‎[ LALOURCE Jean-Charlemagne ] ‎
‎MÉMOIRE A CONSULTER ET CONSULTATION POUR JEAN LIONCY, créancier & syndic de la Masse de la raison de commerce établie à Marseille, sous le nom de Lioncy frères & Gouffre, CONTRE LE CORPS ET SOCIÉTÉ DES P.P. JÉSUITES ‎

‎MEMOIRE à consulter et consultation pour Jean Lioncy, créancier & syndic de la Masse de la raison de commerce établie à Marseille, sous le nom de Lioncy frères & Gouffre, contre le corps et société des PP. Jésuites.‎

‎Le Prieur Paris 1761 1 vol. In-12 de 2 ff.n.ch. 531 pp. , plein veau marbré légèrement frotté, dos lisse orné (un mors fendu), pièce de titre.‎

‎Suivi de : Arrêt de la Cour du Parlement contre le Général et la Société des Jésuites. S.l.n.d. In-12 de 8 pp. Rare factum concernant l’affaire du Père La Valette à la Martinique. Procureur général des jésuites aux Isles du Vent (Barbier III, 123 - Sommervogel XI, 1775). Antoine de La Valette acquit le monopole du commerce sur ces îles au détriment des autres colons. Sans l’accord de ses supérieurs, il fonda une maison de commerce en s’associant avec un marchand juif de la Dominique. Il fit faillite, fut rapatrié en métropole et sa ruine entraîna celle d’une maison de commerce de Marseille (Lioncy frères et Gouffre) qui assigna devant les consuls de Paris le père La Valette, et les Jésuites de Martinique. Le Parlement de Paris estima que la Province des jésuites de Paris était solidaire des dettes mais ils refusèrent de rembourser les négociants. Cette affaire scandaleuse accéléra la dissolution et l’interdiction de l’ordre des Jésuites en France. L’auteur du mémoire, Jean-Charlemagne Lalourcé, était avocat au Parlement de Paris, il mourut en 1768. Longue note manuscrite d’une main ancienne sur une page de garde. Ex-libris Comte E. de Germiny (1841-1898.‎

‎Mémoire à consulter, et consultation, pour Jean Lioncy, créancier & syndic de la Masse de la Raison de Commerce établie à Marseille, sous le nom de Lioncy frères, & Gouffre. Contre le Corps & Société des PP. Jésuites.‎

‎ Paris, Le Prieur, 1761, 1 plein veau marbré, dos orné, pièce de titre maroquiné, tranches rouge, coiffe inférieure manquante. in-12, f.t., titre, 531 pp. ; ‎

‎Antoine De La Valette, né prés de Saint-Affrique (Aveyron), missionnaire en Martinique, il acheta d'immences terrains qu'il fit défricher par des esclaves. , mais fut rapeller par ses supérieurs, sur la plainte des habitants. Envoyé de nouveau à la Martinique, il s'associa avec un marchand juif et recommença ses spéculations. Plusieurs de ses vaisseaux furent saisis par les anglais, alors en guerre avec la France. Il se trouva dans l'impossibilité de rembourser ses emprunts qu'il avait contracté avec la société Jean Lioncy de Marseille et déposa son bilan. Le père La Valette fut condamné par le Parlement de Paris pour banqueroute frauduleuse. L'immence scandale que produisit cette affaire précipita la dissolution de l'ordre des Jésuites, qui déclaré solidaire par le tribunal, refusa de payer.Différents chapitres: Le commerce de la Martinique a été fait pour le compte des Jésuites. - Histoire du commerce du P. La Valette à La Martinique. - Le commerce de La Martinique n'est qu'une branche du commerce universel des Jésuites. - Etat des Jésuites en France. Etc... ‎

‎Mémoire à consulter, et consultation, pour Jean Lioncy, Créancier & Syndic de la Masse de la Raison de Commerce établie à Marseille sous le nom de Lioncy freres , & Gouffre. Contre Le Corps & Société des PP. Jésuites.‎

‎ S.l. (Paris) , P. Alex le Prieur, 1761, in-8°, (4) nn pp + 531 pp, old marbled boards, spine damaged with top of spine missing, gilt title label. The book supports the demand of Lioncy firm that the Jesuits reimburse one and a half million pounds. This refers to the trade actions of Father Antoine de La Valette on the island of Martinique. In 1753 , without the consent of his superiors, he founded a trading company which went bankrupt after its ships were seized by the English. This in turn led to the bankrupcy of the Marseille trading company Lioncy Frères et Gouffre. This company started a lawsuit before the Paris court , not only against Father La Valette and his Martinique Jesuits but also against the Paris Jesuits. Rare, no copy in the BN Paris. (See Gazin pp. 274 , Higgs 2484 , De Backer Sommervogel XI - 1775-11).‎

‎Mémoire à consulter, et consultation pour Jean Lioncy créancier & syndic de la masse de la raison de commerce établie à Marseille sous le nom de Lioncy freres & Gouffre contre le corps & société des PP.Jésuites.‎

‎Imprimerie P.Alex le Prieur. 1761. In-12. Relié plein cuir. Etat d'usage, Coins frottés, Dos à nerfs, Papier jauni. 531 pages - tranches rosées - contre plats jaspés - annotation sur la page de titre - dos à 5 nerfs - titre et caissons dorés sur le dos.. . . . Classification Dewey : 94.3-Livres anciens XVIII ème‎

‎ Classification Dewey : 94.3-Livres anciens XVIII ème‎

‎MEMOIRE A CONSULTER et consultation pour Jean Lioncy créancier et Syndic de la Masse de la Raison de Commerce établie à Marseille sous le nom de Lioncy Frères et Gouffre CONTRE LE CORPS ET SOCIETE DES P.P. JESUITES (1) suivi de ETAT DE LA CAUSE pour le Syndic des créanciers des Sieurs Lioncy Frères et Gouffre CONTRE LE GENERAL ET LA SOCIETE DES JESUITES. (2)‎

‎(1)sans lieu de l'Imprimerie de P Alex Le Prieur 1761 / (2)A Paris de l'Imprimerie de D'Houry 1761. 2 ouvrages en 1vol in-12 531 24pp. Pleine basane havane, dos à nerfs orné de compartiments dorés, pièce de titre grenat, tranches brique, rel époque. Coins et coiffes usés, 1 charnière fendue, manque à la pièce de titre, travail de vers en bordure de quelques feuillets. Peu courant.‎

‎Barbier III, col 123 par Laourcé, avocat. Gazin, p274. Chadenat 5250. Sommervogel XI, 1775-11. L'affaire scandaleuse relatée dans cet ouvrage peu courant précipita la dissolution de l'ordre des Jésuites en France. Le Procureur Général des Jésuites aux Isles du Vent (Martinique), Antoine de La Valette (Saint-Affrique 1707-après 1762), grâce à des emprunts énormes auprès de négociants de Marseille (Lioncy et Gouffre) et de Lyon, acquit le monopole du commerce des isles au détriment des autres colons. Ses bateaux furent saisis par les Anglais et, rappelé en France, il fut condamné en 1762 pour banqueroute frauduleuse. L'ordre des Jésuites, déclaré solidaire par le Parlement de Paris, refusa de rembourser les négociants.‎