intervention publique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Pinard, 1830, in-8°, 179 pp, broché, bon état. Edition originale
Dernier chef du gouvernement de Charles X, responsable de la promulgation des Ordonnances de Saint-Cloud qui déclenchèrent la Révolution de 1830, Polignac est traduit devant la Chambre des pairs et condamné à la prison perpétuelle et à la mort civile. Sa peine est commuée en vingt années de bannissement hors de France le 23 novembre 1836, par une mesure de grâce décidée à l'instigation du premier ministère de Louis-Mathieu Molé.
1830 Paris, imprimerie et fonderie de J. Pinard 1830. In 8° broché de 179 p. Couverture imprimée. Menus défauts à la couverture, qq. rousseurs claires éparses.
P., Imprimerie et fonderie de J. Pinard, 1831 ; in-8. 2 ff.-220 pp. Demi-maroquin brun foncé à coins, dos à nerfs, titre doré, tête dorée, non rogné. Des rousseurs. Légers frottements sur les coins. Tache claire sur le dernier feuillet.
Exemplaire de l'auteur, avec son ex-libris armorié sur le contreplat supérieur. Martignac, originaire de Bordeaux (1778) s'était d'abord illustré comme poète et chansonnier avant d'intégrer la magistrature bordelaise. En 1821 il est élu député du Lot et Garonne, puis nommé conseiller d'Etat, et ministre de l'Intérieur en 1828. Il est à l'origine de la loi d'abolition de la censure de la presse en 1828, ou de l'expédition de Morée pour soutenir la guerre d'indépendance de la Grèce. Promoteur d'une politique modérée et libérale il est replacé en août 1829, par ordre de Charles X, au profit du Prince de Polignac. Il prend la défense de son successeur à la suite de la révolution de juillet (1830) lors du procès des ministre de Charles X ; Il conteste la légalité des poursuites et l'opportunité d'une condamnation qui risque de replonger la France dans le chaos en ressuscitant les heures sombres de la Révolution : "Le coup frappé par vous ouvrirait un abîme et ces quatre têtes ne le combleraient pas". Déjà très affaibli par la maladie le vicomte de Martignac meurt en avril 1832. (Fabrice BOYER, A la croisée des régimes : la carrière de l'avocat bordelais J.-B.-S. de Gaye de Martignac. École Nationale Supérieure des Siences de l'Information et des Bibliothèques, 2000. (thèse de l'École des Cartes).