Editions d’art Piazza, Paris, 1930. 2 volumes en feuilles in/4 brochés sous chemise et étui, couvertures imprimées, illustrations en noir et en couleurs : 101 eaux-fortes originales de Huard Charles, T. I : 201 pages ; T. II : 211 pages. Exemplaire numéroté sur vélin à la forme Blanchet frères et Kléber contenant tirée sur vélin mince, une suite en noir de 99 planches.
Reference : 15199
Monod 1964.
Librairie ancienne Philippe Lucas
M. Philippe Lucas
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France
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Bourg, Imprimerie Berthod, 1955 ; in-8, broché ; 42 pp., couverture verte et blanche illustrée.
Exposition avec des artistes de son époque dont les oeuvres évoquent les fameuses"Méditations de la Physiologie du Goût". Trace de pli au milieu, sinon bon exemplaire.
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Édition originale en reliure d'époque. Premier tirage avec l'erreur typographique. Paris, A. Sautelet, 1826. 2 vol. (120 x 200 mm) de [1], xiv et 390 p. ; 442 p. Demi-chagrin rouge, dos à nerfs ornés, pièces de titre, tranches mouchetées (reliure XIXe). Édition originale et rare premier tirage (avec l’erreur typographique à l’adresse, « E » imprimé à l’horizontale).
Elle fut imprimée aux frais de l’auteur à 500 exemplaires et mis dans le commerce en décembre 1825. Brillat-Savarin, qui décède moins de deux mois après la parution du volume, n’aura guère eu le temps de profiter du succès de son grand œuvre. Inutile de revenir sur l’importance et l’histoire de l’œuvre que nous pourrons cependant agrémenter d’un jugement catégorique et déglaçant d’un de ses illustres lecteurs, quelques années plus tard : « Un homme très célèbre, qui était en même temps un grand sot, choses qui vont très bien ensemble (…) a osé, dans un livre sur la Table, (…) écrire ce qui suit à l’article VIN : ‘Le patriarche Noé passe pour être l’inventeur du vin ; c’est une liqueur qui se fait avec le fruit de la vigne.’ Et après ? Après, rien : c’est tout. Vous aurez beau feuilleter le volume, le retourner dans tous les sens, le lire à rebours, à l’envers, de droite à gauche et de gauche à droite, vous ne trouverez pas autre chose sur le vin dans la Physiologie du goût du très illustre et très respecté Brillat-Savarin : ‘Le patriarche Noé…’ et ‘c’est une liqueur…’. Je suppose qu’un habitant de la lune ou de quelque planète éloignée, voyageant sur notre monde, et fatigué de ses longues étapes, pense à se rafraîchir le palais et à se réchauffer l’estomac. Il tient à se mettre au courant des plaisirs et des coutumes de notre terre. Il a vaguement ouï parler de liqueurs délicieuses avec lesquelles les citoyens de cette boule se procuraient à volonté du courage et de la gaieté. Pour être plus sûr de son choix, l’habitant de la lune ouvre l’oracle du goût, le célèbre et infaillible Brillat-Savarin, et il y trouve, à l’article VIN, ce renseignement précieux : ‘Le patriarche Noé’… et ‘cette liqueur se fait’… Cela est tout à fait digestif. Cela est très explicatif. Il est impossible, après avoir lu cette phrase, de n’avoir pas une idée juste et nette de tous les vins, de leurs différentes qualités, de leurs inconvénients, de leur puissance sur l’estomac et sur le cerveau. Ah ! chers amis, ne lisez pas Brillat-Savarin. Dieu préserve ceux qu’il chérit des lectures inutiles ; c’est la première maxime d’un petit livre de Lavater, un philosophe qui a aimé les hommes plus que tous les magistrats du monde ancien et moderne. On n’a baptisé aucun gâteau du nom de Lavater ; mais la mémoire de cet homme angélique vivra encore parmi les chrétiens, quand les braves bourgeois eux-mêmes auront oublié le Brillat-Savarin, espèce de brioche insipide dont le moindre défaut est de servir de prétexte à une dégoisade de maximes niaisement pédantesques tirées du fameux chef-d’œuvre ». Costard trois étoiles et triple fourchette signés Charles Baudelaire (in Les Paradis artificiels, « Du Vin »). N’en déplaise à Baudelaire, La Physiologie du goût est « un des chefs-d’œuvre de la littérature gastronomique mondiale. Il est, avec Grimod de la Reynière, celui qui a le plus sérieusement médité sur l’art transcendantal du bien-manger » (Oberlé). Bel exemplaire ; rare en reliure d’époque et de qualité, comme ici.
Brillat-Savarin, La physiologie du goût 1 et 2 ou méditations de gastronomie transcendante, ouvrage théorique , historique et à l'ordre du jour dédié aux gastronomies parisiens, Gibert jeune / Editions La Boétie, Bruxelles, 1947, 2 vol, 17 cm X 24,2 cm, 178 pp + 170 pp, couverture souple. Broché. Avec des illustrations Joseph Hémard. Tirage à 4800 exemplaires. sur Alfa vergé supérieur. Le notre n'est pas justifié.
Livres protégés par du papier cristal. Bords et coiffes frottés. Dos et bords insolés. Très bon état par ailleurs. Exemplaires non coupés Intérieur frais.
Furne et cie, Paris, 1864
Un volume in-4°, Reliure rigide cartonnée demi chagrin rouge avec un dos à 4 nerfs , 4 caissons ornés de motifs dorés et un cinquième où sont inscrits le nom de l’auteur et le titre.La date d’édition présentée en tête d’ouvrage est 1864 et annonce une Notice d’Alphonse KARR.. Une deuxième page de titre suit , avec la date de 1828 et un titre beaucoup plus complet que celui de l’édition de 1864 que nous copions ici: “ PHYSIOLOGIE DU GOÛT ou MÉDITATION DE GASTRONOMIE TRANSCENDANTE, ouvrage théorique, historique, et à l’ordre du jour , dédié aux gastronomes parisiens par un Professeur membre de plusieurs sociétés savantes”, mais il n’y a pas d’Alphonse KARR.... L’éditeur FURNE a sans doute voulu moderniser certains invendus de l’E.O. en les datant de 1864 et en leur ajoutant la notice d’Alphonse KARR, un nom célèbre à l’époque . Mais l’éditeur n’a cependant pas pu faire autrement que de garder la page de titre originale, probablement parce que le titre avait été voulu par BRILLAT-SAVARIN, un titre plus savoureux, du reste, que le titre de l’édition de 1864. BRILLAT-SAVARIN (1755-1826) reste essentiellement connu comme gastronome mais fut d’abord un avocat et un magistrat. Après quelques difficultés avec les Montagnards, sous la Révolution, il dut quitter la France mais revint en 1896 pour réoccuper les fonctions de magistrat qu’il avait quittées, et pour travailler à la rédaction de son livre PHYSIOLOGIE DU GOÛT ( qui fut d’abord publié sans sa signature en 1825 comme cela était l’usage). Mais il mourut de pneumonie en 1826 et ne connaîtra donc pas le succès que son livre, considéré comme un chef d’oeuvre d’humour, de psychologie, d’hédonisme et de science culinaire. Les dessins du grand dessinateur BERTALL, qui illustrent ce livre, l’accompagnent au mieux. Et la page de frontispice sur laquelle s’ouvre le livre, intitulée INFLUENCE -une allégorie montrant une jeune femme en train de prêter l’oreille à un angelot lui proposant toutes sorte d’activités et de tentations-, évoque bien l’appétit de vivre dont BRILLAT-SAVARIN dut lui-même témoigner tout au long de sa vie. Exemplaire en ETAT TRES SATISFAISANT.
1826 Paris: Chez A. Sautelet et Cie Libraires, Place de la Bourse, près la rue Feydeau, 1826. Deux volumes in-8 reliés: 13,5 x 21 cm. I/ xix-390 pp. [Dialogue, Biographie, Préface, Méditations I-XVI, Tables], II/ 442 pp. [Méditations XVII-XXX, Variétés, Tables]. Édition originale. EXEMPLAIRE DU PREMIER TIRAGE avec le "E" de Bourse à l'horizontale dans l'adresse de l'éditeur sur le titre du premier tome. Avec les deux faux-titres. Cette première édition est extrêment rare, elle fut imprimée aux frais de l'auteur à 500 exemplaires seulement et mise dans le commerce deux mois avant sa mort. (Carteret, I, 146 / Vicaire I, 926-927). Reliure d'époque en demi-basane verte maroquinée à petits coins. Dos lisses avec titre, tomaison, et roulettes et dentelles dorées. Ex-libris: "Paul Hirsch". Ex-libris: "André Gutzwiller". Dos légèrement insolés, quelques traces d'usage aux coupes, rousseurs marginales aux premières et dernières pages. Exemplaire complet de cet ouvrage qui a contribué à populariser l'art culinaire. Ouvrage de toute rareté dans cette édition.
Au sujet de ce livre paru en 1826, on a pu lire cette savoureuse critique: "La gastronomie, qui ne fut long-tems quun art secondaire, s'élève, dans la Physiologie du goût, à la dignité d'une science; et il faudra quelque jour que nos nomenclateurs lui trouvent une place entre la médecine et la chimie. Le professeur travaille avec zèle à cette émancipation de l'art culinaire; son ouvrage n'est pas seulement le fruit d'une longue expérience; il prouve dans l'auteur autant d'exercice que d'étude. Plusieurs méditations sont de vrais traités d'hygiène ; telle est celle où l'auteur révèle au bcau sexe le double secret de maigrir ou d'engraisser à volonté; secret admirable qui doit être mis au nombre des inventions les plus utiles du siècle. La Physiologie du goût, assemblage assez confus de fragmens détachés, et souvent mal assortis, n'est ni un livre bien fait, ni un bon livre; mais cet ouvrage abonde en anecdotes piquantes, en faits curieux, en recettes précieuses, et on peut lire les deux volumes de suite sans ennui. Ce mérite est trop rare pour devoir étre dédaigné. D'ailleurs, le zèle, ou plutôt la ferveur gastronomique du professeur édifierait les gastronomes: sa gravité déridera les lecteurs les plus sérieux, et son style même, rempli d'expressions étranges, et de tours qui ne sont qu'à lui, porte un caractère d'originalité qui ne déplaira point dans un pareil sujet." (Revue encyclopédique, 29, 1826, p. 521).