Paris imprimerie de Jean Richer 1602 in 12 (18x11,5) 1 fort volume reliure plein vélin restauré, dos à nerfs, la page de titre manque, 23 feuillets liminaires non chiffés, 968 pages, et feuillets d'index rerum non chiffrés in fine, illustré de 230 gravures sur bois à mi-page, mouillures claires sur plusieurs cahiers du texte (parfois marginales)
Reference : 058096
Assez bon Couverture rigide
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1577 Anvers, Christophe Plantin, 1577. Fort volume in-12 (110 X 164 mm) cartonnage papier vert gazon, dos lisse muet (Reliure ancienne) ; 732 pages (dont titre), (1) f. d'achevé d'imprimer. Traces de frottements à la reliure, dos foncé, début de fente aux mors, mouillure très claire aux derniers feuillets de l'ouvrage, mentions et ex-libris manuscrits anciens biffés sur la page de titre.
SECONDE ÉDITION PLANTINIENNE de ce FAMEUX LIVRE D'EMBLÈMES et la première au format in-octavo contenant une NOUVELLE VERSION, sensiblement remaniée et augmentée, des commentaires de Claude MIGNAULT (1536-1606), professeur de droit canonique à Paris : elle constitue par conséquent l'édition originale de la version la plus complète du commentaire de Claude Mignault. L'éditeur Christophe PLANTIN s'est intéressé aux "Emblèmes" d'Alciat dès 1565, mais de tous les commentaires de l'ouvrage d'Alciat, celui de Mignault est LE PLUS IMPORTANT. La première édition avec les commentaires de Mignault a été publiée au format in-16 en 1573 avec seulement 169 bois gravés. Celle de 1577 insère de nouveaux jeux de gravures, dessinées parPierre Van de Borcht, imitant souvent celles des éditions lyonnaises de M. Bonhomme et G. Rouille : elle contient une page de titre à encadrement et 211 BOIS GRAVÉS dans le texte, dont 197 EMBLÈMES à mi-page et 14 EMBLÈMES DE PLANTES à pleine page. Texte en latin et grec. (J.-M. Chatelain, "Livres d'emblèmes et de devises. Une anthologie (1531-1735)", n°13 - Landwehr, "Emblem and Fable Books printed in the Low Countries", 17 - Andenmatten, "Les emblèmes d'André Alciat", p. 37, note 144). BON EXEMPLAIRE, au corps d'ouvrage frais, conservé dans une modeste reliure muette datant de la fin du XVIIIe ou du tout début XIXe siècle. GOOD COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Paris, Etienne Vallet, 1589 ; in-8°, veau brun, couronne ovale de feuillage sur les plats, dos à cinq nerfs, fleurons dorés (reliure de l'époque) ; [38] y compris le f. blanc (4e), 818, [24], la dernière blanche, et en tout, 211 emblèmes, illustrés de bois gravés, sauf le N°LXII. Les vers sont en italique et les commentaires en roman.
Titre dans une grande composition symbolique gravée sur bois. Première impression avec le privilège daté du 14 janvier 1589 en faveur de Claude Minos, qui l'a transportée à Jean Richer, Etienne Vallet et François Gueffier, qui en ont fait chacun une édition ; il y a donc trois pages de titre différentes.Très belle édition, très complète avec des bois bien contrastés. A noter, la longue notice biographique d'André Alciat par Claude Mignault. Le dos et les coupes des plats ont été renouvellés avec beaucoup de soin et de goût, le résultat est étonnant de qualité.(Adams, Rawles et Saunders : Bibliography of French emblem books n°F061).
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Les Emblèmes d’Alciat ornés de 211 gravures sur bois reliés en maroquin de l’époque aux armes de François de la Mure, seigneur de Biénavant. Paris, Jean Richer et François Gueffier, 1618. Fort in-8 de (24) ff., 970 pp. mal chiffrées 968, (15) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, roulette dorées encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos lisse orné de la même roulette, titre doré frappé sur le dos, tranches dorées. Reliure de l’époque. 174 x 107 mm.
Superbe et rare édition illustrée des Emblèmes d’Alciat ornée de 211 jolies gravures sur bois (55 x 55 mm) placées dans de gracieux encadrements. La présente édition est augmentée de commentaires nouveaux donnés par Fédéric Morel qui paraissent ici pour la première fois. « André Alciat naquit à Milan le 8 mai 1492. Après avoir fait ses humanités dans cette ville, il alla étudier le droit à Pavie et à Bologne. Nommé en 1521 professeur de droit à l’université d’Avignon, il obtint dans cette ville de si grands succès que l’on compta jusqu’à huit cents personnes dans son auditoire ; mais le peu d’exactitude qu’on mit dans le paiement de ses honoraires le détermina à retourner à Milan. Alciat fut un des premiers à sentir que l’étude de l’histoire est indispensable pour ne pas commettre d’erreurs dans celle des lois, et que la culture des lettres n’est pas moins nécessaire à l’étude de la jurisprudence ». « Il fut obligé, en 1529, de se réfugier en France, où François Ier, mettant à profit l’aveugle fureur des compatriotes d’Alciat, le fixa dans ses Etats par ses bienfaits, et lui donna la chaire de Bourges, avec une pension de 600 écus, qui fut doublée l’année suivante. Alciat était avare, et l’urgent fut toujours le meilleur moyen de se l’attirer. François Sforza, duc de Milan, le réclama : et, connaissant sa passion, le menaça de confisquer ses propriétés s’il ne revenait pas. Une pareille menace, accompagnée à la vérité d’offres de présents, de pensions considérables, et de la dignité de sénateur, détermina Alciat de retourner dans sa patrie. Il revint alors professer à Pavie ; mais bientôt il passa à l’université de Bologne ; quatre ans après, il vint reprendre sa chaire à Pavie, et, au bout de quelque temps, il se laissa encore attirer à Ferrare par les largesses du duc Hercule d’Este. » Son œuvre la plus célèbre, les Emblèmes, sont des pièces de quatre, six, huit ou douze vers renfermant des réflexions littéraires et morales. Cette édition recherchée est ornée de 211 fines gravures sur bois de toute beauté. Précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de François de la Mure, seigneur de Biénavant en Poitou, et de Changy et Chantois, en Forez. « Il fut conseiller du Roi, président en l’élection de Roanne, premier président en 1614, et mourut en 1637. Il avait épousé à Roanne, le 15 mars 1609, Jeanne Gayardon de Grezolles, dont il eut dix enfants. » (Olivier, Pl. 611). Provenance : François de la Mure (armes) et de la bibliothèque de l’Ambassadeur de France et de la Vicomtesse de Fontenay (ex libris gravé).