Toulouse Presses Universitaires de France P.U.F. 1966 in 8 (24x15,5) 1 fort volume broché, 664 pages, avec 14 graphiques et tableaux, 3 cartes hors texte. Université de Bordeaux et Casa de Velázquez. Collection ''Bibliothèque de l'École des Hautes Études Hispaniques''- Fasc.XXXVII. Edition originale. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Reference : 057599
Très bon Broché 1ère Édition
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PUF, 1966, fort gr. in-8°, 664 pp, 14 graphiques et tableaux, 3 cartes hors texte, biblio, 3 index, broché, couv. illustrée, tranche lég. salie, bon état
"Au début du XIIIe siecle, les batailles de Las Navas de Tolosa et de Muret orientent la couronne d'Aragon vers la Méditerranée, au moment ou les terres catalanes révèlent une sérieuse force d'expansion. C'est dans le cadre de cette expansion que Jacques Ier accroît ses possessions des royaumes de Majorque et de Valence, méritant le surnom de Conquérant, et que les îles sicilienne et sarde apportent deux nouvelles couronnes à la maison des comtes de Barcelone. C'est dans ce même cadre que M. Dufourcq analyse un long siècle de relations entre l'Espagne catalane et le Maghrib. Le sujet méritait d'autant plus une étude qu'avec l'échec partiel des Angevins et malgré les progrès capétiens en Languedoc, la couronne d'Aragon devient en Méditerranée occidentale la seule grande puissance chrétienne. Pour nous en parler, M. Dufourcq a effectué dans les archives un travail de recherches dont lui seul sait le prix, mais dont l'importance apparaît tout au long de son livre. (...) Dès qu'on oublie ambassades, traités, desseins secrets, l'ouvrage de M. Dufourcq reveille l'intérêt du lecteur. Mercenaires, pirates, captifs, renégats – dont les fils font parfois de belles carrières – , “alcayts”, consuls, marchands que la guerre n'arrête pas – car la paix n'est finalement pas plus sûre, et les profits sont si tentants – , marins et rameurs des nefs et galèes dont les Africains louent offlciellement les services, ou qui font du “tramping”, clergé des collectivités chretiennes, et même quelques missionnaires utopistes, parmi lesquels un Ramon Llull courtoisement renvoyé chez lui, amiraux en rupture d'allégeance et se taillant des fiefs insulaires : quelle vitalité bouillonnante, quel goût de l'aventure chez ces individus dont les destins mouvementés apparaissent presque à chaque page !.." (Claude Carrère, Revue Historique, 1967)