Rome Ecole Française de Rome 1974 in 8 (24,5x17) 1 fort volume broché, jaquette illustrée, 792 pages [2], avec des illustrations en n oir et blanc, dont hors texte. Collection de l'Ecole Française de Rome, 21. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Reference : 057965
Bon Bon Broché
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Rome, Ecole Française de Rome, 1974, fort gr. in-8°, 792 pp, figures et planches, index analytique, broché, jaquette illustrée, bon état
Recueil posthume de 17 articles érudits de Jean Bayet (1892-1969) sur divers aspects de l'antiquité étrusque, grecque et romaine. "Après le volume paru en 1971 et intitulé Croyances et rites dans la Rome antique, les disciples et amis de J. Bayet ont voulu lui rendre un nouvel hommage en publiant un second recueil de ses travaux qui ont trait aux rapports entre l'archéologie et l'histoire des religions : Position historique et technique de l'art étrusque ; Etrusques et italiques : position de quelques problèmes ; Les origines de l'arcadisme romain ; La religion romaine. De l'introduction de l'hellénisme à la fin du paganisme ; L'étrange «omen» de Sentinum et le celtisme en Italie ; Remarques sur quelques types italiotes du monnayage julio-claudien ; Hercule funéraire ; Un nouvel Hercule funéraire et l'héroïsation gréco-romaine en Thrace ; Les statues d'Hercule des grands thermes de Lambèse ; Un bas-relief de Sour-Djouab et l'iconographie des provinces romaines sous l'Empire ; Le symbolisme du cerf et du centaure à la Porte Rouge de Notre-Dame de Paris ; Idéologie et plastique. I. L'expression des énergies divines dans le monnayage des Grecs ; II. La sculpture funéraire de Chiusi ; III. Les sarcophages chrétiens à «Grandes pastorales» ; IV. Les statères des Parisii et les chevaux-dieux chez les Gaulois ; Vie de l'architecture. J. Bayet poursuivait au moment de sa mort ses réflexions sur l'idéologie et la plastique. Grâce à ses proches, son épouse notamment, les pages qu'il rédigeait, ont pu être recueillies et publiées dans ce recueil sous le titre Propos sur les monstres. Dans cet article, l'auteur s'interroge sur l'origine du monstrum. Il n'existe pas dans les «civilisations de la chasse» ; en tuant les animaux, les hommes de cette période imaginaient, en conservant un élément de l'animal (crâne, os longs, peau) pourvoir à leur «résurrection», indispensable à leur survie. De telles croyances qui se sont maintenues en Grèce et en Italie - on en retrouve les traces dans les récits mythiques - impliquent une représentation réaliste de l'animal «chargé d'une puissance personnelle et spécifique». Il faut rechercher l'origine du «monstre classique» dans la volonté d'augmenter, d'enrichir la puissance de l'animal. Pour ce faire, les hommes ont imaginé des êtres hybrides dont les divers éléments revêtus de leur puissance propre s'additionnaient (par ex. Pégase = cheval ailé). On saura gré aux éditeurs de ce recueil d'avoir fourni cette dernière étude de J. Bayet." (P. Defosse, Revue belge de philologie et d'histoire, 1976)