Paris Librairie Hachette 1954 in 8 (23x14,5) 1 fort volume reliure toilée rouge, dos lisse, pièce de titre de cuir rouge, couverture conservée. 470 pages, avec 52 photographies, 74 cartes et figures dans le texte, 9 cartes hors-textei. Collection."Les cinq parties du monde". Bon exemplaire
Reference : 42949
Très bon Couverture rigide
Librairie Rouchaléou
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Paris, Ernest Flammarion, (vers 1894). 210 g In-12, demi percaline bleue à coins, [2] ff., 244 pp., [1] ff.. Illustrations de Gabriel Pernet. . (Catégories : Littérature, Amérique, )
En Français dans le texte, n° 98. Edition originale fort recherchée du premier atlas français de Nicolas Sanson (1600-1667) consacré à l’Amérique conservé dans sa reliure de l’époque. Paris, chez l’autheur, 1657. In-4 de (2) ff., (40) ff. et 15 cartes sur double-page. Veau brun granité, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 240 x 176 mm.
Edition originale précieuse et très recherchée du fameux Atlas français de Nicolas Sanson (1600-1667) consacré à l’Amérique, imprimé pour la première fois en 1657 et analysé dans « En Français dans le texte » (n°98). Sabin, XVII, 76708. Il est dédicacé à « Monsieur Foucquet, conseiller du Roy » Louis XIV. Les délimitations des 15 cartes ont été coloriées à l’époque. « L'Atlas d’Amérique est le dernier des quatre traités in-quarto que Sanson édita seul. Il parut un an après celui d’Afrique et est, comme ce dernier, dédié à Fouquet car, dit Sanson, « l’Afrique s’est si bien trouvée de la protection qu’elle a receu de vous ». Les cartes sont au nombre de quinze, soit sept pour l’Amérique du Nord, et huit pour l’Amérique du Sud. Seules les deux cartes générales du Nord et du Sud sont gravées par Abraham Peyrounin. Les autres cartes sont d’une autre main, anonyme. Comme les atlas d’Asie, d’Afrique et d’Europe, l’ouvrage fut réédité en 1662 (éd. B). Il subit ensuite deux altérations. Il existe en effet une troisième édition (Ed. C), dans laquelle les cartes, dont la date a été grattée, portent l’adresse de Pierre Mariette ; le titre indique la même adresse, mais « chez l’auteur ». Dans la quatrième édition (éd. D), le texte a été recomposé et augmenté ». « Ouvrage important pour la cartographie ancienne de l’Amérique : Canada, Floride, Mexique, Californie, Guatemala, Guyane, Amazone, Brésil, Chili, Paraguay, etc. » (Chadenat, n°6422). Les 15 cartes du continent américain figurent : -L’Americque septentrionale, -Le Canada, ou Nouvelle-France, -La Floride, -Audience de Mexico, -Audience de Guadalajara, Nouveau Mexique, Californie, -Audience de Guatimala, -Les Isles Antilles, &c entre lesquelles sont les Lucayes et les Caribes, -Amerique meridionale, -Terre Ferme, Nouveau roy[au]me de Grenade, -Guiane divisée en Guiane, et Caribane, -Le Perou et le cours de la Riv[ie]re Amazone, -Le Chili Tiré de Alf[onse] de Ovalle de la C[ompagnie] de I(esus] -Le Bresil, dont la coste est possedée par les Portugais, et divisée en quatorze capitaineries. Le milieu du pays est habité par un tres grand nombre de peuples la plus part incogneus, et dont les positions sont fort incertaines, -Le Paraguay subdivisé en ses principales parties, suivant les dernieres rela[ti]ons, -Destroit de Magellan, Terre, et Isles Magellanicques. « En Français dans le texte », Mireille Pastoureau, n°98 : « Nous avons vu comment naquit, à la fin du XVIe siècle, le premier atlas national français, le mince et incomplet Théâtre François de Maurice Bouguereau. Plus de cinquante années s'écoulèrent avant qu'il fût possible à un géographe et à un éditeur d'estampes parisiens de mener à bien le projet plus ambitieux d'un premier atlas mondial français. Cet atlas, intitulé Cartes générales de toutes les parties du monde, fut le fruit de la collaboration d'un homme de science et d'un producteur d'images. Le premier fut Nicolas Sanson, originaire d'Abbeville. Sa vocation précoce pour la géographie érudite, complétée sur le plan technique par quelques années d'exercice des fonctions d'ingénieur des fortifications en Picardie firent de lui un cartographe relativement complet. Il fut remarqué à ce titre par un entreprenant éditeur d'estampes parisien, Melchior Tavernier, qui, comme son père Gabriel, avait du goût pour la géographie. Resté en relations avec les puissants éditeurs de cartes et d'atlas flamands et hollandais dont il revendait les impressions à Paris, Tavernier recherchait par ailleurs des auteurs français capables de les concurrencer et de réaliser pour lui des cartes inédites. La collaboration de N. Sanson et de M. Tavernier dura de 1632 environ à 1644, date à laquelle Tavernier cessa ses activités commerciales et vendit son fonds d'imprimeur et de marchand de tailles douces à Pierre Ier Mariette. Ce dernier était un éditeur d'estampes déjà bien établi, mais avec une spécialisation dans la géographie moins marquée que Tavernier. Aussi vit-on Sanson montrer davantage d'initiative aussi bien dans la conception intellectuelle de leurs publications communes que dans leur réalisation matérielle. Mariette resta néanmoins le bailleur de fonds : il achetait les coûteuses planches de cuivre, engageait et rémunérait les graveurs, imprimait les cartes sur ses presses, abritait la « laveuse » qui soulignait, sur certaines feuilles, les limites d'un trait d'aquarelle et, bien sûr, c'était lui aussi qui proposait les cartes et les atlas à la vente dans sa boutique située rue Saint-Jacques, à l'enseigne de l'Espérance… Réaliser un atlas présentait d'immenses avantages : consécration pour le cartographe qui se hissait au niveau des plus grands et s'assurait de figurer dans la plupart des bibliothèques ; fructueux bénéfices pour l'éditeur qui écoulait de plus grandes quantités de marchandises à la fois. N'oublions pas non plus l'avantage intellectuel d'une entreprise qui offrait au public français une représentation du monde préparée spécialement pour lui; mieux que toute autre, elle reflétait ses intérêts particuliers tant militaires que diplomatiques, commerciaux et missionnaires et elle répondait directement à ses curiosités géographiques et historiques du moment. » Nicolas I Sanson édita seul les atlas in-4 des quatre continents : l’Europe, qui est l’œuvre de son fils Nicolas II, en 1647, l’Asie en 1652, l’Afrique en 1656 et l’Amérique en 1657. Ces atlas furent répandus grâce aux éditions étrangères dont ils firent l’objet et qui regroupèrent les quatre ouvrages sous le titre général de Description de tout l’univers. Ces atlas, et notamment celui consacré à l’Amérique, restèrent « pendant près d’un demi-siècle l’’image du monde’ dont disposa la société française. A ce titre, et en raison de son caractère pionnier, il méritait de figurer ici. » (Mireille Pastoureau, En Français dans le texte). Précieux exemplaire de cette édition originale « recherchée » (Leclerc 526).
Comité France-Amérique. 1918. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. Pages 130 à 161.. . . . Classification Dewey : 970-Histoire générale de l'Amérique du Nord
Sommaire : Les ressources économiques de l'Amérique latine et les intérêts français / Le port de Bordeaux et l'Amérique latine /... Classification Dewey : 970-Histoire générale de l'Amérique du Nord
Hachette, 1977, fort in-8°, 439 pp, préface d'Yves Berger, 12 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
1851- Théodore Bost, Suisse francophone et de père français, quitte son pays natal. Il a dix-sept ans et s'embarque pour l'Amérique. Il vivra là-bas jusqu'à sa mort, en 1920. Qu'allait-il donc chercher au Nouveau Monde ? Et avec lui les immigrants, par dizaines de milliers ? Les lettres qui composent ce livre le disent : « De l'ouvrage, du terrain et de la liberté. » L'Amérique ou le mythe de la terre promise... Longue, minutieuse chronique de la vie quotidienne, pleine de soucis d'argent, de spéculations sur les récoltes à venir, de voeux rarement accomplis, d'espoirs si souvent fauchés, ces lettres racontent l'acharné combat, jamais gagné, toujours recommencé, mille fois perdu, que les pionniers livrent à la nature... — "Les lettres de Théodore Bost et Sophie Bonjour illustrent bien la vie des pionniers au milieu du XIXe siecle. Leur intérêt tient d'abord à la durée inaccoutumée de cette correspondance (1851-1920) dont seuls sont publiés des extraits. Elle tient aussi au caractère des deux personnages, lui, le dixième enfant d'une famille de onze, fils de pasteur contestataire rejeté par sa congrégation, condamné à une errance qui va le mener à travers la Suisse et la France jusqu'à un petit village de Dordogne, elle, aussi, d'ascendance suisse et protestante. L'itinéraire de Théodore et de Sophie les conduit de New York dans le Minnesota, puis en Californie, ou ils meurent, lui à 86 ans en 1920, elle à 87 ans en 1922. Que de choses ils ont vues, qu'ils racontent dans leurs lettres : la guerre de Secession, les guerres indiennes, la mise en valeur du Middle West, la Grande Guerre. De bons textes de liaison et des notes rendent la lecture de cette correspondance facile et agréable." (Claude Fohlen, Revue Historique) — "Le 26 février 1851, à Serrières, près de Neuchâtel, en Suisse, Théodore Bost, prend la diligence pour Genève. Le 20 avril suivant, il débarque à New York. Il a dix-sept ans. Théodore est le dixième des onze enfants d’un pasteur suisse d’origine française. A treize ans, malade, il a dû quitter l’école pour aller travailler dans des fermes. C’est alors qu’il a formé comme des centaines de milliers d’Européens de l’époque, le projet d’aller défricher des terres en Amérique. Du jour de son arrivée à New York jusqu’à celui de sa mort, survenue en 1920, en bon fils, bon frère et bon cousin qu’il est, Théodore écrira plusieurs fois par semaine aux membres de sa famille. Ses lettres et celles de sa femme, Sophie Bonjour, qu’il épouse en 1858, ont été retrouvées, classées, annotées, présentées par Charles Marc Bost, son petit-neveu (...). Un document unique et passionnant." (Le Nouvel Observateur, 1er août 1977) — "Le pasteur Ami Bost (1790-1874), d'une famille du Dauphiné réfugiée à Genève, joua un rôle important dans le Réveil en France. Il eut dix fils, dont six furent pasteurs, et une fille. Parmi ces enfants, John Bost, fut le fondateur des asiles de La Force et le dixième, Théodore Bost (1834-1920) s'établit en Amérique comme fermier. C'est de sa correspondance que sont extraites les lettres publiées ici par son petit-neveu, Charles-Marc Bost, fils du pasteur Charles Bost, historien du protestantisme. Ces lettres écrites par un jeune homme très religieux, montrent un aspect inhabituel de l'Amérique des années 1850. Parti dans le nouveau monde en 1851, à l'âge de 17 ans, Théodore a d'abord quelques occupations de courte durée : il travaille dans une ferme ; il enseigne ensuite le français dans une mission baptiste au Canada, puis sous forme de cours particuliers dans le Vermont. Il colporte des livres religieux pendant quelques mois et il part pour l'Ouest en 1855. Après avoir travaillé à la construction d'une route, sans pratiquement se faire payer, puis avoir été employé d'un marchand de bois, il achète pour 300 dollars un « claim » (c'est-à-dire un terrain non défriché, qui n'a pas encore été vendu par le gouvernement) avec de l'argent prêté par ses parents, dans le Minnesota. Alors commence la partie la plus étonnante de ce récit, racontant la vie, rarement décrite, du défricheur. Il mène une vie incroyablement dure, lors des premiers hivers, mais bénéficie de l'aide de ses voisins. Peu à peu il met en culture une partie de ses 160 acres. Naturalisé américain en 1856, il paye 200 dollars et devient réellement propriétaire de sa ferme en 1857. Depuis 1856, il correspondait avec Sophie Bonjour, avec qui il souhaitait se marier. Celle-ci arriva en Amérique en 1858, et le mariage put enfin être célébré. Théodore et Sophie continuent à mettre en valeur le domaine, défrichant, améliorant la maison d'habitation, élevant un petit troupeau de bovins. Ils subissent les aléas de l'agriculture, victimes de calamités naturelles ou des fluctuations de cours des produits agricoles, et sont à plusieurs reprises aidés par des prêts de la famille Bost. Ils jettent un regard critique sur l'Amérique, se plaignent de la dureté générale des habitants, bien qu'ils aient vécu au milieu d'un petit groupe de chrétiens dont ils étaient les piliers. Anti-esclavagistes de toujours, ils applaudissent au début de la guerre de Sécession, puis s'indignent de la conduite de certains politiciens du Nord. Ils décrivent sans sympathie la révolte des indiens, rapidement réprimée, en 1863. Cette même année, les Bost construisent une nouvelle maison, plus confortable, sur leur domaine. La mauvaise santé de Théodore l'incite à abandonner les gros travaux de la terre, et il développe la plantation d'arbres fruitiers, et se lance dans l'apiculture, ayant 57 ruches en 1867 et jusqu'à 90 en 1872. En 1870, il était retourné en Europe pour soigner sa santé et voir sa famille, ce que bien peu d'émigrants ont pu accomplir. En 1874, il devient marchand à Excelsior, puis vend sa ferme ; mais il ne peut s'adapter à cette nouvelle condition et retourne sur une autre ferme qu'il achète près de l'ancienne en 1877. A partir de ce moment, les lettres s'espacent de plus en plus. En 1887, les Bost s'installent en Californie, d'abord comme fermiers, puis retraités, auprès de leurs nombreux enfants et petits-enfants. Lors de l'affaire Dreyfus, Théodore se montre favorable au capitaine ; pendant la première guerre mondiale, il décrit l'évolution de l'opinion américaine, et, s'enthousiasme lors de l'entrée en guerre des Etats-Unis. Sa dernière lettre est d'avril 1920, deux mois avant sa mort à quatre-vingt-six ans. Sophie lui survivra deux ans. L'intérêt de ces lettres réside dans ce que leurs auteurs avaient une plus grande cuture que la plupart des pionniers, et qu'ils décrivent le développement de l'Amérique avec leurs yeux d'Européens, faisant parfois preuve d'un certain humour pour décrire leurs difficultés. Ils n'ont jamais été parfaitement intégrés à ce pays où la dureté et l'égoïsme étaient la loi générale, ce qui était trop contraire à leurs convictions chrétiennes. Certes, ils n'ont pas fait fortune, et ne sont pas devenus de ces riches « cousins d'Amérique » que l'on imagine généralement, mais le récit de leur lutte de tous les jours ne manque pas de grandeur. Il présente certainement un aspect plus caractéristique de la vie américaine au XIXe siècle que lés images traditionnelles de cow-boys ou de millionnaires." (J. Thierry du Pasquier, Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français, 1978)
Editions France-Empire Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1994 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, illustrée d'une carte ancienne en couleurs grand In-8 1 vol. - 357 pages
2 cartes en noir et blanc en début d'ouvrage 1ere édition, 1994 Contents, Chapitres : Introduction : 1492. Les paradoxes de la découverte - Les français aux Amériques à l'age de l'Humanisme, XVIe siècle, nature ou culture ? : Les français au Brésil ou les succès de la traite de 1503 à 1555 - Sur les routes de l'Atlantique Nord jusqu'en 1543 - Les milieux et les moyens de la découverte - Premières expériences de colonisation (1555-1565, échecs et recherches ultérieures jusqu'en 1603 - Les retombées de la découverte - 2. Exploration des côtes et de l'intérieur de l'Amérique, 1610-1675, Mines d'or ou mines de castor ? : De la France équinoxiale à la Guyane et aux Antilles, une présence résiduelle des français en Amérique centrale - Les navigateurs français au Canada au XVIIe siècle - Explorations françaises du nord de l'Amérique sous Louis XIV - Connaissance de l'Amérique et retombées de la découverte au temps de la crise de conscience européenne, fin XVIIe siècle - Stratégie maritime au temps de Louis XIV, la place du Nouveau-Monde - 3. Le temps des profits, de la science et du rêve, 1715-1792, chronométrie, sucre et fourrures : Rêve et connaissance de l'Amérique dans la France du XVIIIe siècle - Amérique, Lumières et progrès : Organisation, transformations - Autour de Bougainville, navigateurs français en Amérique du Sud, 1765-1769 - Science et découverte de l'Amérique sous Louis XVI, autour de Lapérouse - Conclusion - Notes, bibliographie (7 pages), chronologie couverture à peine jaunie, avec d'infimes traces de pliures aux coins, sinon tres bon état, intérieur frais et propre